L'agroalimentaire, un secteur porteur face à ses défis !

morelle Par Le 2023-02-15

La France est réputée pour sa gastronomie et sa production alimentaire de qualité. L'industrie alimentaire française est un secteur important de l'économie du pays et joue un rôle important sur la scène internationale. À l'occasion du Salon international de l'alimentation (SIAL) en octobre dernier à Paris, a été publié le panorama des industries agroalimentaires en France. Un document qui propose un tour d’horizon d’un secteur déterminant pour l’économie française et qui représente plus de 16 000 entreprises. Du simple artisan au multinationales implantées dans le monde, le secteur de la « food industry » doit cependant faire face aujourd’hui à des perturbations importantes.

Le Dico du Commerce International vous invite à un petit tour de table d’un des fleurons du pays largement reconnu au-delà de nos frontières.
Bon appétit !

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Un marché complexe, pilier de l’économie tricolore

Le secteur de l'agroalimentaire en France est, en effet, un secteur important de l'économie française. Il comprend l'ensemble des activités liées à la production, la transformation et la commercialisation de produits alimentaires. Il est caractérisé par une forte diversité de produits et de filières, allant de l'agriculture et de la pêche à l'industrie agroalimentaire en passant par la distribution et la restauration.
Selon les données de l'Agence de développement et d'innovation agroalimentaire (ADIRA), le marché agroalimentaire en France en 2020 a enregistré une croissance de 2,4% par rapport à l'année précédente, atteignant un chiffre d'affaires de 297,2 milliards d'euros, croissance qui se poursuit sur 2021 (+4.6 %) et 2022 (+4%).
Le secteur emploie environ 2,5 millions de personnes en France, soit environ 10% de la population active.
Enfin, un aspect important compte tenu du solde de notre balance commerciale depuis de très nombreuse année, cette industrie est particulièrement appréciée à l’étranger.
Effectivement, le secteur est très exportateur, avec un chiffre d'affaires à l'exportation de plus de 70 milliards d'euros en 2020. La France est notamment reconnue pour la qualité de ses produits alimentaires, comme le vin, le fromage et la viande, et pour sa diversité culinaire.
Le développement du secteur s’est d’ailleurs accompagné d’un signe qui ne trompe pas, la multiplication d’écoles spécialisées dans différents métiers de la filière.

FMS, une école pour former des experts de la food industry !

Parmi la jungle des écoles de commerce à Paris, FMS sort du lot.
En effet, derrière ces trois lettres qui signifie Food Management School, se trouve la première école de commerce et de management spécialisée dans le domaine du food business.
A travers des cursus qui vont de bac+1 à bac+5 et une pédagogie résolument tournée vers le monde professionnel, l’école de food management forme de véritables experts du monde culinaire. Que ce soit par des stages (de 2 à 6 mois par an) ou par le biais de l’alternance les étudiants sont immergés régulièrement dans les problématiques réelles du secteur de l’agroalimentaire.
L’originalité des formations proposées est de réunir au sein d’une même filière des disciplines liées à l’entreprise et au monde de la cuisine. L’objectif étant de former des managers, commerciaux, acheteurs, gestionnaires et des entrepreneurs de haut niveau dans toutes les branches des métiers du Food Business, dans le cadre d’un cursus en Management des Industries alimentaires.

Un besoin de personnel très qualifié…

C’est pour conserver cette importance tant sur le plan national qu’international que le secteur de l’agroalimentaire français est, et sera encore dans les années à venir, un recruteur important dans le pays.
Force est de constater que les profils recherchés, en dehors des techniciens qui prennent en charge l’aspect production, sont des cadres, issus de formations agroalimentaires qui permettent d’acquérir des qualités entrepreneuriales.
En effet, on peut mettre en avant l’importance de la dimension marketing pour détecter et suivre les envies d’un consommateur « zappeur » dont les goûts évoluent rapidement au grés des tendances qui viennent du monde entier ; ou encore pour savoir négocier avec des distributeurs ou autres partenaires de la supply chain afin de valoriser une marque. Les aptitudes à la gestion deviennent incontournables pour savoir fixer un juste prix qui doit à la fois convenir aux consommateurs, permettre à l’entreprise de vivre et être cohérent vis-à-vis de la concurrence. Tout ça dans un monde numérique où pourtant la dimension humaine ne doit pas être oubliée.
Ce ne sont là que quelques exemples des compétences que doivent inculquer les formations des futurs professionnels du food business comme le fait FMS.

… Pour faire face aux nombreux défis…

Il y a plusieurs défis auxquels l'industrie agroalimentaire en France est confrontée. Des défis qui concernent tous les niveaux du marché : la demande, l’offre ou encore l’environnement.
Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité de ce qu'ils mangent et sont prêts à payer plus cher pour des produits de qualité supérieure. Cela signifie que les entreprises agroalimentaires doivent être en mesure de répondre à cette demande en proposant des produits de qualité supérieure cumulé avec des tendances comme le bio ou le local. Mais en parallèle les entreprises du secteur doivent également faire face à la pression sur les coûts.
La concurrence dans le secteur est féroce, et les entreprises sont sous pression pour réduire les coûts tout en maintenant la qualité de leurs produits. Cela peut être difficile à concilier.
On peut également citer les enjeux environnementaux avec l’obligation réduire son impact sur l'environnement, que ce soit en termes de consommation d'énergie, de gaspillage alimentaire ou d'utilisation des pesticides.
Enfin, l’actualité nous a malheureusement récemment rappelé les problèmes de sécurité alimentaire qui peuvent survenir de façon dramatique.

Historiquement, le secteur de l’agroalimentaire constitue une des forces de la France à travers le monde. Pour le rester, ça demande aux professionnels du milieu de savoir faire face à une situation de crise inédite et protéiforme.