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La résistance du support papier !

Le 2017-05-30

Selon un sondage IPSOS de 2016, l’imprimé publicitaire est le troisième média investi par les annonceurs en 2015, en croissance de 2% selon les derniers chiffres de l’IREP. Une tendance qui reste vraie en 2016 où l’imprimé Publicitaire confirme sa puissance au sein du marché publicitaire français.
Quelques chiffres significatives : 70% de français disent lire des imprimés chaque semaine, une audience comparable aux grands médias traditionnels. Pourquoi cet intérêt : Les prospectus sont plébiscités comme support prioritaire d’aide aux courses ! 9 Français sur 10 sont sensibles à la promotion, la recherche de « bon plan » reste donc une priorité. Une attente à laquelle répondent les prospectus puisque 94% des Français les trouvent utiles pour avoir une vision rapide et complète des promotions du moment. Pour 76% des Français, l’Imprimé Publicitaire facilite la préparation des courses. 
Mais cet engouement n’est pas que français !
Malgré l’avènement du « tout numérique » dans le monde pour 60 % des Européens, le prospectus est leur média favori. Certes les disparités sont fortes !
Les plus gros lecteurs sont les Néerlandais, qui sont 80 % à en faire leur support préféré. Les Autrichiens se classent deuxième (70 %) et les Français arrivent en 4ème position (70% tout de même). Ceux qui se repoussent le plus ? Les Britanniques et les Italiens.
Les Français en lisent 16 chaque semaine, quand la moyenne se situe à 12. Ils n’égalent tout de même pas les aficionados de cette publicité : les Hollandais en dévorent 36 chaque semaine, et les Norvégiens 31.
L’Allemagne est de loin le plus important distributeur de ces publicités avec près de 30 milliards de prospectus glissés dans les boites aux lettres chaque année. Deuxième sur le podium, l’Hexagone est le deuxième plus gros distributeur de prospectus avec un peu plus de 20 milliards d’imprimés publicitaires. Bref, l’imprimé publicitaire à encore de beaux jours devant lui !

Néanmoins, si ce média parait simple d’utilisation, ce n’est pas forcément le cas…
L’imprimeur apparaît comme un partenaire indispensable pour les entreprises dans leurs stratégies de communication. Et le choix de cette dernière ne doit pas se faire au hasard. Une tendance se dégage ces dernières années, c’est celle des imprimeries en ligne. Véritable prestataire de service, ils proposent toute une palette de services de la simple impression de document à un accompagnement complet dans la création de tous types de supports. Parmi les nombreuses entreprises présentent sur ce marché, je prendrai un exemple : les grandesimprimeries.com. Créée en 2005, cette société enregistre aujourd’hui plus de 150 000 commandes. Une offre très large d’impression pour l’entreprise : Flyers, prospectus, catalogue, banderole, affiche, auto-collant…. L’avantage se trouve aussi dans l’accompagnement personnalisé à toutes les étapes de la démarche de création et dans la simplicité d’utilisation du support en ligne. Par exemple : Impression dépliant 3 volets www.lesgrandesimprimeries.com.
En répondant à l’ensemble des questions qui guide l’utilisateur dans la conception de son support, on obtient un devis précis et personnalisé.
Lesgrandesimprimeries.com avait d'ailleur déjà fait l'objet d'un article sur le blog du Dico pour la qualité de ses services (à lire en cliquant ci-après : Imprimerie )

Si le "tout dématérialisé" peu paraître séduisant, la tendance pour les annonceurs est aujourd’hui à maintenir un lien physique, matériel avec leurs clients. Il peut s’agir de PLV, de lieux de rencontres (magasins, foires, salons…), mais également tout simplement de supports imprimés, comme un simple flyer, un dépliant ou un objet publicitaire qui maintien la marque dans le quotidien du consommateur. La véritable révolution du 21e siècle pour l’écrit et la reproduction imprimée n’est pas forcément dans l’apparition de nouveaux médias numériques qui montre aussi ses limites, l’enjeu se situe plutôt dans la capacité de l’imprimeur à modifier les services qu’il propose et à intégrer les compétences et le savoir-faire qui lui permettront d’être en adéquation avec les attentes de ses clients.

Le fret routier "s'ubérise" !

