Le casino en ligne se porte bien !
En effet, depuis son apparition au milieu des années 1990 avec des sociétés comme Gaming Club Casino ou Intercasino, le marché des casinos en ligne ne connaît pas vraiment la crise. Un secteur en constante évolution avec une augmentation régulière des joueurs et donc du chiffre d’affaires, pour un marché estimé aujourd’hui à plus de 60 milliards d’euros au niveau mondial. Certains experts prédisent le passage de la barre des 90 milliards d’ici 2023.
Si le développement des jeux en ligne est certes dû en partie à l’intérêt que porte le public aux jeux d’argent, c’est aussi grâce aux évolutions techniques qui ont permis de proposer une offre toujours plus qualitative, notamment avec la 4 G et la 5 G, d’une sécurisation croissante des transactions et enfin d’un assouplissement de la législation dans de nombreux pays.
Le cas de la France, un paradoxe multiple…
La France nourrit un grand paradoxe vis-à-vis des casinos en ligne. En effet, dans l’Hexagone, les jeux d’argent et de hasard sont la chasse gardée de l’Etat. Interdit depuis 1836, mise à part quelques exceptions, ce n’est qu’en 2010 que ce secteur d’activité s’ouvre à la concurrence. Ouverture uniquement pour les jeux en ligne et accompagnés d’une régulation très coercitive. D’ailleurs, ne sont concerné que les paris hippiques et sportifs ou encore le poker.
Le Casino en ligne reste lui interdit par la loi à ce jour. En France, depuis juin 2020, c’est l'Autorité nationale des jeux (ANJ) qui constitue l’autorité nationale référente de ce secteur d’activité et qui délivre les autorisations.
C’est un paradoxe car la France est pourtant un pays de joueurs ! Selon l’ANJ, un français sur deux joue ! Ces derniers, doivent alors, pour assouvir leur envie de casino, se rendre sur des sites qui sont localisés dans des pays étrangers où la législation est plus souple (Malte, Gibraltar par exemple). Selon une étude récente ils seraient près de 1.4 millions de joueurs à fréquenter ces casinos en ligne étrangers.
Paradoxe également par rapport à la position de plusieurs de nos voisins européens qui eux ont fait le choix d’autoriser cette activité (Belgique, Italie, Espagne…).
Et enfin, paradoxe car, bien que prohibé, les casinos en ligne poursuivent leur ascension dans l’Hexagone.
Une offre étrangère et illégale à portée de clic…
Au niveau mondial il y aurait actuellement plus de 2000 sites de casino en ligne en fonction. Selon des informations issues du syndicat des casinos traditionnels « Casinos de France » et de l'association d'opérateurs de jeux en ligne agréés (AFJEL), il en y aurait actuellement plus de mille accessibles depuis l'Hexagone. Sur plus de 200 d’entre eux il est même possible d'ouvrir un compte. L’embarras d’un choix pas facile à faire !
Effectivement, devant cette offre pléthorique, la difficulté pour le joueur français est de bien choisir la plateforme sur laquelle jouer. Entre les sites en langue étrangère, les sites illégaux sur lesquels l’arnaque est de rigueur, il n’est pas évident de ne pas se tromper.
Heureusement, il existe maintenant de nombreuses aides sur la toile qui expliquent le b.a.-ba dans la sélection du bon casino en ligne : les erreurs à ne pas commettre, les critères de choix à retenir, des comparatifs sur la qualités du design, sur les jeux proposés mais aussi sur les statistiques de gain. Une aide qui peut s’avérée importante avant de miser le moindre euro.
... et doper par la pandémie !
Si la crise du Covid-19 a entraîner des difficultés économiques dans de nombreux secteurs d’activité, tous les observateurs sont unanime pour dire que ça été l’effet inverse sur l’industrie des jeux de hasard et d’argent. La pandémie a incontestablement entraîné une augmentation importante des transactions dans les casinos en ligne à l’échelle mondiale.
Il est aisé de comprendre que les mesures de confinement ont eu pour corollaire une migration des activités « hors ligne » vers les solutions « en ligne ». La tendance se remarque également dans les pays où le jeu en ligne est prohibé dont la France ou encore la Grande-Bretagne.
Mais au-delà des amateurs de casinos « physique » qui ont trouvé refuge sur le web, le confinement a également été l’occasion pour beaucoup d’essayer une ou plusieurs activités en ligne pour la première fois.