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Connaître les sanctions de la France à l'égard d'autres Etats.

Le 2017-06-09

Les relations, au sens large du terme, entre les différents Etats du monde ne sont pas toujours favorable à établissement d’échanges commerciaux. Ces relations sont évidemment à prendre en compte dans le cadre d’un projet d’exportation. On peut très bien trouver un bon partenaire commercial (fiable, sérieux…) mais qui se trouve dans un pays avec lequel la France a pris des mesures de restriction pour un désaccord sur des aspects politiques, économiques…. Exemple, les sanctions de l’Union Européenne (donc la France) vis-à-vis de la Russie pour le problème de l’Ukraine.
Effectivement, ces sanctions économiques et financières sont un instrument de la politique étrangère de la France. Elles visent à interdire, ou restreindre, ou contraindre le commerce de biens, de technologies et de services ciblés et peuvent inclure des mesures de gel d’avoirs à l’égard de personnes liées au pays.

Afin de permettre aux entreprises de faire un suivi de l’ensemble des sanctions commerciale mais aussi financière que la France prend, la Direction générale des douanes et droits indirects propose une carte interactive regroupant l’ensemble des mesures restrictives applicables.
Cet outil, régulièrement actualisé, permet aux opérateurs qui souhaitent importer ou exporter d’identifier les pays, les marchandises, les personnes et les entités visés par des mesures de sanction.

Cette carte interactive propose également une consultation de l’ensemble des bases réglementaires en vigueur établissant les différents régimes de sanction.

Accéder à la carte en cliquant ici : http://www.douane.gouv.fr/articles/a10914-restrictions-commerciales-a-l-encontre-de-certains-pays

Outil intéressant dans le cadre d'une étude pays !

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L'emballage, un marché mondial qui se porte bien.

Le 2017-06-07

Le Dico vous propose aujourd’hui un article sur un marché mondial très important et ayant des répercussions sur différents aspects de la relation entre le client et l’entreprise, je veux parler de l’emballage.

Que ce soit le marketing, la production ou encore la logistique, l’emballage joue un rôle stratégique et complexe dans l’entreprise. Souvent désigné sous le terme packaging, l’emballage doit pouvoir répondre à trois objectifs : protéger le produit, faciliter la manutention et le stockage et enfin être vendeur, attirer, plaire aux clients et prospects.

Partagé entre cinq grandes familles de matériaux : plastiques, papier-carton, verre, métal, bois (le textile restant marginal), le marché mondial des emballages profitent depuis plusieurs années aux matières plastiques rigides et aux matériaux souples/flexibles mais aussi au papier-carton, notamment grâce à l’explosion du e-commerce. En unités d’emballage, les principaux matériaux utilisés dans le monde sont donc des matériaux souples (36%), les papiers et cartons (24%) et les matières plastiques rigides (20%). Les emballages les plus utilisés étant les sacs et sachets (875,59 milliards d’unités), les bouteilles (810,32 milliards) et les boîtes (412,95 milliards).

Avec une prévision de 998 milliards US$ en 2020 avec taux de croissance annuel moyen de 5% pour parvenir à 1 100 milliards US$ en 2046, l’emballage est un secteur qui se porte bien au niveau mondial.
Faisons un focus sur l’emballage dans le secteur du luxe :

L’Europe est reconnu comme la plaque tournante du marché de l’emballage de luxe, qui est aujourd’hui soutenu par la démographie mondiale et la demande accrue des consommateurs.
Une étude réalisée sur ce secteur indique que les produits cosmétiques et les parfums représentent 39 % de parts de marché du secteur. Viennent ensuite les spiritueux (19 %), le tabac (16 %), les vêtements (11 %), les confiseries (9 %) et les aliments et boissons (6 %).
Le chiffre d’affaires mondial du secteur s’élève à 15 milliards de dollars avec des perspectives de progression supérieures à celles du marché de l’emballage en général (voir l'article).
Sur ce marché il existe une intensité concurrentielle très importante qui demande de bien réfléchir au choix du partenaire. Dans cette « jungle » de prestataires certains sortent du lot de par la qualité de leur travail, nous pouvons citer par exemple, Scatolificio 2G.
Créée en 1969, cette société italienne produit des boîtes en carton de toutes dimensions, recouvertes avec les meilleurs matériaux, qui bénéficient de finitions haut de gamme et de graphismes de grande qualité, du packaging de luxe.
En instaurant un véritable partenariat avec ses clients, Scatolificio 2G arrive à répondre aux demandes les plus exigeantes en terme de qualité que ce soit dans la confection de boîtes pour la maroquinerie, les cosmétiques, la bijouterie ou encore l’alimentaire, les vêtements… etc.
Chacune de ses réalisations, totalement personnalisables, est un formidable outil de communication.

