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Apple, l'Irlande et l'UE...une histoire fiscale !

Le 2016-09-03

 

 

Les faveurs fiscales dont Apple à bénéficier de la part de l’Etat Irlandais vont lui coûter cher. La Commission européenne a condamné le mardi 30 septembre l’entreprise à la pomme à payer une forte amende en raison de ses pratiques fiscales. Le géant de l'informatique devra rembourser plus de 13 milliards d'euros à l'Irlande en raison du traitement de faveurs dont il a bénéficié dans ce pays.

En effet, la Commission européenne a conclu que l'Irlande avait accordé à Apple des avantages fiscaux indus. Cette pratique est illégale au regard des règles de l'UE en matière d'aides d'État, car elle a permis à Apple de payer nettement moins d'impôts que les autres sociétés. Ce traitement sélectif a permis à Apple de se voir appliquer un taux d'imposition effectif sur les sociétés de 1% sur ses bénéfices européens en 2003, taux qui a diminué jusqu'à 0,005 % en 2014. L'Irlande doit maintenant récupérer les impôts impayés par Apple sur son territoire entre 2003 et 2014, c’est à dire 13 milliards d'euros.

Face à cette décision le gouvernement irlandais s’est retrouvé face à un dilemme et une question qui divise le pays : certains souhaitaient voir le gouvernement faire appel de la décision de la Commission européenne pour préserver l'économie du pays qui profite énormément du faible taux d'impôt sur les sociétés qui s'établit à 12,5%, l'un des plus bas d'Europe. A l'opposé, la pression populaire se faisait de plus en plus forte pour voir ces milliards utilisés pour soulager le pays de la cure d'austérité qu'il subit depuis des années. Il faut savoir que ces 13 milliards d'euros représentent l'équivalent de 5% du produit intérieur brut (PIB) de l'Irlande et la quasi-totalité de son budget annuel pour la santé.

Après réflexion, le gouvernement de coalition irlandais a décidé de faire appel de la décision de la Commission européenne de réclamer à Apple le remboursement à l'Irlande de 13 milliards d'euros d'impôts impayés. De son côté, le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, est persuadé que la décision de l'UE est "juridiquement fondée".

Affaire à suivre....

impots apple

Premier semestre 2016 décevant pour la balance commerciale française !

Le 2016-09-02

Après la bonne nouvelle du contrat historique pour Alstom (voir article du 29/08 du blog) en voici une mauvaise :

Hausse du déficit commercial français au premier semestre 2016. 

En effet, le 1er semestre 2016 voit les exportations françaises reculer à la fois en valeur (-2.4 %) et en volume (-0.1 %). Cette dégradation est à priori due à l’industrie et au négoce international, alors que le solde s’améliore pour des secteurs comme l’énergie et les services.  Au niveau de l’import on constate une augmentation des importations de machines mais aussi de véhicules automobiles mais également une dynamique des achats, notamment de composants, par l’industrie aéronautique.

Même si on peut toutefois noter quelques évolutions positives (maintien de la part de marché de la France dans le commerce mondial depuis 4 ans à 3.5 % sur les biens et services), plusieurs prévisionnistes envisagent désormais une dégradation du déficit du commerce extérieur en 2016.

A suivre....

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Le coworking, une tendance mondiale !

Le 2016-09-01

Aujourd’hui je souhaite évoquer une tendance internationale dans le monde du travail, je veux parler du coworking.

Définissons d’abord le concept. Pour faire simple, le coworking est un mode d’organisation du travail qui consiste à partager un espace (espace de coworking) en rassemblant des professionnels indépendants de divers horizons. Cette tendance est liée au développement du statut de travailleur indépendant tel que les auto entrepreneurs, les freelances (notamment dans le monde du numérique) à travers le monde. L’une des difficultés de ces différents statuts est de se retrouver isoler, avec des conditions matérielles pas toujours optimum et un manque d’opportunité pour développer son réseau professionnel, condition pourtant importante pour réussir dans le monde des affaires aujourd’hui.  
Apparu en 2006 à San Francisco, le coworking semble aujourd’hui largement adopté dans le monde avec près de 80 pays ayant aujourd’hui des espaces de coworking actifs. Une étude récente montre que les espaces de coworking ont augmentés de 82% dans le monde en moins de 12 mois passant de 1320 à près de 2500 entre 2013 et 2014 (la France se classe au 6e rang mondial pour ce qui est du nombre d'espaces de coworking (on en comptait plus de 200 en 2014 dont 30 à Paris). 
Pour illustrer ce mouvement, faisons un zoom sur un bureau de coworking situé à Genève, il s’agit de Nomadspace. La particularité du concept que propose Nomadspace se situe dans la palette de services qu’il offre aux utilisateurs de l’espace de coworking. Un large éventail de services professionnels et pratiques pour aider ses « occupants » à se concentrer sur leur activité principale et aussi leur rendre la vie plus facile : des services professionnels comme un service de réception pour des clients, un service d’impression, internet en très haut débit ou encore un support administratif…         
Mais il y a aussi des services plus pratiques, comme de la conciergerie, parking, organisation d’évènement, vestiaire et douche, service traiteur….