Le 2017-05-23

Le terme « ubérisation » n’est pas près de disparaître des médias et du vocabulaire socio-économique !
En effet, après un début très discret en décembre 2016, la société UBER se lance officiellement sur un nouveau créneau, celui du transport routier de marchandises. Si la nouvelle plateforme « Uber Freigth » est opérationnelle depuis le 26 décembre dernier, le véritable lancement s’est fait en avril 2017.
Uber freight est une application pour smartphone qui s’utilise sur le même principe qui a fait le succès de la société américaine : Rapprocher l’offre et la demande du secteur du transport de marchandises. Concrètement elle met en relation chauffeur de poids lourds et clients potentiels chargeurs.
Certes, le concept est moins novateur que pour le secteur du transport de la personne. On a déjà, effectivement, sur le marché du fret routier un système de « marketplace » logistique qui utilise le même principe. Mais l’arrivée du géant américain sur ce marché risque tout de même de perturber les habitudes. En proposant un accès direct aux besoins des chargeurs, cette application remet en question le rôle des grands « Freight Forwarders » en permettant aux petites structures de jouer un rôle plus conséquent sur ce secteur d’activité.
Enfin pour se positionner sur le marché, Uber promet une facturation et un paiement en quelques jours et sans frais, la pratique étant plutôt à 30 jours au mieux, et même un dédommagement en cas de retard de la part du client.
Pour l’instant l’innovation n’est présente qu’aux Etats-Unis.
Il est intéressant de rapprocher ce lancement de l’acquisition qu’a pu faire Uber à l’automne dernier, la société américaine OTTO. Rappelons qu’OTTO a créé un kit qui permet de rendre n’importe quel camion autonome ! Un test de livraison avait d’ailleurs été effectué avec les bières Budweiser durant laquelle le chauffeur n'était intervenu que pour les manœuvres au départ et à l’arrivée du trajet. (voir l'article du Dico sur ce sujet : http://www.glossaire-international.com/blog/uber-et-ses-camions-sans-chauffeur.html).

Il est fort à parier qu’UBER propose à moyen terme une offre qui risque de révolutionner le secteur de la logistique.

 

 

La Chine ressuscite la "Route de la Soie" !

Le 2017-05-21

Quand on parle des origines du commerce international, on a beaucoup de difficultés à dater les premiers échanges entre nations. Incontestablement la « Route de la Soie » qui désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe qui remonte à plus de 2000 ans avant notre ère, fait partie de cette histoire.
C’est cette route mythique qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène « commerce international ».
Le 14 mai dernier, la Chine ouvrait à Pékin un sommet de deux jours consacré au projet de nouvelle Route de la soie. Connu sous le nom projet OBOR (« One Belt, One Road »), ce projet titanesque englobe 68 pays représentant 4,4 milliards d’habitants et 40 % du PIB mondial.
A travers ce projet, la deuxième puissance économique mondiale aspire à moderniser les réseaux commerciaux entre l’Europe et la Chine, tout en investissant au passage dans toutes les régions (Asie, Moyen-Orient et Afrique), qui peuvent se trouver sur le tracé virtuel de cette "route de la soie", version XXIe siècle.
Grâce à l’OBOR avec1 000 milliards de dollars d’investissements déjà promis dans des projets autoroutiers, énergétiques, ferroviaires et portuaires et plusieurs trillions encore à investir, la Chine cherche à tisser des relations privilégiées avec l’Eurasie comme avec l’Afrique.
Ce sommet qui a duré 2 jours, s’est achevé sur une déclaration commune signée par 30 pays. Vingt-neuf chefs d’État et de gouvernement étaient présents, dont Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, et une centaine de pays étaient représentés. La Chine a annoncé à l’issue du sommet que 68 pays étaient désormais officiellement associés au projet, et que 270 accords de coopération avaient été signés. Le président Xi Jinping compte faire de ce sommet un rendez-vous annuel au même titre que Davos.
Grand absent (ou quasi-absent) des débats, l’Union européenne !
L’UE, méfiante sur les raisons et conséquences d’un tel projet n’a envoyé qu’un petit nombre de chefs de gouvernement et n’a pas signé la déclaration finale commune. 
La réalisation de ce programme, que certain n’hésite pas à comparer à un plan Marshall mondial du 21ème siècle, entraîne des craintes sur l’hégémonie d’une supra-puissance économique, la Chine, comme ce fût le cas avec les Etats-Unis en son temps.

Affaire à suivre….

