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Les aides à l'export en 2017.

Le 2017-03-13

Organisée le 3 mars, l’édition 2017 de Bercy Financements Export a présenté les nouveautés du soutien financier à l’export et de la politique d’assurance-crédit. Ce rendez-vous d’échanges sur les grands enjeux et tendances du financement export en 2017, réunit les exportateurs et les acteurs publics et privés des financements.
A cette occasion la DGT Direction Générale du Trésor à publier le livret des outils export qui présente un panorama du dispositif auquel peut prétendre une entreprise dans sa démarche à l’international.

A lire en cliquant ci-après : Bercy financementbercy-financement.pdf (83.2 Ko)

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Le commerce extérieur français en berne en janvier 2017 !

Le 2017-03-12

Mercredi 8 mars, les Douanes annonçaient un début 2017 historiquement difficile pour le commerce extérieur français. En effet le déficit commercial de la France s'est très fortement creusé en janvier, pour atteindre le niveau "jamais atteint" de 7,9 milliards d'euros. Les exportations reculent de 7,7 % (après 2 mois de progression, + 4,0 % en décembre et + 5,2 % en novembre 2016), tandis que les importations continuent de progresser de 2,9 % (après +1,0 % en décembre et + 3,0 % en novembre 2016). C’est donc un déficit de 53.1 milliards en 1 an !

Trois raisons semblent venir expliquer ce mauvais résultat : Le premier facteur qui a pesé sur la balance commerciale du pays, c’est la baisse des ventes dans l’aéronautique français. Habituellement un secteur porteur à l’international, notamment à travers Airbus qui avait fait un bon mois de décembre 2016 (seules 25 livraisons d'appareils ont été réalisées en janvier, après 111 en décembre, selon le constructeur aéronautique).
C’est ensuite la facture énergétique qui est pointé du doigt ! L’effet cumulé de la remontée des prix du pétrole accompagnée d'une augmentation des achats d'hydrocarbures a largement contribué à la situation.
Enfin, du côté du secteur pharmaceutique, les importations ont augmenté en raison d'un approvisionnement exceptionnel en principes actifs (antibiotique) depuis l'Autriche.

Ce mauvais début d’année met le doigt sur un manque d’efficacité récurrent du commerce extérieur français, de par la dépendance à seulement quelques secteurs d’activités qui tirent les résultats vers le haut, dont l’aéronautique ou l’agroalimentaire. Mais c’est aussi au regard du nombre d’entreprises exportatrices que l’on peut comprendre le problème tricolore : On estime qu’il y a environ 120 000 entreprises exportatrices dans l’hexagone, contre plus de 300 000 en Allemagne ou encore 240 000 en Italie.

Il y a urgence pour les futurs responsables du pays à prendre de véritables mesures dans le domaine !

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L’export c’est aussi savoir choisir de bon partenaire !

Le 2017-03-09

En discutant récemment avec un responsable de marché étranger de chez Business France, on évoquait les difficultés et les erreurs les plus fréquentes que les PME rencontrent lors de leurs tentatives d’internationalisation.On évoquait, notamment, le manque d’adaptation de la communication de l’entreprise au marché visé : brochure commerciale, carte de visite, flyers….

La raison souvent évoqué par les entreprises pour justifier ce manque d’adaptation est généralement les coûts et le temps que nécessite la réalisation de ces documents. Gérer le problème en interne, c’est investir dans du matériel d’impression de qualité, maîtriser le savoir-faire, avoir du personnel dédié à cette tâche…

Faire appel à une agence de communication qui prend en charge l’ensemble, c’est souvent des coûts importants en plus de ceux déjà exigés par le processus d’internationalisation. Il existe cependant des solutions intermédiaires.

On peut faire appel notamment à des services d’impression en ligne. A travers ces prestataires de service présent sur le web, l’entreprise peut bénéficier du savoir-faire de professionnels de l’impression, avec une proposition d’accompagnement qui peut aller de la simple reproduction d’un document préconçu à la conception totale du support.

Les Grandes Imprimeries est un de ces prestataires en ligne.

Avec 9 années d’existence, Les Grandes Imprimeries est un site spécialisé dans l’impression en ligne de tous supports de communication, a des prix qui permettent de ne pas alourdir excessivement le budget export.
En toute facilité, vous pouvez trouver sur leur site les produits que vous voulez (dépliants, brochures, cartes de visite, banderoles, roll up, magnets, flyers, affiches ...) avec les caractéristiques selon lesquelles il est possible de les commander. Exemple : Imprimerie d'affiche publicitaires à découvrir sur https://www.lesgrandesimprimeries.com
Soucieux de la satisfaction de leurs clients, cette société permet de bénéficier d’un service de qualité à distance : traitement de demandes personnalisées, devis en ligne, importance des délais, une équipe de graphistes expérimentée…
On peut également trouver des conseils sur l’élaboration de certains documents, comme un prospectus : Imprimerie Prospectus

Bref, comme le précise le titre, exporter c’est aussi savoir choisir et s’entourer de bons partenaires, prestataires qui vont vous permettre de vous focaliser sur votre activité de base en leur déléguant les aspects du projet qui ne font pas partie de votre cœur de métier !