Dans un monde où la planète devient un gigantesque centre commercial, où acheter un produit à l’autre extrémité du globe ne pose aucun problème, l’emballage prend toute sa dimension. Il joue un rôle d’autant plus important qu’il est en passe de devenir un élément central de l’expérience d’achat, notamment dans le domaine du luxe. Dans ce cadre, le choix du bon prestataire devient un élément stratégique !

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Mc Do se met à la livraison à domicile en France !

Le 2017-06-06

Mc Donald’s France s’apprête à tester la livraison à domicile dans trois de ses restaurants parisiens.
Exemple intéressant de marketing glocal, dans lequel Mc Do, à partir d’un concept de base identique partout dans le monde, pratique des adaptations selon les pays. Ainsi, si en Europe la livraison à domicile n’est qu’en phase de test, le principe est déjà opérationnel dans plusieurs pays comme la Chine, la Corée du Sud ou encore Singapour, où le marché était plus propice à la livraison à domicile. 
D’ailleurs ce service rapporte déjà environ un milliard de dollars de chiffre d’affaires à Ronald !
Paradoxalement, aux Etats-Unis, pays d’origine de Mc Donald’s, la livraison à domicile n’est en phase de test que depuis 5 mois en partenariat avec l'application de livraison UberEats (eh oui encore Uber…).
Si ce service de livraison à domicile, baptisé «McDelivery» est très attendu en France où le marché de la livraison est en pleine croissance, il faudra vérifier la réaction de l’amateur de BigMac au coût du service. En effet, se faire servir son hamburger préféré à la maison devrait se payer entre 4 et 5 euros !

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La Chine a une mauvaise note !

Le 2017-06-01

Il y avait longtemps que le Dico n’avait pas évoqué les agences de notation (qui se faisaient plus discrètes dans les médias).
C’est Moody’s qui revient sur le devant de la scène au mois de mai en baissant la note de la dette souveraine de la Chine. Fait historique, puisque cette note n’avait pas bougé depuis 1989. Même si cette baisse n’a rien d’alarmante, la rareté de la tendance mérite d’attirer l’attention.
Moody’s a baissé d’un cran cette note passant ainsi de A1 à AA3.
Petit rappel sur l’échelle utilisée par l’agence pour l’évaluation des investissements :

  • Aaa – valeurs de tout premier ordre (« gilt edged »)
  • Aa1, Aa2, Aa3 – haut de la fourchette (« high-grade »)
  • A1, A2, A3 – notation intermédiaire (« upper-medium grade »)
  • Baa1, Baa2, Baa3 – bas de la fourchette (« medium grade »). Peut comporter certaines caractéristiques spéculatives.


C’est une situation économique actuellement peu favorable, avec un ralentissement de la croissance et une augmentation de la dette, qui a fait réagir les spécialistes (je relativise tout de suite cette situation : certes la Chine connaît sa plus mauvaise performance depuis quasiment ¼ de siècle, mais connaît encore de tout de même une augmentation de plus de 6 % de son PIB).
Les observateurs s'inquiètent plus particulièrement de la dette des entreprises d'Etat, souvent déficitaires, et qui mobilise une grande partie des crédits bancaires, au détriment du secteur privé.
N’oublions pas que la Chine est la deuxième économie mondiale et le deuxième importateur de biens et de services, ainsi que de matières premières, son ralentissement a un impact sur les prix au niveau mondial.
La perspective pour la Chine passe ainsi de stable à négative.

La réaction chinoise ne s’est pas fait attendre, jugeant la décision de l’agence de notation inappropriée à la situation et en lui reprochant de sous-estimer la capacité de la Chine à prendre des mesures adéquates.

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Où les enseignes aiment-elles s'installer dans le monde ?

Le 2017-05-31

Selon l'AOF, entre 2015 et 2016, Paris est passé de la 20ème à la 7ème place des villes attirant le plus les enseignes internationales, selon l’étude mondiale « How Global is the Business of Retail ? », réalisée par CBRE, spécialiste de l’immobilier d’entreprise et du marché du Retail.
Avec 36 nouvelles enseignes en 2016, Paris réalise un véritable bond dans le classement et devient ainsi la seconde ville européenne derrière Londres à attirer le plus de marques étrangères sur son territoire.
Une attractivité essentiellement due au dynamisme du tourisme dans la capitale et à la stabilité de l'économie du pays.
Parmi les nouvelles enseignes s'implantant à Paris, 33% sont des marques de prêt-à-porter spécialisé, comme Jordan ou Rip Curl, qui s'adressent en priorité aux Millennials Parisiens.
Les villes européennes sont les nouvelles destinations privilégiées des enseignes internationales dans leurs stratégies d'expansion. En 2016, ces villes ont attiré 43% de nouvelles marques (vs 36% en 2015). Une tendance qui s'explique par le fait que les enseignes européennes concentrent leur stratégie d'expansion sur leur propre continent plutôt que sur des pays où le coût de l'argent est plus élevé.

