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Le Brexit, c'est parti !

Le 2017-03-29

C'est fait ! La lettre de « divorce » signée mardi par la Première ministre Theresa May  a été remise à Donald Tusk, président du Conseil européen, déclenchant l'article 50 ce mercredi 29 mars 2017. Le Royaume-Uni est ainsi le premier pays de l'UE à faire usage de cette "clause de retrait".  
Donc neuf mois après le vote pour le Brexit (juin 2016), le Royaume-Uni lance par cet acte le processus historique de sortie de l'Union européenne et ouvre par conséquent une période de deux ans de difficiles négociations. Rappelons que le Royaume-Unis a intégré l’Union Européenne il y a 44 ans, en 1973.

Cette lettre lance les négociations en récapitulant notamment les douze objectifs de divorce énoncés le 17 janvier par la Première ministre. Dans les 48 heures suivant sa réception, Donald Tusk enverra aux 27 États membres de l’UE un projet de directives pour les négociations. Des ambassadeurs des 27 se réuniront ensuite à Bruxelles pour discuter de ces lignes directrices.
Les points essentiels de cette négociation porteront sur la sortie du marché unique, un nouvel accord douanier qui fixera les relations commerciales entre le Royaume-Uni et l'UE, le retrait de la Cour de justice de l’UE...
Si la Première ministre a promis un Brexit "dur", de son côté, l'UE doit présenter la facture à Londres pour tous les engagements pris dans le cadre du budget européen (50 à 60 milliards d'euros).
Autre aspect important de ces négociations : le sort des 1,4 million de Britanniques vivant dans les pays de l'UE et celui des 3,3 millions d'Européens vivant au Royaume-Uni.
Les 27 se réuniront en sommet le 29 avril pour s’accorder sur les principes qui fonderont leurs propositions de négociation. Après validation des Etats membres, on entrera dans la phase « dure » des négociations avec côté britannique, le secrétaire d’Etat au Brexit David Davis, et côté européen Michel Barnier, entouré d’une trentaine de hauts fonctionnaires.

La date butoir de ces discussions est donc avril 2019, sauf si les parties n’arrivent pas à un accord. L’article 50 prévoit en effet la possibilité de prolonger le processus pour mettre tout le monde d’accord…. si c'est possible !

Le cabinet de Theresa May a immortalisé ce moment symbolique.

J-2 pour le Brexit !

Le 2017-03-27

C’est en effet ce mercredi 29 mars que Theresa May activera l'article 50 du traité européen, enclenchant le divorce entre Londres et l'Union européenne .
Le déclenchement du Brexit ouvre la période de négociations de sortie de l’UE, qui doit durer deux ans au maximum.

Au cœur des négociations se trouve de nombreux points qui doivent trouver réponse.

Parmi les aspects délicats on trouve notamment le statut de la City de Londres, capitale européenne de la finance, disputé par Paris, Francfort, Amsterdam et Dublin. L'enjeu est énorme : plus de 30 milliards de dollars de revenus sont négociés entre les deux rives de la Manche et jusqu'à 75.000 financiers londoniens pourront se voir forcés de rejoindre l'Union européenne.
Parmi les autres sujets brûlants figure également la facture de la sortie de l’UE. Bruxelles pourrait exiger des Britanniques jusqu’à 60 milliards d’euros, un montant correspondant aux engagements déjà pris par Londres en termes de contribution au budget européen.

Cela ne doit pas faire oublier que ces négociations se dérouleront avec en arrière-plan la menace d’éclatement du Royaume-Unis. La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a annoncé la semaine dernière qu’elle demanderait la tenue d’un nouveau référendum d’indépendance entre l’automne 2018 et e printemps 2019.

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La Chine au Maroc, un projet pharaonique !

Le 2017-03-23

Quand on parle des ambitions économiques mondiales de la Chine, on ne mesure pas toujours très bien l’ampleur de leurs moyens d’action !

Le Dico vous propose un exemple concret de la façon dont le géant asiatique s’y prend pour atteindre son objectif de leader économique et commercial au niveau mondial !
C’est en Afrique et plus précisément au Maroc que la Chine va investir massivement.
En effet, le royaume marocain a signé ce lundi 20 mars une convention avec le groupe chinois Haite pour l'édification d’une ville industrielle, la "Cité Mohammed VI Tanger Tech".