PSA-Opel, un mariage qui fait grandir !

Le 2017-03-07

Trois ans après un premier virage historique pour le groupe PSA  avec l’arrivée de l’Etat et du constructeur chinois Dongfeng dans son capital (la famille Peugeot était seul aux commandes depuis 1810), ce lundi 06 mars 2017 est une nouvelle date clé dans l’histoire du constructeur français.

En effet, c’est en ce début mars que PSA a officialisé l'acquisition de la marque allemande Opel (qui est une filiale européenne de General Motors, 1er constructeur américain) et de sa marque britannique, Vauxhall. L’union représente une enveloppe de 1.3 milliard d’euros. Montant qui sera financé par PSA en cash, pour 670 millions d'euros, et par l'émission de bons de souscription d'actions (BSA) auprès de GM, pour 650 millions.

Un mariage qui est pour PSA un moyen de croissance externe malgré les mauvais chiffres d’Opel. Effectivement la branche allemande de général Motors est en déficit chronique qui représente une ardoise de 15 milliards de dollars depuis 16 ans. PSA espère sortir du rouge dès 2020.

Avec cette acquisition, le constructeur français devient l'incontestable numéro deux européen. Aux 3,15 millions de véhicules immatriculés en 2016, PSA (qui rappelons-le regroupe les marques Peugeot, Citroën et DS) peut désormais ajouter 1,2 million de véhicules vendus annuellement par Opel et représentera 16,3 % de part de marché dans l'Union européenne passant ainsi devant le grand rival Renault-Nissan. Le groupe Volkswagen reste, lui, loin devant avec 24 % des véhicules dans cette zone.

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Coup de frein aux investissements chinois à l'étranger.

Le 2017-03-04

Alors que 2016 a été une année record pour les investissements chinois à l’étranger avec un montant de plus de 1000 milliards de Yuans (environ 150 milliards d’euros), 2017 semble être une année ou la tendance s’inverse.
Les investissements à l'étranger de la deuxième économie mondiale ont plongé de 35,7 % au mois de janvier, sur un an. Ils ont atteint 7,2 milliards d'euros (53 milliards de yuans), selon des chiffres du ministère du Commerce rapportés par l'agence Chine nouvelle.
Si une des causes évoquées est que les congés liés au Nouvel An chinois, célébré cette année en janvier, ont provoqué une certaine distorsion des statistiques, ce n’est visiblement pas la seule. Ce revirement est aussi et surtout une réaction des autorités chinoises face aux excès des années précédentes.
En effet, déterminé à lutter contre une hémorragie de capitaux qui tire à la baisse le cours de sa monnaie, le yuan, Pékin hausse le ton et multiplie les mesures de restrictions. Les autorités ont ainsi affiché leur souhait de freiner l’envolée d’acquisitions d’actifs à l’étranger par les entreprises chinoises. Une attention particulière sera portée aux opérations jugées parfois « irrationnelles » dans l’immobilier, le sport ou les divertissements.
Désormais, selon la presse financière chinoise, la plupart des investissements de plus de 10 milliards de dollars pourraient tout simplement être interdits, tandis que les acquisitions supérieures à 1 milliard de dollars et sortant des « activités fondamentales » du groupe chinois concerné seraient proscrites.

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Les produits du terroir britannique vulnérables avec le brexit !

Le 2017-03-03

Il y a quelques temps, le Dico évoquait dans ce blog les effets néfastes du brexit sur les entreprises d’outre-manche. Un autre effet, toujours négatif, arrive sur le devant de la scène économique pour les entreprises spécialisées dans une production ayant une particularité, une spécificité locale.
En effet, ces producteurs de produit du terroir bénéficiaient jusqu’à présent du label européen d'appellation d'origine protégée. Ce label permet comme l'appellation d'origine contrôlée (AOC) ou l'appellation d'origine protégée (AOP) française, de défendre les spécialités locales produites, transformées et élaborées dans une aire géographique déterminée en mettant en œuvre le savoir-faire reconnu de producteurs locaux et des ingrédients provenant de la région concernée.
Mais, contrairement à la France, le Royaume-Uni ne dispose pas de son propre système de protection et utilisait donc jusqu’à aujourd’hui le label européen.

Avec le brexit, des dizaines de spécialités du terroir britannique risquent ainsi de perdre leur appellation une fois que le Royaume-Uni sera sorti de l'Union européenne. Une conséquence qui laisse les producteurs dans l'incertitude totale quant à la manière de protéger leurs produits à l'avenir.
A ce jour le Royaume-Uni compte environ 77 produits protégées par ce label, de la crème fraîche des Cornouailles au saumon sauvage d'Écosse en passant par le Scotch whisky ou encore certains formages comme le Single Gloucester Cheese.

Selon les chiffres de la Commission européenne, les produits sous appellation d'origine protégée se vendent 2,3 fois mieux que des produits équivalents ne bénéficiant pas de ce label. De plus, pour ces produits, les producteurs sont en droit de demander des financements à l'UE pour les promouvoir.