Pour information, extrait du classement : Hong Kong 1er (avec 87 nouvelles enseignes implantées) ; Londres 2ème (65 nouvelles enseignes) ; Dubaï 3ème (59 enseignes) ; Doha 4 ème(58 enseignes) ; Tokyo 5ème (48 enseignes) ; Singapore 6ème (46 enseignes) et enfin Paris.

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La résistance du support papier !

Le 2017-05-30

Selon un sondage IPSOS de 2016, l’imprimé publicitaire est le troisième média investi par les annonceurs en 2015, en croissance de 2% selon les derniers chiffres de l’IREP. Une tendance qui reste vraie en 2016 où l’imprimé Publicitaire confirme sa puissance au sein du marché publicitaire français.
Quelques chiffres significatives : 70% de français disent lire des imprimés chaque semaine, une audience comparable aux grands médias traditionnels. Pourquoi cet intérêt : Les prospectus sont plébiscités comme support prioritaire d’aide aux courses ! 9 Français sur 10 sont sensibles à la promotion, la recherche de « bon plan » reste donc une priorité. Une attente à laquelle répondent les prospectus puisque 94% des Français les trouvent utiles pour avoir une vision rapide et complète des promotions du moment. Pour 76% des Français, l’Imprimé Publicitaire facilite la préparation des courses. 
Mais cet engouement n’est pas que français !
Malgré l’avènement du « tout numérique » dans le monde pour 60 % des Européens, le prospectus est leur média favori. Certes les disparités sont fortes !
Les plus gros lecteurs sont les Néerlandais, qui sont 80 % à en faire leur support préféré. Les Autrichiens se classent deuxième (70 %) et les Français arrivent en 4ème position (70% tout de même). Ceux qui se repoussent le plus ? Les Britanniques et les Italiens.
Les Français en lisent 16 chaque semaine, quand la moyenne se situe à 12. Ils n’égalent tout de même pas les aficionados de cette publicité : les Hollandais en dévorent 36 chaque semaine, et les Norvégiens 31.
L’Allemagne est de loin le plus important distributeur de ces publicités avec près de 30 milliards de prospectus glissés dans les boites aux lettres chaque année. Deuxième sur le podium, l’Hexagone est le deuxième plus gros distributeur de prospectus avec un peu plus de 20 milliards d’imprimés publicitaires. Bref, l’imprimé publicitaire à encore de beaux jours devant lui !

Néanmoins, si ce média parait simple d’utilisation, ce n’est pas forcément le cas…
L’imprimeur apparaît comme un partenaire indispensable pour les entreprises dans leurs stratégies de communication. Et le choix de cette dernière ne doit pas se faire au hasard. Une tendance se dégage ces dernières années, c’est celle des imprimeries en ligne. Véritable prestataire de service, ils proposent toute une palette de services de la simple impression de document à un accompagnement complet dans la création de tous types de supports. Parmi les nombreuses entreprises présentent sur ce marché, je prendrai un exemple : les grandesimprimeries.com. Créée en 2005, cette société enregistre aujourd’hui plus de 150 000 commandes. Une offre très large d’impression pour l’entreprise : Flyers, prospectus, catalogue, banderole, affiche, auto-collant…. L’avantage se trouve aussi dans l’accompagnement personnalisé à toutes les étapes de la démarche de création et dans la simplicité d’utilisation du support en ligne. Par exemple : Impression dépliant 3 volets www.lesgrandesimprimeries.com.
En répondant à l’ensemble des questions qui guide l’utilisateur dans la conception de son support, on obtient un devis précis et personnalisé.
Lesgrandesimprimeries.com avait d'ailleur déjà fait l'objet d'un article sur le blog du Dico pour la qualité de ses services (à lire en cliquant ci-après : Imprimerie )

Si le "tout dématérialisé" peu paraître séduisant, la tendance pour les annonceurs est aujourd’hui à maintenir un lien physique, matériel avec leurs clients. Il peut s’agir de PLV, de lieux de rencontres (magasins, foires, salons…), mais également tout simplement de supports imprimés, comme un simple flyer, un dépliant ou un objet publicitaire qui maintien la marque dans le quotidien du consommateur. La véritable révolution du 21e siècle pour l’écrit et la reproduction imprimée n’est pas forcément dans l’apparition de nouveaux médias numériques qui montre aussi ses limites, l’enjeu se situe plutôt dans la capacité de l’imprimeur à modifier les services qu’il propose et à intégrer les compétences et le savoir-faire qui lui permettront d’être en adéquation avec les attentes de ses clients.

