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L’œuf Kinder interdit de séjour aux Etats-Unis !

Le 2016-09-08

On le sait exporter un produit à l’étranger nécessite que ce dernier soit compatible avec la culture, les attentes des consommateurs du pays visé. Mais au-delà de l'aspect marketing, le plus important est que le produit soit conforme à la législation du pays. Ce dernier point est évidemment incontournable et peut bloquer tout espoir de réussite dans le projet.

Pour illustrer ce fait, je voulais parler d’un produit qui chez nous est à priori inoffensif mais qui est pourtant absolument interdit aux États-Unis : l’œuf « Kinder surprise » de la société italienne Ferrero.
Effectivement, le célèbre œuf Kinder réputé pour sa fameuse surprise est prohibé aux Etats-Unis, justement à cause  de cette surprise. C’est une réglementation américaine, qui remonte aux années 30, qui interdit la dissimulation d’un élément non comestible à l’intérieur d’un aliment. Cette loi fait suite au décès d’une fillette qui avait alors avalé un objet dissimulé dans un aliment.
Depuis, la législation, surveillée par la très stricte « Federal Food, Drug, and Cosmetic Act », interdit de placer tout produit non comestible dans des produits qui sont eux-mêmes comestibles.
Les douanes américaines ne transigent pas avec la loi. Par exemple, en janvier 2011, une touriste canadienne a été contrôlée à la frontière américaine avec un Kinder Surprise dans sa voiture. Les agents ont confisqué la friandise et menacé la femme d'une amende de 300 dollars (275 euros). Plusieurs milliers de ces œufs en chocolat sont saisis chaque année par les douanes américaines.
Rassurez-vous, partout ailleurs dans le monde, ces chocolats sont une poule aux oeufs d’or pour Ferrero. Depuis leur création en 1974, l’entreprise italienne en a vendu 30 milliards avec, au total, 8 000 jouets différents.

Finissons cet article avec une note d’humour : il faut quand même constater qu’il est plus facile d’acheter une arme aux États-Unis qu’un simple œuf Kinder !

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Le géant américain du commerce en ligne prend son envol !

Le 2016-09-05

Amazon veut s’émanciper des services de messageries, de transport et postaux incontournables pour son activité. En tout cas le géant du commerce en ligne veut réduire sa dépendance ! Après avoir bousculé les services de livraison à Paris en lançant son service express en une heure , Amazon se lance dans le fret aérien. La société américaine a présenté à Seattle, (lieu du siège social) courant août, le premier des 40 avion de sa flotte aérienne. Baptisé Amazon One (petit clin d’œil à l’avion présidentiel américain « Air force One ») cet avion qui est un Boeing 767-300 cargo et les 40 autres appareils sont fournis en location par deux sociétés spécialisées Atlas Air et ATSG.
Cette décision qui est une nouvelle étape dans la vie du e-commerçant américain, lui permet de poursuivre sa logique d’intégrer de bout en bout la chaîne de distribution des articles qu’il vend sur son site. Cela permet également à Amazon d’éviter les problèmes de délais de livraisons que FedEX et UPS ont rencontrés ces dernières années devant l'explosion du commerce en ligne, notamment pendant les périodes des fêtes.
Après son déploiement sur le territoire américain, il est fort probable qu'un avion marqué du logo d’un des leaders mondiaux du commerce en ligne survol d’autres contrées !

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Ouverture du G20 en Chine ce dimanche.

Le 2016-09-04

Ce dimanche s’ouvre le sommet du G20 en Chine dans la ville de Hangzhou (à proximité de Shanghaï). Ce sommet qui a lieu tous les ans, aborde les sujets importants de l’économie mondiale : Le Brexit et ses répercussions, une croissance mondiale décevante, le climat… tout ça avec en fond le terrorisme.

Concernant la problématique du climat, les Etats-Unis se sont joints à la Chine en annonçant qu’ils ratifiaient l'accord de Paris sur le climat (L’accord de Paris, qui vise à contenir le réchauffement climatique sous le seuil de 2°C voire 1,5°C par rapport au niveau pré-industriel), conclu en décembre à l'issue de la COP21 (la 21e Conférence sur le climat de l'Onu), lors d'une rencontre la veille du sommet du G20.

Ce G20 est le onzième sommet du Groupe des vingt depuis sa création pour les chefs d'État en 2008 et le premier à se dérouler en Chine (l’occasion pour le président Xi Jinping de montrer le rôle croissant de la Chine dans la gouvernance mondiale).

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Apple, l'Irlande et l'UE...une histoire fiscale !

Le 2016-09-03

 

 

Les faveurs fiscales dont Apple à bénéficier de la part de l’Etat Irlandais vont lui coûter cher. La Commission européenne a condamné le mardi 30 septembre l’entreprise à la pomme à payer une forte amende en raison de ses pratiques fiscales. Le géant de l'informatique devra rembourser plus de 13 milliards d'euros à l'Irlande en raison du traitement de faveurs dont il a bénéficié dans ce pays.

