En effet, après un an de démarche, le géant du e-commerce chinois Alibaba, plus précisément sa filiale Ant Financial (l’activité services financier d’Alibaba), se voit refuser le rachat de la société américaine MoneyGram.
Dans un communiqué commun, les deux groupes ont annoncé qu’ils renonçaient à ce rapprochement de 1,2 milliard de dollars, « faute d’avoir obtenu l’approbation obligatoire du Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS) ». Ils ont déploré ce refus « malgré des efforts considérables pour répondre aux préoccupations du comité ».
La raison du refus avancé par l’administration de Washington serait que le CFIUS aurait exprimé des inquiétudes sur la sécurité des données personnelles pouvant servir à identifier des citoyens américains ainsi que sur le contrôle des transactions vis-à-vis du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme.
Selon Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, le but de cette fusion était de permettre à Ant Financial à s’étendre internationalement avec le rachat de MoneyGram qui est spécialisée dans le transfert de fonds à l’étranger.
Au-delà de l’échec de l’opération Pékin regrette cette tendance protectionniste des Etats-Unis, d’autres projets d’investissement chinois sur le territoire américain doivent encore passés par le contrôle du CFIUS.