Il est incontestable que la demande en coworking explose véritablement ces dernières années à travers la planète, avec un marché estimé, selon différentes études, à plus d’un milliard de personnes dans le monde (37,2% de la population active dans le monde) et une hausse de 300% du nombre d’espaces disponibles en seulement 3 ans.

Le classement par pays, dont les USA occupent le premier rang, place toutefois l’Allemagne (230) et l’Espagne (199) sur le podium montrant une évolution rapide et très marquée de ce nouveau mode de travail en Europe. Une situation encourageante pour ces espaces qui restent toutefois plus chers en Europe qu’aux USA (en moyenne 240 dollars par mois contre 335 euros en Europe).        
Un marché à suive !

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Un grand "Cocorico" pour Alstom aux USA !

Le 2016-08-29

Un mois d’août historiquement favorable pour Alstom et plus globalement pour l’industrie française !
En effet le groupe français Alstom vient de signer un contrat de 1.8 milliard d’euros avec la compagnie ferroviaire américaine Amtrak. Ce contrat prévoit la construction de 28 nouveaux trains pour le «Northeast Corridor», plus connu sous le nom d'Acela, la seule ligne à grande vitesse du pays qui relie Boston à Washington DC via New York et Philadelphie, soit 734 km.
Le nouveau train pourra transporter jusqu’à 35 % de passagers en plus par rapport à son prédécesseur. Dans un premier temps, sa vitesse sera de 257 km/h et pourra atteindre par la suite les 300 km/h. Actuellement, il faut 2 h 45 pour relier les villes de New York et Washington, éloignées de 350 kilomètres environ (220 miles). Par comparaison, le TGV français met 1 h 55 pour un trajet Paris-Lyon de 425 kilomètres.

Alstom fera fabriquer à Hornell, au nord de l’Etat de New York, les rames de son TGV américain. Ce contrat permettra la création de 400 emplois directs dans l’Etat de New York. La compagnie ferroviaire Amtrak a précisé que les premiers trains entreraient en service en 2021.

Ce contrat américain est une vitrine pour la technologie française notamment sur le marché mondial des trains à grande vitesse. Cela pourra notamment servir à Alstom pour vendre sa technologie à d’autres Etats américains tels que la Californie qui construit depuis 2015 une ligne à grande vitesse devant relier San Francisco à Los Angeles (Californie) prévue pour 2020. D’autres projets comme Dallas-Houston (Texas), Las Vegas-Palmdale (Californie) sont également à l’étude. Outre les Etats-Unis, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Turquie, la Russie, l’Australie et la Chine qui construisent actuellement de nouvelles lignes à grande vitesse auront besoin de nouveaux TGV, calcule Alstom. L’Allemagne et le Japon songent, eux, à renouveler leur flotte vieillissante.

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L'art de se laisser guider pour valoriser son entreprise !

Le 2016-07-05

Face à un environnement de plus en plus complexe de par l’internationalisation des activités, de l’évolution rapide des technologies et une concurrence féroce, l’entreprise doit savoir prendre conseils auprès d’experts afin de prendre les bonnes orientations stratégiques. Si la « grande entreprise » utilise de manière régulière les services de consultants dans tous les domaines d’activité pour ne pas se tromper dans ses choix, les PME et ETI restent très timides sur le sujet et peu d’entre elle osent ouvrir leurs portes et d’avoir recours à des experts extérieurs.