Réalisation titanesque, cette future mégapole industrielle sera sans aucun doute l'un des plus grands projets africains de la décennie. Le projet en quelques chiffres (selon le groupe chinois Haite, promoteur de cette opération) : Investissement de 10 milliards de dollars sur dix ans, implantation de 200 entreprises, un ensemble sur 20.000 hectares, un pôle économique capable de générer 100.000 emplois, dont un minimum de 90.000 emplois bénéficiera aux habitants de la région de Tanger et enfin jusqu'à 300.000 habitants pourront vivre dans cette nouvelle ville.

Ce nouveau pôle, basé dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima est issue d’une collaboration entre le Maroc (région Tanger-Tétouan-Al Hoceima), le groupe chinois Haite, conglomérat présent dans l'aéronautique, l'automobile, l'électronique, le textile, l'énergie, l'immobilier, situé à Chengdu (centre de la Chine) et la banque marocaine BMCE Bank.

Depuis cette base en Afrique du Nord, la Chine compte utiliser les réseaux commerciaux du continent, mais aussi d'Europe, d'autant que le site est situé non loin du port en eaux profondes et de la zone franche de TangerMed.
Le Maroc, lui, veut profiter de l'expérience qu'a développée la République populaire de Chine en matière d’implantation de villes industrielles, notamment sur l’intégration réussie des zones industrielle, commerciales, résidentielles mais aussi de loisirs.

Le premier coup de pioche sera donné durant le deuxième semestre de 2017 et l'édification de cette cité chinoise devrait durer 10 ans !

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Classement du voyageur le plus "libre" du monde !

Le 2017-03-20

Saviez-vous qu’il existe un classement des pays en fonction des facilités de voyages de leurs habitants ? En effet, tous les voyageurs ne sont pas logés à la même enseigne. En fonction du passeport qu’ils possèdent (et donc de leur nationalité), ils peuvent rencontrer de nombreuses barrières pour se rendre à l’étranger, ou au contraire voyager presque partout sans visa. 

Si plusieurs classements de  ce type existe, l’un des plus connus et plus anciens est celui du cabinet d’avocats anglo-saxon Henley & Patner qui propose une édition annuelle depuis 2006.
Ce classement est basé sur le nombre de pays dans lequel un citoyen d’un pays peut se rendre sans avoir à demander un visa. Ce classement est effectué sur la base de données de l’Association internationale du transport aérien (IATA).
Le classement 2017 vient d’être annoncé et c’est pour la quatrième année consécutive, l’Allemagne qui est sur la première marche du podium. Un voyageur allemand peut se rendre dans 176 pays uniquement avec un passeport et sans avoir à présenter un visa. La deuxième place est occupée par la Suède (175 destinations sans visa). Cinq pays (le Danemark, l'Espagne, les Etats-Unis, la Finlande et l'Italie), se partagent la troisième marche, permettant à leurs ressortissants de se rendre librement dans 174 pays.
La France est quant à elle dans le peloton suivant et partage avec l'Autriche, la Belgique, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et Singapour la quatrième place : les citoyens de ces pays peuvent en effet franchir 173 frontières sans visa.
En bas du classement et selon toute logique on trouve  l’Afghanistan, l'Irak, le Pakistan et la Syrie avec un accès à moins de 30 pays. Notons quand même que ces pays sont derrière la Corée du Nord pour laquelle les citoyens peuvent accéder à 38 pays sans la formalité du visa.

Si le classement change peu depuis quelques années, en tout cas pour  les 10 premiers, il est fort à parier que ce ne soit plus forcément le cas dans un futur proche si on prend en compte le phénomène Brexit et l’arrivée de Donald Trump au pouvoir… Affaire à suivre.

DR-Henley & parners

La Russie ne plaisante pas avec les géants du numérique !

Le 2017-03-19

En dehors du climat parfois rude, le pays des Moscovites peut être ressenti comme glacial par de nombreuses firmes, notamment dans le domaine des technologies de l’information et des communications.

