L’économie française et celle du reste de l’Europe confrontée à la menace du Covid-19
Le monde vit aujourd’hui une situation invraisemblable, qui pousse tous les gouvernements à adopter une économie de guerre malgré l’absence d’une guerre. La situation sanitaire dans les pays comme l’Espagne et l’Italie est tellement alarmante que les pays voisins dont le Portugal, et surtout la France orientent désormais l’essentiel de leur économie vers la lutte contre le Covid-19. Vu les statistiques, rien ne dit que la situation va s’arranger d’ici là. Les États ont eu la bonne idée de recourir aux budgets militaires, c’est-à dire illimités pour limiter les conséquences de la crise. Le gros problème, est que ce sont les finances publiques qui jouent maintenant le rôle que devrait jouer l’activité économique. Le plan de départ, était celui de mettre l’économie en pause, le temps que l’épidémie soit maitrisée et tout relancer de 0. Mais, c’était sans compter sur l’imprévisibilité de ce virus.
La dette de la France et des pays européens en hausse
2020 semblait être une année pour la relance économique et pour la stabilité de la dette dans de nombreux pays européens. Mais 2020, rime aussi avec le Covid-19 et forcement, toutes les attentes ont été faussées.
La dette française croit à nouveau
Selon les chiffres rendus publics à la fin de l’année 2019, au dernier trimestre, la dette de la France a atteint les 98,1 % du PIB. C’est une dette qui se chiffre à 2380, 1 milliards d’euros. Ces chiffres étaient une lueur d’espoir car un trimestre plutôt, la dette dépassait le seuil des 100 % du PIB comme le précise l’Insee. L’État français espérait la stabilité de la dette aux alentours des 98,7 % en 2020. Toutefois, le ministre de l’économie Bruno Le Maire appelle à plus de lucidité, étant donné la récession à laquelle devra faire l’économie française dans les prochains jours. De nombreuses dépenses seront engagées pour palier à la crise sanitaire et économique du Covid-19. Selon les prévisions, cette crise va faire rehausser la dette qui va dépasser à nouveau la barre des 100 %. Et si rien ne change d’ici 2024, la dette prendrait même d’autres proportions pour atteindre les 116 % du PIB.
L’Italie et l’Espagne voient leurs dettes s’alourdir
Cette dette n’est en rien comparée à celle de l’Italie, qui est le pays le plus touché par cette crise en Europe. En 2018, la dette publique italienne se chiffrait à 134,8 %, en 2020 on tablait sur 137,4 % du PIB. Cette dette prise hors crise était déjà exorbitante, mais elle risque encore s’aggraver dans les jours à venir. L’Espagne a beaucoup reculé en 2019 avec 95,5 % du PIB, mais c’était avant que le Covd-19 ne sévisse et ne vienne fragiliser l’économie. La dette espagnole a donc des fortes chances d’évoluer dans les prochaines semaines pour les raisons que nous avons évoquées plus haut.