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Alors n'hésitez pas, rejoignez la communauté internationale du Dico du commerce international !

 

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Le blog du commerce international reprend du service !

Le 2015-08-21

Après un gros mois d'absence le blog du dico du Commerce International reprend du service !

Dès lundi, retrouvez de nouveaux articles en rapport avec le monde du commerce international au sens large du terme : Marketing, économie, douane, logistique, politique...

Le Dico conserve son mode de fonctionnement, c'est à dire des articles nouveaux régulièrement mais sans rythme fixe (un article tous les 3-4 jours) selon mes contraintes professionnelles.

N'oubliez pas que vous pouvez commenter les articles, soit en m'écrivant directement dans la rubrique "contact" du site, soit sur le forum en créant une discussion sur le thème qui vous intéresse.

Alors, c'est partie pour une nouvelle année (scolaire) d'information sur l'international !

L'OMD accueille un 180 ème membres.

Le 2015-05-22

Le 13 mai 2015, le Ministère belge des Affaires étrangères a informé l'Organisation mondiale des douanes l'OMD que la Palestine a déposé son instrument d'adhésion à la Convention portant création d'un Conseil de coopération douanière et est devenue Membre de l'OMD à compter du 24 mars 2015.

La Palestine devient ainsi le 180ème Membre de l'Organisation.

C'est l'occasion pour dresser un rapide bilan sur cet Etat : 

Depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, les différents mouvements politiques palestiniens ont fait de la création d'un Etat palestinien indépendant l'une de leurs principales revendications.

Le 15 novembre 1988, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) proclame unilatéralement l'indépendance de la Palestine. Cette même année, 82 Etats reconnaissent officiellement ce « nouveau pays ». Parmi eux, une majorité de pays d'Afrique et du Moyen-Orient et une partie de ce qui était alors le bloc soviétique.

 

De nombreux autres pays suivront progressivement le mouvement, comme le Brésil et l'Argentine en 2011. Haïti est pour sa part le dernier pays en date à avoir reconnu officiellement la Palestine comme Etat, en septembre 2013. L'Autorité palestinienne se prévaut actuellement de la reconnaissance de la Palestine comme Etat indépendant par 135 pays, soit près de 70 % des 193 Etats membres de l'ONU. Mais pour le moment, aucune des puissances occidentales n'a encore franchi le pas. Avant la Suède, les rares pays de l'Union européenne à avoir pris cette décision, principalement des Etats de l'ancien bloc soviétique, l'avaient fait avant leur adhésion à l'UE. Pour la France, la réflexion est lancée, le texte de résolution de reconnaissance d'un État palestinien a été adopté par le Sénat en décembre 2014. L'exécutif se donne un délai de 2 ans pour enterriner la décision.

 

Description de l'image LocationPalestine.svg.

 

DrapeauDrapeau de la Palestine


 

Cuba, un bon partenaire commercial pour la France ?

Le 2015-05-18

L’une des raisons de la visite du président français, François Hollande, à Cuba est économique (première visite depuis la révolution castriste en 1959). Avec ses 11.2 millions d'habitants et son PIB de 6.8 milliards $ US, Cuba n'a pas forcément un potentiel très important mais qui n'est cependant pas à négliger. Un rapprochement avec Cuba peut faire naître de nouvelles perspectives dans la zone Caraïbe et en Amérique Latine.
Actuellement, la France est 9ème partenaire commercial (le montant des exportations françaises vers Cuba a atteint 157 millions d'euros en 2014), derrière le Canada, le Brésil, la Chine et les pays voisins des Caraïbes. Et lorsque les Etats-Unis lèveront l’embargo commercial qui pèse sur l’île, tout va aller très vite. Les besoins cubains touchent différents secteurs tels que les infrastructures de transports et de logistiques, le bâtiment, le tourisme et le développement du numérique.

Bien qu'encore noté "D" (aussi bien pour l'évaluation pays que pour l'environnement des affaires) par COFACE, il paraît évident que cette évaluation sera rapidement revue à la hausse avec l'ouverture économique qui s'amorce pour Cuba.

Urgo et l'offensif international !

Le 2015-05-12

VivaSanté change de nom. Le groupe familial a décidé de se rebaptiser du nom de son produit le plus célèbre, les pansements Urgo.
Effectivement, plus connus à travers ses marques (Juvamine, Humex, Mercurochrome et Urgo) que par son nom, Vivasanté a décidé de changer de nom dès le 1er juin 2015, avec URGO la marque la plus connue de son portefeuille.

Derrière ce changement de nom il y a une volonté stratégique du groupe qui passe d’un modèle de PME française qui exporte à celui d’une ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) internationale. Il y a dix ans, cette société était en effet une PME française, uniquement centrée sur le marché hexagonal. Depuis, elle s'est mise à exporter, avant de donner un gros coup d'accélérateur à son développement à l'étranger à partir de 2011. Aujourd'hui, l'ex-VivaSanté est présent dans 52 pays et dispose de 20 filiales hors Hexagone. La société investit de 30 à 50 millions d'euros par an à l'étranger pour un chiffre d'affaires de 575 millions d'euros en 2014 (+ 7 %).
Face à des géants comme Procter & Gamble, Smith & Nephew ou Johnson & Johnson, il lui faut absolument gagner en notoriété à l'international. L'ex-VivaSanté disposait pour cela d'une série de marques comme Juvamine, Ricqlès ou Mercurochrome. Mais les pansements Urgo étaient le produit affichant la plus forte notoriété, à la fois en France et à l'étranger.