Le fret routier "s'ubérise" !

Le 2017-05-23

Le terme « ubérisation » n’est pas près de disparaître des médias et du vocabulaire socio-économique !
En effet, après un début très discret en décembre 2016, la société UBER se lance officiellement sur un nouveau créneau, celui du transport routier de marchandises. Si la nouvelle plateforme « Uber Freigth » est opérationnelle depuis le 26 décembre dernier, le véritable lancement s’est fait en avril 2017.
Uber freight est une application pour smartphone qui s’utilise sur le même principe qui a fait le succès de la société américaine : Rapprocher l’offre et la demande du secteur du transport de marchandises. Concrètement elle met en relation chauffeur de poids lourds et clients potentiels chargeurs.
Certes, le concept est moins novateur que pour le secteur du transport de la personne. On a déjà, effectivement, sur le marché du fret routier un système de « marketplace » logistique qui utilise le même principe. Mais l’arrivée du géant américain sur ce marché risque tout de même de perturber les habitudes. En proposant un accès direct aux besoins des chargeurs, cette application remet en question le rôle des grands « Freight Forwarders » en permettant aux petites structures de jouer un rôle plus conséquent sur ce secteur d’activité.
Enfin pour se positionner sur le marché, Uber promet une facturation et un paiement en quelques jours et sans frais, la pratique étant plutôt à 30 jours au mieux, et même un dédommagement en cas de retard de la part du client.
Pour l’instant l’innovation n’est présente qu’aux Etats-Unis.
Il est intéressant de rapprocher ce lancement de l’acquisition qu’a pu faire Uber à l’automne dernier, la société américaine OTTO. Rappelons qu’OTTO a créé un kit qui permet de rendre n’importe quel camion autonome ! Un test de livraison avait d’ailleurs été effectué avec les bières Budweiser durant laquelle le chauffeur n'était intervenu que pour les manœuvres au départ et à l’arrivée du trajet. (voir l'article du Dico sur ce sujet : http://www.glossaire-international.com/blog/uber-et-ses-camions-sans-chauffeur.html).

Il est fort à parier qu’UBER propose à moyen terme une offre qui risque de révolutionner le secteur de la logistique.

 

 

La Chine ressuscite la "Route de la Soie" !

Le 2017-05-21

Quand on parle des origines du commerce international, on a beaucoup de difficultés à dater les premiers échanges entre nations. Incontestablement la « Route de la Soie » qui désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe qui remonte à plus de 2000 ans avant notre ère, fait partie de cette histoire.
C’est cette route mythique qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène « commerce international ».
Le 14 mai dernier, la Chine ouvrait à Pékin un sommet de deux jours consacré au projet de nouvelle Route de la soie. Connu sous le nom projet OBOR (« One Belt, One Road »), ce projet titanesque englobe 68 pays représentant 4,4 milliards d’habitants et 40 % du PIB mondial.
A travers ce projet, la deuxième puissance économique mondiale aspire à moderniser les réseaux commerciaux entre l’Europe et la Chine, tout en investissant au passage dans toutes les régions (Asie, Moyen-Orient et Afrique), qui peuvent se trouver sur le tracé virtuel de cette "route de la soie", version XXIe siècle.
Grâce à l’OBOR avec1 000 milliards de dollars d’investissements déjà promis dans des projets autoroutiers, énergétiques, ferroviaires et portuaires et plusieurs trillions encore à investir, la Chine cherche à tisser des relations privilégiées avec l’Eurasie comme avec l’Afrique.
Ce sommet qui a duré 2 jours, s’est achevé sur une déclaration commune signée par 30 pays. Vingt-neuf chefs d’État et de gouvernement étaient présents, dont Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, et une centaine de pays étaient représentés. La Chine a annoncé à l’issue du sommet que 68 pays étaient désormais officiellement associés au projet, et que 270 accords de coopération avaient été signés. Le président Xi Jinping compte faire de ce sommet un rendez-vous annuel au même titre que Davos.
Grand absent (ou quasi-absent) des débats, l’Union européenne !
L’UE, méfiante sur les raisons et conséquences d’un tel projet n’a envoyé qu’un petit nombre de chefs de gouvernement et n’a pas signé la déclaration finale commune. 
La réalisation de ce programme, que certain n’hésite pas à comparer à un plan Marshall mondial du 21ème siècle, entraîne des craintes sur l’hégémonie d’une supra-puissance économique, la Chine, comme ce fût le cas avec les Etats-Unis en son temps.

Affaire à suivre….

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