En effet, la Commission européenne a conclu que l'Irlande avait accordé à Apple des avantages fiscaux indus. Cette pratique est illégale au regard des règles de l'UE en matière d'aides d'État, car elle a permis à Apple de payer nettement moins d'impôts que les autres sociétés. Ce traitement sélectif a permis à Apple de se voir appliquer un taux d'imposition effectif sur les sociétés de 1% sur ses bénéfices européens en 2003, taux qui a diminué jusqu'à 0,005 % en 2014. L'Irlande doit maintenant récupérer les impôts impayés par Apple sur son territoire entre 2003 et 2014, c’est à dire 13 milliards d'euros.

Face à cette décision le gouvernement irlandais s’est retrouvé face à un dilemme et une question qui divise le pays : certains souhaitaient voir le gouvernement faire appel de la décision de la Commission européenne pour préserver l'économie du pays qui profite énormément du faible taux d'impôt sur les sociétés qui s'établit à 12,5%, l'un des plus bas d'Europe. A l'opposé, la pression populaire se faisait de plus en plus forte pour voir ces milliards utilisés pour soulager le pays de la cure d'austérité qu'il subit depuis des années. Il faut savoir que ces 13 milliards d'euros représentent l'équivalent de 5% du produit intérieur brut (PIB) de l'Irlande et la quasi-totalité de son budget annuel pour la santé.

Après réflexion, le gouvernement de coalition irlandais a décidé de faire appel de la décision de la Commission européenne de réclamer à Apple le remboursement à l'Irlande de 13 milliards d'euros d'impôts impayés. De son côté, le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, est persuadé que la décision de l'UE est "juridiquement fondée".

Affaire à suivre....

impots apple

Premier semestre 2016 décevant pour la balance commerciale française !

Le 2016-09-02

Après la bonne nouvelle du contrat historique pour Alstom (voir article du 29/08 du blog) en voici une mauvaise :

Hausse du déficit commercial français au premier semestre 2016. 

En effet, le 1er semestre 2016 voit les exportations françaises reculer à la fois en valeur (-2.4 %) et en volume (-0.1 %). Cette dégradation est à priori due à l’industrie et au négoce international, alors que le solde s’améliore pour des secteurs comme l’énergie et les services.  Au niveau de l’import on constate une augmentation des importations de machines mais aussi de véhicules automobiles mais également une dynamique des achats, notamment de composants, par l’industrie aéronautique.

Même si on peut toutefois noter quelques évolutions positives (maintien de la part de marché de la France dans le commerce mondial depuis 4 ans à 3.5 % sur les biens et services), plusieurs prévisionnistes envisagent désormais une dégradation du déficit du commerce extérieur en 2016.

A suivre....

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Le coworking, une tendance mondiale !

Le 2016-09-01

Aujourd’hui je souhaite évoquer une tendance internationale dans le monde du travail, je veux parler du coworking.

Définissons d’abord le concept. Pour faire simple, le coworking est un mode d’organisation du travail qui consiste à partager un espace (espace de coworking) en rassemblant des professionnels indépendants de divers horizons. Cette tendance est liée au développement du statut de travailleur indépendant tel que les auto entrepreneurs, les freelances (notamment dans le monde du numérique) à travers le monde. L’une des difficultés de ces différents statuts est de se retrouver isoler, avec des conditions matérielles pas toujours optimum et un manque d’opportunité pour développer son réseau professionnel, condition pourtant importante pour réussir dans le monde des affaires aujourd’hui.  
Apparu en 2006 à San Francisco, le coworking semble aujourd’hui largement adopté dans le monde avec près de 80 pays ayant aujourd’hui des espaces de coworking actifs. Une étude récente montre que les espaces de coworking ont augmentés de 82% dans le monde en moins de 12 mois passant de 1320 à près de 2500 entre 2013 et 2014 (la France se classe au 6e rang mondial pour ce qui est du nombre d'espaces de coworking (on en comptait plus de 200 en 2014 dont 30 à Paris). 
Pour illustrer ce mouvement, faisons un zoom sur un bureau de coworking situé à Genève, il s’agit de Nomadspace. La particularité du concept que propose Nomadspace se situe dans la palette de services qu’il offre aux utilisateurs de l’espace de coworking. Un large éventail de services professionnels et pratiques pour aider ses « occupants » à se concentrer sur leur activité principale et aussi leur rendre la vie plus facile : des services professionnels comme un service de réception pour des clients, un service d’impression, internet en très haut débit ou encore un support administratif…         
Mais il y a aussi des services plus pratiques, comme de la conciergerie, parking, organisation d’évènement, vestiaire et douche, service traiteur….

Il est incontestable que la demande en coworking explose véritablement ces dernières années à travers la planète, avec un marché estimé, selon différentes études, à plus d’un milliard de personnes dans le monde (37,2% de la population active dans le monde) et une hausse de 300% du nombre d’espaces disponibles en seulement 3 ans.

Le classement par pays, dont les USA occupent le premier rang, place toutefois l’Allemagne (230) et l’Espagne (199) sur le podium montrant une évolution rapide et très marquée de ce nouveau mode de travail en Europe. Une situation encourageante pour ces espaces qui restent toutefois plus chers en Europe qu’aux USA (en moyenne 240 dollars par mois contre 335 euros en Europe).        
Un marché à suive !