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Etats-Unis / Chine, « je t’aime moi non plus… »

Le 2017-05-13

Après avoir menacé la Chine des pires représailles économiques, les avoir désignés comme un ennemi des Etats-Unis, il semble que le Président américain a décidé de mettre de l’eau dans son vin !
En effet, selon l’AFP, Washington et Pékin ont conclu dans la nuit de jeudi à vendredi un accord commercial dans plusieurs domaines, de l'agroalimentaire à la finance.
Selon le texte, le géant asiatique autorisera d'ici la mi-juillet les importations de bœuf américain. Pékin avait déjà envisagé en septembre une levée partielle de son embargo, mis en place en 2003, sur la viande bovine américaine. En contrepartie, a cette même date, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils autoriseraient les importations de volaille cuisinée chinoise.
Pékin a également accepté de prévoir des directives permettant aux services américains de paiement par carte « de commencer le processus d'obtention de licence » dans un secteur où le système de paiement du chinois UnionPay est en position de quasi-monopole.
Cette entente constitue une relative surprise sur la planète « commerce international » avec un Donald Trump qui avait opté depuis le début de son mandat pour la confrontation avec la Chine de Xi Jinping.
Cependant devant les objectifs annoncés, le Président américain devait atténuer les tensions entre les géants mondiaux. Rappelons qu’il s'est engagé début 2017 à agir pour réduire le déficit commercial abyssal entre les deux premières puissances mondiales, qui a atteint près de 350 milliards de dollars en 2016.
Il est annoncé que les négociations vont se poursuivre et s'étendre sur d'autres secteurs.

Si ce rapprochement ne peut être qu'un signe favorable pour l'économie mondiale, il faut quand même précisé que cet accord ne concerne pas les domaines économiques "sous tension" entre les deux pays, comme par exemple l'automobile ou l'acier. 

A bon entendeur...

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Le SMIC, tous les pays ne sont pas égaux !

Le 2017-05-12

Le Dico souhaite faire un point sur une donnée économique clé et souvent mise en avant par les politiciens, je veux parler du SMIC.
Malgré les critique, saviez-vous que le salaire minimum français est un des plus haut du monde ?
Avant les chiffres faisons un petit rappel sur les origines du Salaire minimum interprofessionnel de croissance :
le SMIC n’est pas si ancien que ça. Le concept d’un salaire minimum est apparu en 1950 suite à plus d’une décennie de blocage des salaires. C’est dons sous la 4ème république qu’est né le SMIG qui signifiait Salaire minimum interprofessionnel Garantie. Ce n’est qu’en 1970 que le « G » se transforme en « C » comme « Croissance ».
Revenons-en à notre thématique, l’international. Comme je le disais, le SMIC français, avec ses 9.76 euros de l’heure, est un des plus haut du monde.
Petit tour d’horizon du salaire minimum à travers la planète (source Fondation Hans Böckler) :

1.       Australie : 11.89 euros

2.       Luxembourg : 11.27 euros

3.       France : 9.76 euros

4.       Allemagne : 8.84 euros

5.       Royaume-Unis : 8.79 euros

6.       Japon (moyenne pondérée des salaires minimums régionaux) : 6.85 euros

7.       Etats-Unis : 6.55 euros

8.       Espagne : 4.29 euros

9.       Grèce 3.35 euros

10.   Turquie : 2.73 euros

11.   Hongrie : 2.35 euros

12.   Bulgarie : 1.42 euros

13.   Brésil : 1.10 euros

14.   Russie : 0.58 euros

N’oublions pas que pour un grand nombre de pays la notion de salaire minimum n’existe pas et il ne faut pas aller très loin pour ça : Italie, Autriche, Finlande ou encore Danemark….

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Le marché chinois du smartphone ... est vraiment chinois !

Le 2017-05-09

Quel est la particularité du marché chinois des smartphones ? C’est le seul sur lequel parmi le trio de tête on ne trouve pas Apple et/ou Samsung !
Effectivement, le trio de tête de ce marché tant convoité est exclusivement… chinois !
Dans l’ordre on trouve : Huawei (20 % de part de marché), Oppo (18.2 %) et enfin Vivo (14.1 %). A signaler qu’Huawei vient juste de reprendre sa position de leader qu’il avait perdu depuis quelques mois.
Apple poursuit, lui, son recul puisque le constructeur de l'iPhone n'a plus que 9,2 % de part de marché en Chine (il avait 13 % un an plus tôt), tandis que Samsung disparait du TOP 5 de ce marché.
Le marché chinois, de par sa population, représente un potentiel énorme, même si depuis le début de l’année les ventes de smartphones n’ont progressé que de 0.8%. Avec 104 millions de mobiles vendus, la Chine restera de toute façon le premier marché mondial encore pour longtemps.

