Une forme de communication qui ne date pas d’hier…
L’idée d’utilisé l’objet comme support de communication n’est pas nouvelle. Dès la fin du 18ème siècle, d’abord en Angleterre avec les bagues à cigares customisées à l’effigie de marque, puis en France avec Aristide Boucicaut qui glissait dans le cabas des ménagères qui venait dans son magasin « Au bon marché » de petits échantillons de produit. Un peu plus tard, en 1918 apparait le premier stylo publicitaire grâce à un américain, monsieur Parker.
En revanche le réel développement du concept est attribué au groupe américain Procter et Gamble, qui en 1958 utilise le cadeau dans ses produits lessiviers pour faire parler de lui.
L’engouement pour ce moyen de communication ne commencera à décliner qu’à la fin des années 80, début 90, notamment à cause d’une impression de gaspillage mais aussi d’une banalisation du phénomène.
Relégué à une place de moyen secondaire, ou en complément d’un autre dispositif, l’objet publicitaire avait perdu de sa superbe jusqu’au début des années 2010.
Goodies or not goodies ? Ce n’est plus vraiment la question !
Selon une enquête de la Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet (2FPCO), 75 % des français disent se souvenir de la marque inscrite sur un objet. Encore mieux 95 % disent conserver et 67 % utiliser l’objet en question.
Des chiffres qui laissent rêveur en ces temps où les organisations souhaitent créer du lien et ne pas se faire oublier d’un public jugé trop « lointain ».
Avec un poids supérieur à certains grands médias (4ème média dans les préférences des annonceurs) et un montant total d’environ 34 milliards d’euros dans le monde, les goodies ont retrouvés une place importantes dans les stratégies de communication des entreprises.
En effet, au-delà de la suprématie de la communication digitale, l’objet publicitaire correspond aux objectifs d’une tendance importante du marketing du 21ème siècle : créer du lien avec le client, le fidéliser et améliorer l’expérience dans l’acte d’achat.
Dans une société où l’image est importante, le cadeau publicitaire joue double rôle : d’abord au moment de sa remise au client, le plaisir de recevoir un cadeau est, quel que soit la culture, un moment qui marque une relation, qui fait plaisir.
Ensuite, cet objet du quotidien, qui porte le logo de l’entreprise, son slogan, un message, sera manipulé régulièrement par le client et permettra de laisser une trace permanente dans l’environnement quotidien de ce dernier.
En douceur, sans pression, l’objet publicitaire est le moyen de rester de façon subtile dans l’esprit du consommateur.
A chacun son objet…
Si l’objet publicitaire est, comme toute publicité, utilisé pour faire passer un message, il devient également le reflet des valeurs de l’organisme qui le distribue. D’où l’importance à accorder au choix du « bon » objet !
On bien loin du temps des pin’s, autocollants, ou porte-clé de qualités souvent médiocre… Aujourd’hui il existe une multitude de produits support de communication.
Du plus simple comme le briquet (qui a toujours beaucoup de succès) ou encore le ballon de baudruche, au plus sophistiqué comme la clé USB, la batterie externe ou le pointeur laser, il n’y a que l’embarras du choix.
Dans l’idéal et pour répondre aux objectifs marketing liés à l’utilisation de ce type de communication, l’objet doit être adapté à l’image de l’entreprise, utile et/ou pratique, durable et beau si possible.
On veillera également à ne pas lésiner sur la qualité du support, un manque sur cet aspect peut être transférer sur les produits que commercialise l’entreprise.
Il y a donc un véritable travail d’analyse à faire en amont pour trouver l’objet qui correspondra le mieux à l’ensemble des informations que doit diffuser l’objet.
Une jungle de prestataires…
L’engouement pour les goodies dans les stratégies de communication a très vite été perçu sur le marché comme une opportunité d’activité et a ainsi donné lieu à la création d’un grand nombre d’acteurs. Aujourd’hui on dénombre un peu plus de 2 500 entreprises qui œuvrent dans le domaine.
Certaines sociétés apparaissent plus compétentes que d’autres en proposant un accompagnement complet. Comment s’y retrouver ?
Prenons l’exemple de l'entreprise Giffits. Présente sur le marché depuis plus de 20 ans, Giffits est une boutique en ligne d’objets publicitaires qui propose la prise en charge d’un projet de communication par l’objet de A à Z. Conseils personnalisés pour le choix de l’objet, un service graphique qui s’occupe de procurer un design de qualité et un choix parmi plus de 100 000 idées de produits de qualité.
La proposition d’une prestation complète est sans aucun doute un gage de sécurité qui permet de faire un choix de prestataire.
La dimension internationale de la société représente également une sécurité au niveau du sérieux et des compétences proposées. Si nous gardons le même exemple, créée en 1998, Giffits est devenue l’un des leaders européens du secteur, signe incontestable d’un partenaire fiable.
… mais une réglementation strict !
Si le marché est constitué d’un très grand nombre de prestataires, le secteur n’est cependant pas en dehors de toutes législation, au contraire…
Les entreprises qui fournissent des objets publicitaires sont encadrés par une règlementation très stricte. L’objectif est de les obliger à respecter les normes de fabrication pour protéger aussi bien les consommateurs que l’environnement par rapport au produit proposé en cadeau.
Citons pour exemples, la norme ROHS qui date de 2013 et qui vise à limiter l’usage de produits dangereux (plomb, mercure, chrome et cadmium) dans la conception d’équipements électriques et électroniques ; la norme REACH de 2007 qui protège des risques sur l’usage de produits chimiques et offre une meilleure protection pour l’environnement et pour l’utilisateur ou enfin la certification PEFC qui concerne uniquement les produits en bois pour garantir que le bois utilisé provient de forêts exploitables…
D’autres aspects réglementaires interviennent également à des niveaux différents, comme par exemple la fiscalité, les biens destinés à être remis en cadeau sont susceptibles d’être soumis à la TVA déductible. Depuis juin 2016, le seuil de déductibilité de la TVA est fixé à 69 € TTC.
Dans une société où le sentiment de publiphobie gagne toujours plus de terrain, les objets publicitaires restent toujours aussi bien accueillis par le public. Que ce soit pour gagner en notoriété, fidéliser, récompenser ou encore améliorer l’expérience client, l’utilisation de goodies est le seul média qui permet de communiquer en échange d’un « merci » de la part de la cible !