Certes le choix d’un consultant externe n’est pas aisé face à une offre mondiale sur laquelle on trouve à côté des géants du secteur un grand nombre de sociétés plus modestes.

Edgar Brandt Advisory est l’une d’elle. Créée en 2005, la société Edgar Brandt Advisory met son savoir-faire en matière de business consulting pour préserver et développer la valorisation d’entreprise.

La question de l'adaptation de l'entreprise à son environnement a été conceptualisée avec le développement de la pensée stratégique et plus particulièrement au moment de la phase du diagnostic stratégique. La stratégie d'entreprise apparaît en tant que discipline des sciences de gestion qu'au milieu des années soixante et beaucoup de dirigeant, par manque de temps, ne maîtrisent pas les outils nécessaires à l’optimisation de leur activité.

Pour les aider Edgar Brandt Advisory propose 3 types de services:

  • Le conseil en entreprise             
    Basé à Genève, le cabinet de conseil en entreprise ‘EBA’ est devenu une véritable référence pour les clients qu’il conseille grâce à la recherche systématique des meilleures solutions dans l’élaboration et la valorisation des projets d’entreprise.
  • Le conseil et le suivi de l’investissement direct/Private Equity 
    HNWIs, family offices et trusts prennent régulièrement des participations directes – c’est à dire non-intermédiées par des fonds tiers – dans des sociétés non cotées. Nous représentons l’excellence dans la gestion de vos participations directes, déployée mondialement.
  • Le conseil en transmission ou reprise d’entreprise            
    Comment établir une valorisation de ma société? Comment évaluer points forts et perspectives d’une entreprise intéressante? Edgar Brandt Advisory répond à vos questions et vous accompagne dans l’ensemble des processus de la transmission d’entreprise.

 

En conclusion, si la décision de faire appel aux services d’un consultant externe n’est pas forcément une évidence, chacune des deux parties doit faire un bout de chemin. Le patron de PME en acceptant de communiquer à un tiers extérieur un certain nombre de données confidentielles sur son entreprise et en acceptant l’idée qu’un autre que lui puisse avoir une vision intéressante de celle-ci. Le consultant, en adoptant une attitude d’imprégnation de l’entreprise, de son environnement, pour optimiser l’utilisation de son expertise et apporter une réelle valeur ajoutée à l’entreprise.

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C'est les vacances !!!

Le 2016-07-04

C'est les vacances !!!

Le Dico du commerce international va prendre un peu de vacances !!

Alors pendant cette période, Le Dico reste évidemment accessible et vous trouverez toujours les centaines de définitons pour comprendre les mystères de l'international !

Par contre au niveau du blog, le Dico sera moins productif !!!! Peut-être un article de temps en temps entre deux baignades ou randonnées....

Toutefois, Le Dico du Commerce International vous donne rendez-vous en septembre avec une activité normale et pour vous tenir au courant des événements du monde du commerce international !

Enfin, je profite de ce message de fin d'année scolaire pour féliciter les nombreux étudiants visiteurs du Dico qui ont obtenus leur examen, notamment Léa, contributrice du site et maintenant titulaire du BTS Commerce International ! Bravo à tous !

Alors bonnes vacances à tous !

Afficher l'image d'origine     Vpn pour votre voyage letranger

L'aventure au Royaume-Unis ne s'improvise pas !

Le 2016-07-01

En cette période de tumulte pour le Royaume-Unis face à l’ouragan Brexit, faisons un point sur l’engouement qu’il y a toujours eu pour ce pays pour les étrangers en général et plus particulièrement les français.
Avec son image dynamique et libérale, le Royaume-Uni et plus particulièrement Londres font rêver les jeunes actifs. Le mode de vie anglo-saxon mêlé à un melting-pot culturel poussent de nombreux européens à tenter leur chance de l'autre côté de la Manche.

On estime à 300.000 personnes le nombre de Français expatriés au Royaume-Uni, principalement à Londres, mais aussi à Birmingham, Leeds ou Oxford. Pourquoi cet intérêt ?
Les raisons sont multiples ! On peut toutefois les séparer en 2 grandes catégories.
D’abord l’aspect professionnel. Avec un taux de chômage à seulement 5.1 %, la souplesse et la flexibilité du marché du travail font du Royaume-Unis et de Londres notamment un eldorado pour une carrière professionnel ambitieuse.