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Un grand "Cocorico" pour Alstom aux USA !

Le 2016-08-29

Un mois d’août historiquement favorable pour Alstom et plus globalement pour l’industrie française !
En effet le groupe français Alstom vient de signer un contrat de 1.8 milliard d’euros avec la compagnie ferroviaire américaine Amtrak. Ce contrat prévoit la construction de 28 nouveaux trains pour le «Northeast Corridor», plus connu sous le nom d'Acela, la seule ligne à grande vitesse du pays qui relie Boston à Washington DC via New York et Philadelphie, soit 734 km.
Le nouveau train pourra transporter jusqu’à 35 % de passagers en plus par rapport à son prédécesseur. Dans un premier temps, sa vitesse sera de 257 km/h et pourra atteindre par la suite les 300 km/h. Actuellement, il faut 2 h 45 pour relier les villes de New York et Washington, éloignées de 350 kilomètres environ (220 miles). Par comparaison, le TGV français met 1 h 55 pour un trajet Paris-Lyon de 425 kilomètres.

Alstom fera fabriquer à Hornell, au nord de l’Etat de New York, les rames de son TGV américain. Ce contrat permettra la création de 400 emplois directs dans l’Etat de New York. La compagnie ferroviaire Amtrak a précisé que les premiers trains entreraient en service en 2021.

Ce contrat américain est une vitrine pour la technologie française notamment sur le marché mondial des trains à grande vitesse. Cela pourra notamment servir à Alstom pour vendre sa technologie à d’autres Etats américains tels que la Californie qui construit depuis 2015 une ligne à grande vitesse devant relier San Francisco à Los Angeles (Californie) prévue pour 2020. D’autres projets comme Dallas-Houston (Texas), Las Vegas-Palmdale (Californie) sont également à l’étude. Outre les Etats-Unis, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Turquie, la Russie, l’Australie et la Chine qui construisent actuellement de nouvelles lignes à grande vitesse auront besoin de nouveaux TGV, calcule Alstom. L’Allemagne et le Japon songent, eux, à renouveler leur flotte vieillissante.

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L'art de se laisser guider pour valoriser son entreprise !

Le 2016-07-05

Face à un environnement de plus en plus complexe de par l’internationalisation des activités, de l’évolution rapide des technologies et une concurrence féroce, l’entreprise doit savoir prendre conseils auprès d’experts afin de prendre les bonnes orientations stratégiques. Si la « grande entreprise » utilise de manière régulière les services de consultants dans tous les domaines d’activité pour ne pas se tromper dans ses choix, les PME et ETI restent très timides sur le sujet et peu d’entre elle osent ouvrir leurs portes et d’avoir recours à des experts extérieurs.

Certes le choix d’un consultant externe n’est pas aisé face à une offre mondiale sur laquelle on trouve à côté des géants du secteur un grand nombre de sociétés plus modestes.

Edgar Brandt Advisory est l’une d’elle. Créée en 2005, la société Edgar Brandt Advisory met son savoir-faire en matière de business consulting pour préserver et développer la valorisation d’entreprise.

La question de l'adaptation de l'entreprise à son environnement a été conceptualisée avec le développement de la pensée stratégique et plus particulièrement au moment de la phase du diagnostic stratégique. La stratégie d'entreprise apparaît en tant que discipline des sciences de gestion qu'au milieu des années soixante et beaucoup de dirigeant, par manque de temps, ne maîtrisent pas les outils nécessaires à l’optimisation de leur activité.

Pour les aider Edgar Brandt Advisory propose 3 types de services:

  • Le conseil en entreprise             
    Basé à Genève, le cabinet de conseil en entreprise ‘EBA’ est devenu une véritable référence pour les clients qu’il conseille grâce à la recherche systématique des meilleures solutions dans l’élaboration et la valorisation des projets d’entreprise.
  • Le conseil et le suivi de l’investissement direct/Private Equity 
    HNWIs, family offices et trusts prennent régulièrement des participations directes – c’est à dire non-intermédiées par des fonds tiers – dans des sociétés non cotées. Nous représentons l’excellence dans la gestion de vos participations directes, déployée mondialement.
  • Le conseil en transmission ou reprise d’entreprise            
    Comment établir une valorisation de ma société? Comment évaluer points forts et perspectives d’une entreprise intéressante? Edgar Brandt Advisory répond à vos questions et vous accompagne dans l’ensemble des processus de la transmission d’entreprise.

 

En conclusion, si la décision de faire appel aux services d’un consultant externe n’est pas forcément une évidence, chacune des deux parties doit faire un bout de chemin. Le patron de PME en acceptant de communiquer à un tiers extérieur un certain nombre de données confidentielles sur son entreprise et en acceptant l’idée qu’un autre que lui puisse avoir une vision intéressante de celle-ci. Le consultant, en adoptant une attitude d’imprégnation de l’entreprise, de son environnement, pour optimiser l’utilisation de son expertise et apporter une réelle valeur ajoutée à l’entreprise.

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