En effet, c’est ce dimanche 30 septembre que l'accord, qui portera le nom d'AEUMC (Accord Etats-Unis – Mexique – Canada), est né.
Pour entrer en application, ce nouvel accord commercial, même signé par le président Donald Trump, le Premier ministre Justin Trudeau et le président mexicain sortant Enrique Peña Nieto, doit encore être ratifié par les Parlements des trois États.
Si le Mexique et les Etats-Unis s’étaient entendus sur un compromis dès août, les négociations entre les Canadiens et les Américains étaient nettement moins avancées. C’est notamment sur le système dit de la "gestion de l'offre", qui contrôle la production et le prix du lait et de la volaille, et assure des revenus stables aux agriculteurs canadiens grâce à des quotas annuels et des taxes à l'importation atteignant 275%, que le désaccord entre les 2 pays était le plus fort.
Le gouvernement de Justin Trudeau a finalement accepté d'assouplir son principe.
L’accord prévoit d’offrir aux États-Unis un accès à environ 3,5% du marché laitier canadien, évalué à 16 milliards de dollars, tout en protégeant le Canada d'éventuels tarifs douaniers automobiles.
Washington et Ottawa se sont également mis d’accord pour que le nouveau traité commercial, contienne un chapitre sur l’environnement, une première depuis la création de l’Alena en 1994, et conserve l’exception culturelle, deux thèmes très chers aux Québécois.