Des perturbations économiques et financières incontestables !
Selon une projection de la Banque Mondiale, le changement climatique va obliger 216 millions de personnes à migrer à l'intérieur de leur pays avant 2050. En raison d’épisodes météos hors normes, de l'élévation du niveau de la mer et d'autres facteurs liés au climat, des flux migratoires climatiques vont voir le jour dès 2030. Phénomène qui s'étendra et s'intensifiera par la suite.
Dès lors on peut comprendre le danger pour les économies mondiales.
Pour le « Network for Greening the Financial System » (NGFS) il y a deux types de risques à considérer.
Des risques physiques…
D’abord, les risques physiques tels que les dommages aux infrastructures et leur conséquence financière. Les événements météorologiques extrêmes, tels que les ouragans, les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt, deviennent plus fréquents et plus intenses. Ces catastrophes naturelles entraînent des coûts élevés pour les particuliers, les entreprises et les gouvernements, notamment en termes de pertes de vies humaines, de destruction de biens, de pertes de récoltes et de coûts de reconstruction qui doivent trouver un financement.
L’ONG britannique Christian Aid estime que le réchauffement climatique avec ses catastrophes naturelles, a déjà coûté plus de 150 millions d’euros en 2021 dans le monde. En 2022, rien que pour la France, le chiffre serait de plus de 10 milliards d’euros.
… et de transitions
Ensuite il y a les risques de transition tels que les changements de politique liés au processus d'ajustement vers une économie à faible émission de carbone. Ces risques peuvent inclure des pertes d'emplois dans des secteurs tels que les énergies fossiles, une diminution de la valeur des actifs liés aux énergies polluantes et une augmentation des coûts pour les entreprises et les consommateurs qui cherchent à se conformer aux nouvelles réglementations et normes environnementales.
Le management d’une organisation dans un tel contexte se complexifie et nécessite des compétences spécifiques. C’est le rôle des « risk managers » qui se doivent d’intégrer le paramètre « climat » dans la stratégie globale de l’entreprise.
Le particulier, gestionnaire de son patrimoine, est soumis aux mêmes incertitudes dans ses choix de vie et notamment d’investissement.
L’importance de l’information dans un environnement instable
La prise de décision dans un environnement rendu fragile par des variables climatiques difficilement prévisibles, impose le besoin de s’informer.
Sites spécialisés, généralistes, gratuit ou payant, le web propose une multitude de solutions pour suivre l’actualité, s’informer pour prendre de bonnes décisions.
Envie d’investir ?
Prenons l’exemple d’un particulier qui souhaite trouver une solution pour épargner et éventuellement investir en bourse. Un choix délicat à moyen et/ou long terme qui nécessite non seulement de bien connaître les produits mais aussi de suivre une actualité précise qui permet une certaine visibilité.
Pour cela, le web propose des supports du type MoneyRadar qui permet au quidam de s’informer sur deux aspects. Non seulement le site diffuse une information sur les produits financiers tels que l’Assurance-vie, le PEA, les cryptomonnaies mais aussi sur l’actualité liée à ses produits : Economie à l’échelle nationale et internationale, tendances sociétales, vie des entreprises…
L’objectif étant de permettre à un particulier de pouvoir prendre une décision d’investissement en connaissance de cause. Il est intéressant d’en apprendre plus sur MoneyRadar.org en visitant leur plateforme.
L’information est donc un des instruments qui permettent d’atténuer les risques. Encore faut-il que le phénomène soit prévisible…
Perturbations climatiques = incertitudes
En revanche il est évident que le changement climatique ne se laisse pas si facilement appréhender ! Certes, des organismes spécialisés comme le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ont pour mission de mettre à disposition des gouvernements des données scientifiques qui aident à orienter les décisions à l’instauration de politiques d’atténuation des changements climatiques. Malgré cela, si on connaît bien les éléments externes propre à l’activité humaine qui influent sur le climat, ce dernier a lui-même une variabilité naturelle avec un caractère aléatoire difficile à prévoir.
Les conséquences économiques sont, elles, une réalité à laquelle doivent faire face les politiques qui suivent les évolutions. De nombreuses études permettent d’essayer, à partir de constats et de modélisations, d’anticiper et de prévenir les risques. Une information que les pouvoirs publiques rendent disponible à la population, comme par exemple avec les dossiers réalisés par la Direction générale du Trésor. En lire plus.
Cependant, les acteurs politiques, économiques et financiers font état de nombreuses lacunes en matière de données, qui entraveraient leur prise en compte des risques liés au climat.
Le manque de données prospectives (trajectoires d'émissions des entreprises par exemple) est problématique du fait de la forte non-linéarité des perturbations.
Dans un avenir proche, le changement climatique impose des défis d’une importance majeure pour toutes les économies du monde. Evolution vers des énergies propres et durables, soutenabilité de certaines filières, migration de procédés industriels émetteurs de gaz à effet de serre… Cependant, l’envergure de ces projets ne doit pas occulter que le changement climatique a déjà marqué de son empreinte définitive l’ensemble des sociétés.