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E.Macron président..., les réactions de l'étranger.

Le 2017-05-08

Voici la France avec un nouveau président, le 8ème de la cinquième république. Un nouveau président de la République est toujours un moment fort dans la vie d’un pays. Le Dico du commerce international voulait aborder cet événement à travers sa thématique, c’est-à-dire l’aspect international.

La place de France sur l’échiquier mondial fait que le nouveau président, Emmanuel Macron, influencera incontestablement les relations internationales au sens large du terme. Faisons un petit tour d’horizon des réactions étrangères face à cet événement :

  • Les Etats-Unis : Donald Trump à rapidement, par un tweet, félicité E. Macron pour sa large victoire et lui a signifié son empressement de travailler avec lui. Rappelons que jusque fin avril, le président américain avait prédit une large victoire de M. Le Pen….
  • L’Allemagne : Angela Merkel a été la première chef de gouvernement à lui téléphoner dimanche soir. Elle a félicité « la campagne en faveur d'une Union européenne unie et ouverte sur le monde » et trouve donc un soulagement dans l’élection du nouveau Président. Cependant, âgée de 62 ans, la Chancelière allemande court le risque d'incarner une Europe du passé, incapable de se réformer et de répondre aux peurs de citoyens tentés par le vote populiste, face au nouveau président français de 39 ans, qui incarne l'avenir et l'audace.
  • Grande-Bretagne : Emmanuel Macron s'est également entretenu par téléphone avec Theresa May dès dimanche soir. La Première ministre britannique a « félicité chaleureusement » le nouveau président français , et les deux dirigeants ont parlé « brièvement » du Brexit, selon un communiqué de Downing Street. La presse britannique s’attend à un « négociateur » difficile vis-à-vis du Brexit, que le nouveau président français avait qualifié de « crime » !
  • Le Canada : Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a félicité Emmanuel Macron pour son élection. Il exprime son empressement de travailler avec M. Macron, notamment sur la mise en œuvre de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne.
  • La Belgique : Le premier ministre de la Belgique, Charles Michel, juge que l’élection du centriste est « un rejet clair d’un projet de repli dangereux pour l’Europe qui triomphe ce soir ».
  • L’Ukraine : Plus surprenant, Le président ukrainien Petro Porochenko a salué la victoire du leader du mouvement En marche ! avec un tweet en français.
  • Au niveau européen, le soulagement était également de mise : Les Français ont choisi un « avenir européen », a dit le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Pour sa part, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a salué la décision des Français en faveur de « la liberté, l’égalité, la fraternité ». Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a félicité le président désigné sur Twitter. « Nous comptons sur une France au cœur de l'Europe pour changer ensemble l'Union et la rapprocher des citoyens », a-t-il écrit.


Si globalement dans le Monde on est satisfait ou plutôt rassuré du nouveau Président français qui symbolise l’ouverture et qui est favorable au développement des échanges internationaux, on note aussi que le score du Front Nationale avec l’image d’un protectionnisme renforcé inquiète.

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C'est l'histoire d'un pâtissier globe-trotter !

Le 2017-05-07

Le Dico vous propose aujourd’hui une success-story internationale, française et surtout gourmande ! Il s’agit des pâtisseries « Aux Merveilleux de Fred ».
Frédéric Vaucamps est né en 1963 dans le Nord de la France. Très vite attiré par la pâtisserie, il commence dès 14 ans son apprentissage du métier et obtient son CAP. En 1982 il ouvre sa première boutique à Hazebrouck dans sa région d’origine. A partir de 1997 et grâce à sa spécialité « le merveilleux », il démarre une série d’ouvertures qui amèneront le pâtissier français à l’international.
De sa base nordique, c’est d’abord en Belgique, à Knokke qu’il fait l’apprentissage des pays étrangers (mais tout proche pour celui-ci). Après une installation à Paris en 2008, il prend réellement une envergure internationale avec des ouvertures à Londres en 2013, Bruxelles en 2013, New-York 2015 en plein Manhattan, Genève la même année… l’appétit international du pâtissier français n’a pas de limite !
En ce printemps 2017, c’est en Allemagne, à Berlin sur la Olivaer Platz que Frédéric Vaucamps décide d’ouvrir une nouvelle boutique « Merveilleux de Fred ».

Avec plus de 20 boutiques, le nordiste n’entend pas s’arrêter là. Il a maintenant l’Asie en ligne de mire, avec un projet d’ouverture à Shangaï !

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