Le e-commerce et l'international oui mais... !

Par Le 2018-12-27

Selon la FEVAD le marché du e-commerce en France pèsera presque 82 milliards d’euros en 2018 et enregistre une croissance d’environ 15 % par rapport à 2017 ! Si ces chiffres peuvent paraître impressionnants, il peut être intéressant de les mettre en perspective avec le chiffre d’affaires mondial du commerce sur internet qui en 2017 représentait 2 304 milliards de dollar, avec une progression de plus de 24 % par rapport à l’année précédente !

Ce préambule quantitatif permet de comprendre pourquoi l’une des priorités des e-commerçants français est de se développer à l’international ! Cette tentation est d’autant plus grande que dans la pratique un site internet est par rapport à la technologie de toute façon international.

Effectivement, internet n’a pas de frontière et une fois en ligne, un site est potentiellement accessible de n’importe où sur la planète. Et pourtant...

Il serait bien trop facile de penser que puisque j’ai un site de e-commerce je fais automatiquement de l’international.
Essayons de comprendre pourquoi !

D’après une étude récente du cabinet britannique OC & C avec Google, les sites e-commerce français ne sont pas encore assez internationalisés. Il apparaît que les cybermarchés français n’affichent que 15% de clientèle étrangère. Leurs homologues britanniques sont largement plus globalisés, de même que les sites allemands ou américains.

L’internationalisation d’une activité marchande, en e-commerce ou non d’ailleurs, repose sur un maître mot : ADAPTATION.

En effet, l’adaptation est la base de toute stratégie marketing international.
Précisons un peu les choses !

Si la technologie internet est quasiment présente sur toute la planète (en octobre 2018, il y a près de 4,2 milliards d'internautes dans le monde, soit plus de la moitié (55%) de la population mondiale et plus 7 points par rapport à octobre 2017). Mais les ressemblances s’arrêtent là.

Derrière l’écran de la globalisation largement mis en avant et d’une supposé homogénéisation des comportements, il est facile de constater qu’un consommateur (ou e-consommateur) français ne ressemble pas à un consommateur brésilien ou russe !
Mode de consommation, besoin, motivation, façon de payer, niveau de prix et surtout la langue... sont autant de paramètres qui demandent à pris en compte pour développer son site e-commerce.

Prenons l’aspect le plus évident, la barrière de la langue. La langue d’un site internet doit obligatoirement être compréhensible par la population du pays ciblé !
Si la raison est simple à comprendre, l’adaptation du site à différentes langues est elle beaucoup moins évidente.
En effet, comment faire pour être compréhensible par un maximum de personnes dans le monde ? Une version de site par pays paraît une solution difficile et couteuse pour le e-commerçant. Il peut néanmoins être intéressant de travailler sur les langues les plus parlé statistiquement dans le monde. Le Chinois (en locuteur natif) est la langue la plus parlé mais ne correspond qu’à une zone géographique restreinte ; l’Espagnol et l’Anglais regroupe à elle deux plus de 800 millions de personnes dans le monde (à titre de comparaison la France c’est 76 millions).

Après il y a le côté technique pour évidemment envisager cette adaptation ! Sauf à avoir le personnel qualifié à disposition, pour la refonte en anglais de votre site internet, vous pouvez faire appel à une agence react native qui s'occupera de tout !

L’adaptation de la langue n’est qu’un exemple, mais sans doute le plus important dans l’internationalisation d’une activité de e-commerce.

Le plus important à comprendre c’est de ne pas tomber dans l’illusion de l’aspect « international » qui colle à un site de e-commerce. Certes, par définition il l’est, mais il est absolument certain qu’au-delà de l’aspect linguistique abordé dans ce billet, c’est l’ensemble du mix marketing du e-marchand qui doit être adapté pour espérer prospérer en dehors de nos frontières !