Le terme de « bien public mondial » n'est devenu d'usage courant dans les milieux académiques que dans les années 1990. Charles Kindleberger, l'un des auteurs pionniers en la matière, définit les biens publics mondiaux comme « l'ensemble des biens accessibles à tous les États qui n'ont pas nécessairement un intérêt individuel à les produire » ou a les prendre en charge. Il cite comme exemples de biens publics mondiaux l'existence d'un système monétaire stable, un régime commercial ouvert, des changes fixes, une monnaie d'échanges internationale, ou encore l'existence d'un prêteur international en dernier ressort. On pourrait ajouter, dans le domaine de l'environnement, la préservation de la couche d'ozone, ou la réduction des gaz à effet de serre, le problème du réchauffement climatique, la pollution des océans ou les pluies acides par exemple. Puis sera invoqué comme bien public mondial le maintien de la paix dans le monde.