Cette semaine c’est Apple qui fait les frais d’une législation rigoureuse en étant accusé de pratiques anticoncurrentielles.
En effet, dans une décision rendue publique le 14 mars 2017, le service fédéral antitrust russe (FAS) accuse la firme à la pomme d’avoir eu recours à des pratiques illégales avec ses distributeurs Russes.
Selon les résultats d'une enquête menée par l’autorité durant plusieurs mois, la filiale russe d'Apple aurait forcé seize revendeurs de mobiles du pays à vendre ses smartphones à un prix fixe, en les surveillant pendant plusieurs mois et en envoyant des mails de rappel à l'ordre en cas de prix jugés « inappropriés ». L'entreprise aurait également menacé les contrevenants de résilier leurs contrats de vente. Cette pratique anticoncurrentielle a, selon le FAS, commencé depuis le début des ventes officielles de l'iPhone 5, en 2012.
Dans un premier temps, en août dernier, Apple niait l'accusation et assurait que les revendeurs étaient libres de leurs prix en Russie et ailleurs. L'autorité a finalement trouvé la preuve que la filiale russe d'Apple avait ce type de pratique. Désormais condamnée, la filiale russe dispose de trois mois pour faire appel, sinon elle pourrait être forcée de payer une amende allant jusqu'à 15% de ses ventes au pays du rouble.

Si la Russie reste une cible convoitée par de nombreux groupes internationaux, il apparaît que le pays membre des BRICS n’est pas prêt à laisser faire n’importe quoi sur son territoire, notamment par les géants du net et des communications. Rappelons que Les autorités russes de la concurrence avait condamné en août 2016, le géant américain Google à une amende de 438 millions de roubles (six millions d'euros) pour abus de position dominante avec son système d'exploitation pour smartphone Android ; ou encore plus récemment, la condamnation du site LinkedIn pour une violation grave concernant le stockage des données personnelles des citoyens russes.

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Nouvelle étape pour le Brexit, ne perdez pas le fil....

Le 2017-03-17

Le Dico vous avez promis de vous tenir au courant des aventures du Brexit  et il s’y tient !
La Chambre des lords a adopté ce lundi 13 mars, le texte de loi permettant à la première ministre britannique, Theresa May, de déclencher la procédure prévue par l’article 50 du Traité de Lisbonne, préalable aux négociations sur le Brexit. Donc concrètement le compte à rebours a démarré et la Première Ministre à maintenant les mains libres pour activer la première étape des pourparlers de divorce entre Londres et Bruxelles, ce qui devrait se faire d’ici fin mars.
Une fois activé l’article 50 du traité de Lisbonne, les dirigeants des 27 autres Etats membres pourraient se réunir le 6 avril pour un sommet visant à définir des « lignes directrices » des négociations à venir. L’activation de l’article 50 sera également le début de la période de 2 ans pour boucler le dossier de la séparation, qui ne se fera pas sans dégât ! En effet, comme tout divorce il y a des conséquences financières : le départ des Britanniques entraînera une perte sèche dans le budget commun. Deuxième contributeur net après l’Allemagne, au coude à coude avec la France, le Royaume-Uni ne versera plus ses 11 milliards d’euros au pot commun. Mais à l’inverse, la note s’annonce salée pour Londres. Les Britanniques ne toucheront plus non plus les 8 milliards de subvention octroyées par Bruxelles.

Mais, car dans cette histoire de Brexit, rien n’est simple, ce mardi 13 mars  a également été le jour qu'a choisi la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon pour annoncer qu'elle allait demander un nouveau référendum d'indépendance, faisant planer une menace d'éclatement du Royaume-Uni. De quoi faire réfléchir les instances de Londres.

Alors si le dénouement du Brexit n’a jamais été aussi proche, le chemin paraît encore bien semé d’embuches et bien malin celui qui peut prédire la conclusion d’un des grands faits géopolitiques de ces dernières années !

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Marketing direct en France ou à l'étranger, la réussite est dans le fichier !

Le 2017-03-14

Le Dico du commerce international vous propose aujourd’hui un zoom sur un moyen d’action commerciale très efficace aussi bien en France qu’à l’international : le Marketing direct.