Maintenant l’aspect vie privée. Le mode de vie à l’anglaise séduit de nombreuses personnes. Si cela est bien souvent lié à l’activité professionnelle, il apparait quand même que la vie d’insulaire attire ! C’est le dynamisme et le brassage des cultures qui sont souvent mis en avant dans l’intérêt de vivre outre-manche.

Si l’attrait pour le Royaume-Unis est incontestable et le Brexit n’y changera sans doute pas grand-chose, il y a une vérité qui s’impose, l’aventure anglaise ou londonienne ne s’improvise pas.

Malgré la proximité géographique, la maîtrise de la langue, et de la culture sont des  incontournables pour réussir son intégration dans ce pays. Pour y arriver il existe une multitude de manière, l’une d’elle est de se faire accompagner dans ses démarches. Pour cela on trouve aujourd’hui  une quantité importante d’organismes plus ou moins sérieux qui peuvent vous aider. Parmi eux se trouve TrucsLondres.com !

La particularité de TrucsLondres.com est que c’est un blog créé par un espagnol qui vit à Londres depuis quelques années et qui se sert de son expérience d’expatrié pour proposer une multitude de conseils pour, comme il le dit « survivre » au Royaume-Unis.

A travers de nombreuses rubriques vous trouverez, solutions sur tous les problèmes de la vie quotidienne : logement, argent, transport… que ce soit pour du tourisme ou pour véritablement s’établir dans le pays. Vous trouverez notamment une rubrique dédiée à l’apprentissage de la langue anglaise, où l’auteur du blog (qui s’appelle Adrian), parle du Advenced Certificate Anglais (CAE) examen de compétences de l’université de Cambridge. Il propose une méthode d’apprentissage efficace et testée qui permet d’obtenir un niveau correct en anglais.

Alors si l’aventure au pays de  Shakespeare vous tente, mettez toutes les chances de votre côté et utilisez les expériences que d’autres, comme Adrian, vous font partager !

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Microsoft, une diversification... cool et surprenante !!!

Le 2016-06-29

Léa, étudiante en BTS C.I. et contributrice régulière pour le Dico nous parle aujourd'hui de Microsoft, mais sur un sujet... surprenant et cool ! 

Bonne lecture et encore merci à Léa !

Tout le monde connait Microsoft Corporation, la célèbre multinationale américaine fondée par Bill Gates et Paul Allen en 1975 et spécialisée dans l’informatique, notamment dans le développement et la vente des systèmes d’exploitation et des logiciels comme Windows, qui occupe plus de 90% de parts de marché dans le monde. Ce qui est moins connu du géant mondial de l'informatique c’est « l’étrange » ou surprenante « diversification » qu’il entreprend :

L’entreprise a annoncé le jeudi 16 juin 2016 un partenariat avec la start-up californienne Kind Financial, crée en 2013 qui permet de suivre les ventes de cannabis de la production jusqu’à la livraison. Cette alliance donne l’opportunité à Microsoft de disposer d’un mécanisme de suivi pour les graines de cannabis afin d’empêcher qu’elles ne soient vendues sur le marché noir. Cela assurerait donc le cheminement des ventes légales aux Etats-Unis.

Cette jeune entreprise innovante est d’ores et déjà utilisée par les autorités locales afin de favoriser la régulation et la réglementation de la conformité des ventes de cannabis. En effet, ce commerce est devenu légal dans un certain nombre d’Etats américains comme le Colorado, l’Alaska ou encore Washington.

En 2015, ce marché légal à rapporté plus de 5 milliards de dollars aux Etats Unis et le géant de l’informatique compte bien profiter de cet avantage. Selon certaines sources américaines, le potentiel de croissance du marché s’élèverait à 30% par an sur les cinq prochaines années.

Bien que ce commerce ouvre de nombreux débats, le business de la marijuana tente à devenir respectable aux yeux de la loi, et profitable pour les comptes publics de ces États qui le légalise.

Jusqu’ici, les grosses entreprises restaient assez frileuses. Investir le secteur du cannabis est une aventure risquée.

Nous terminerons cet article avec les propos de Kimberly Nelson, une des dirigeantes chez Microsoft :

 « Nous pensons qu’il y aura une hausse significative du marché. Et avec l’expansion de la légalisation, le nombre de transactions va augmenter. L’industrie aura besoin de nouveaux outils pour être régulée. »

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