On comprend mieux l’inquiétude des producteurs britanniques devant cette perspective !

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Des nouvelles du Brexit !

Le 2017-02-15

Alors que l’adoption du projet de loi sur le déclenchement du Brexit par les Lords pourrait intervenir dès le 7 mars, et ainsi permettre à Theresa May de déclencher l’article 50 du Traité de Lisbonne avant le 31 mars comme elle s’y est engagée, les premiers effets négatifs du Brexit commencent à pointer leur nez !
En effet, selon un sondage Ipsos MORI mené auprès des dirigeants de 500 entreprises britanniques, montre que la majorité d'entre eux considèrent que le Brexit a déjà eu un effet négatif sur leurs activités. Plus précisément c’est 58 % des dirigeants interrogés qui disent avoir déjà eu des effets négatifs et les 2/3 pensent que la situation va s’aggraver cette année.

Malgré des données économiques plutôt correctes dans l'ensemble, la Livre sterling a perdu 16% de sa valeur en 6 mois ce qui a poussé plus des 2/3 des sociétés ayant répondu à ce sondage à déplacer une partie de leur production hors de la Grande Bretagne et à échanger dans une monnaie autre que la Livre. La hausse mécanique du coût des importations a, selon la Chambre de Commerce Britannique, forcé la majorité des entreprises à augmenter le tarif de leurs produits.

Pour les effets à long terme du Brexit, c’est-à-dire d’ici 5 années, 32% des interrogés les envisagent positifs et 45%, négatifs.

Parmi les plus grandes inquiétudes des propriétaires d’entreprise, il y a la perte d’ouvriers qualifiés et des experts.

Avec un Royaume-Uni qui n'est pas encore sorti de l'Union européenne, des effets déjà bien ressentis mais une relative confiance en l’avenir, le débat autour du Brexit et sur ses effets est loin d’être clos !

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L'Afrique, le nouvel éden des affaires !

Le 2017-02-14

L’Afrique, terre d’opportunités pour les entreprises françaises ! Au-delà de ses incomparables richesses naturelles, le continent africain constitue au fil du temps un formidable marché propice au développement de nombreuses entreprises du monde et donc également françaises.

Si le niveau de vie reste encore bas comparé à ceux des pays développés et certaines démocraties fragiles, l’Afrique fait rêver.
Le Dico fait un zoom sur ce continent pour démontrer l’énorme potentiel que représente cette partie du monde. C’est également l’occasion de faire un clin d’œil aux très nombreux visiteurs du Dico du Commerce International originaires d’Afrique !

Des chiffres à donner le tournis... :
L’Afrique c’est d’abord 54 pays sur une superficie de 30.2 millions de km² (près de trois fois l’Europe) et une population de 1.2 milliard d’habitants et une projection à plus de 2 milliards d’habitants d’ici 30 ans !!!
Ces chiffres permettent aisément d’imaginer que le continent déborde de richesses, humaines, sociales, culturelles, mais aussi économiques.

Selon les prévisions du Fonds monétaire international, l'élan de croissance qu'a connu l'Afrique ces dernières années devrait se poursuivre. Après des progressions situées entre 6 et 8 % en 2016, la Côte d’Ivoire, l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, le Sénégal et le Rwanda, par exemple, devraient afficher des performances de croissance identiques cette année, estime l'institution. 

Parmi les secteurs qui constituent des cibles très intéressantes on trouve notamment les technologies de l’information et des communications. On compte aujourd'hui quelque 700 millions d'abonnés mobiles sur le continent, l’objectif en 2017 est qu’un tiers des 1.2 milliards d’habitants disposent d’un accès internet, dont beaucoup à travers leur téléphone portable

Autre secteur dont les perspectives laissent rêver, l’énergie solaire. En effet, la plupart des pays d'Afrique bénéficient de plus de 300 jours de soleil par an, et pourtant, environ 600 millions d'Africains, notamment dans les zones rurales, n'ont pas accès de façon fiable à l'électricité. Avis aux entreprises du domaine….

Enfin, je citerai un domaine qui m’est cher, celui de l’éducation. Avec l’une des populations les plus jeunes du monde (plus de 50% des Africains ont moins de 31), le continent est riche de talents créatifs et novateurs. Cependant, le manque d’accès à une éducation de qualité est une grave menace pour le capital humain de l’Afrique. Le potentiel pour développer des solutions de cours à distance en ligne est phénoménal.

Je terminerai par un chiffre que je viens de trouver et qui est me fait sourire car il lutte contre l’image d’Afrique "continent pauvre" : Selon le dernier Rapport Afrique Wealth par New World Wealth il y aurait maintenant un peu plus de 160.000 millionnaires en Afrique.
Et, voila qui est surprenant, de 2000 à 2014, le nombre de millionnaires sur le continent a augmenté de plus de 145%, par rapport au taux de croissance mondiale qui est de 73%.

Alors, on comprend mieux pourquoi l’ensemble des puissances économiques de la planète louchent tous ensemble vers un continent trop longtemps laissé en marge de l’économie mondiale.

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