Concrètement le marketing direct est une démarche commerciale qui se caractérise par une approche du client sans intermédiaire, personnalisée et à distance. Il utilise des supports tels que le téléphone, l’email, le publipostage ou encore le fax en B to B.
Le but de ce type d’opération est de déclencher une réaction rapide de la cible : demande d’information, commande, prise de rendez-vous…

Ces techniques de contact à distance sont évidemment parfaites dans le cadre du marketing international où la cible est souvent très éloignée physiquement de l’entreprise.

Au-delà de la maîtrise de la conception des messages à diffuser par ce type de communication, la principale difficulté se trouve dans l’accès à une base de données correspondant à la cible, le fameux fichier. Pour une opération sur les clients de l’entreprise il n’y a pas véritablement de problème puisqu’elle possède normalement les données sur ses propres clients.
Pour une action de prospection, la problématique est réelle, où trouver des adresses, des coordonnées ?

Là l’entreprise a plusieurs solutions : Soit elle utilise le système « D » en utilisant des sources accessibles facilement comme des annuaires, mais là on se trouve vite confronté à un problème de tri, mais aussi de fiabilité (taux de NPAI) ou encore aux informations concernant les individus (souvent limité à une adresse postale et un numéro de téléphone).

L’autre solution et sans doute la plus efficace, acheter un fichier. En effet, il existe de multiples prestataires de service dans ce domaine. Parmi elle il existe « Fichierentreprise ».

Présent depuis 3 ans sur le marché, Fichierentreprise est un éditeur de base de données spécialisé dans la fourniture de fichiers entreprises : Base email, fichier prospect… c’est plus de 450 fichiers et 2 millions d’emails d’entreprises que propose la société.
Accessible en téléchargement immédiat, les fichiers sont en format Excel et pour un ciblage précis, sont classés par secteur d’activité, par région ou plus précisément encore par département.

Accessible sur le site de l’entreprise (http://www.fichierentreprise.fr/), on peut trouver par exemple des fichiers avec les thématiques suivantes : Finance-assurance, Education, Loisir-tourisme ou encore un fichier email mairie, comité d’entreprise….

Idéal pour une démarche de prospection, chaque entité est renseignée avec sa raison sociale, son adresse postale, code postal, ville, activité, téléphone, email et fax.

L’une des clés de la réussite en marketing (que ce soit au niveau national ou international), c’est de savoir s’entourer des bon partenaires Alors, réussissez vos campagnes emailing de marketing direct, prospectez en France et dans toute l'Europe, mettez vos fichiers à jour... Fichierentreprise vous livre immédiatement les dernières versions des fichiers prospects disponibles sur votre email.

FICHIERENTREPRISE

L'allemand Volkswagen et l'indien Tata veulent coopérer !

Le 2017-03-14

Décidemment le secteur de l’automobile à l’échelle internationale bouge beaucoup !

Après avoir évoqué le mariage franco-germanique entre PSA et Opel très récemment dans le blog, c’est aujourd’hui une collaboration Germano-indienne qui fait parler d’elle.
En effet, les constructeurs Allemand Volkswagen et Indien Tata ont signé début mars une lettre d'intention officialisant un partenariat stratégique entre les deux entreprises.

Dans le détail, Volkswagen et Tata veulent développer ensemble des technologies, des composants et des plates-formes.
L'objectif de cette entente pour Volkswagen (avec la marque Skoda) est de développer de nouveaux véhicules afin de cibler le sous-continent indien, où le géant allemand est très peu présent. C’est même globalement  sur le marché des pays émergents que l’entreprise Allemande, malgré ses 12 marques, est peu représentée.
De son côté, Tata, en perte de vitesse sur son marché avec seulement 6% de part de marché (contre 16 % il y a quelques années) est très intéressé par la technologie du groupe allemand.
À plus long terme, les deux partenaires envisagent d'étendre le portefeuille de produits dans des marchés émergents.
Volkswagen,
Les premiers véhicules issus de cette alliance doivent être lancés en 2019.

Il est vrai que le marché indien  offre un potentiel qui fait réagir tous les constructeurs du monde avec un taux d’équipement de 13 véhicules pour 1000 habitants alors qu’on est  à 563 véhicules en Europe et 79 en Chine. D’ici quelques temps, on estime vendre 7 millions de véhicules par an.

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