Le luxe ne sera plus l'apanage des européens !

Le 2015-05-03

Si il est vrai que le marché du luxe se voit dominer par une offre provenant essentiellement d'Europe (France, Italie, Grande-Bretagne...), on commence à voir apparaître une concurrence en provenance de pays plutôt inattendus dans ce domaine.

En effet, que ce soit d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine, nombre de pays émergents se lancent sur le marché du luxe. Des marques autochtones haut de gamme commencent à se faire un nom et à émerger sur la scène internationale, notamment en Europe. Un phénomène qui contribue à remettre en cause un "monopole" historique.
L'exemple de la Chine, plutôt habitué à se voir attribuer une image de "discounter" géant, et qui voit aujourd'hui des marques connues comme Longio pour les montres, Ne Tiger en haute couture ou Herborist en cosmétique percer au niveau mondial.

On peut également citer le chausseur brésilien Carmen Steffens, ou encore la marque Yswara d'Afrique du Sud.

Une nouvelle concurrence qui peut entraîner les marques historiques du luxe à se surpasser pour maintenir leur place sur la scène internationale.

L'Australie, une cible de choix pour l'export ?

Le 2015-04-04

Avec ses 24 millions d'habitants, l’Australie présente un contexte économique rare dans le monde développé :
Une croissance ininterrompue depuis 25 ans (2.5 % de croissance du PIB en 2014), qui se poursuit (au moins 2.2 prévu pour 2014) ; un endettement public limité (12 % du PIB), qui donne des marges de manœuvre en termes d’investissements publics ; un pouvoir d’achat parmi les plus élevés du monde (le 5
e), et réparti de manière équitable dans la population. En outre, l’insertion croissante de l’Australie dans la zone Asie-Pacifique (plus de 2/3 de ses échanges) va s’accentuer, en raison d’accords de libre-échange signés en 2014 avec la Corée du Sud, le Japon et la Chine. L’Australie peut donc, dans certains domaines, constituer une plateforme vers l’Asie. Amorcée récemment, la baisse du dollar australien peut également représenter un élément favorable pour investir dans un pays où les coûts restent élevés. De plus, la France dispose d’une image positive en Australie mais, comme souvent, fortement associée à l’art de vivre. L'intérêt est de pouvoir faire connaître les autres savoir-faire français notamment dans l'aéronautique, l'armement, l'optique...

Source : bpiFrance

Evaluation COFACE de l'Australie : A2 en EVALUATION PAYS   et   A1 en ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES.


Danone, une entreprise résolument internationale

Le 2015-02-21

Alors que le groupe voit un passage de relais au sommet de sa hirérarchie (près 60 ans de présidence de la famille Riboud, Franck Riboud a passé les rênes du groupe à son bras droit Emmanuel Faber, devenu, depuis le 1er octobre 2014 le directeur général), malgré un contexte de turbulences mondiales (prix du lait, embargo russe, devises…), Danone finit correctement l’année. En effet, si il enregistre une baisse de 20 % de son bénéfice net à 1,1 milliard d’euros  pour son exercice 2014, son chiffre d’affaires est lui en hausse de 4,7 %, en données comparables, à 21,1 milliards d’euros. De manière globale, si l’Asie et la Russie affaiblissent les résultats du groupe, l’Europe tend à se redresser. En effet, sur le Vieux Continent les affaires vont mieux. Il faut savoir que l’Europe qui représente 40 % des ventes est en croissance de 2 % en 2014.

DES PERFORMANCES DISPARATES SELON LES ZONES

Outre-Atlantique, Danone occupe désormais une place d’archi leader sur le segment des yaourts à la Grecque, devançant de plusieurs points le challenger.  En Chine, la situation s’améliore. Les résultats de l’activité nutrition infantile sont à nouveau supérieurs à ceux précédents l’affaire Fonterra. La marque Dumex redémarre tranquillement mais la force provient de Nutrilon. Par ailleurs, sur ce territoire et pour les autres activités, Danone continue de gagner du terrain grâce à ses alliances nouées avec des partenaires comme COFCO, Mengniu, Yushili. Le groupe va par ailleurs fortement investir sur internet avec le e-commerce, le canal d’avenir sur cette zone. La Russie fait office d’exception en 2014 pour le groupe. La situation a été compliquée en raison de la dévaluation du rouble, de l’inflation du prix du lait et l’embargo. Sur cette zone, Danone termine l’année en hausse de 5 % quand la croissance était à deux chiffres en début d’année. Le groupe a priorisé ses marques internationales. Enfin, l’Afrique, « le continent du futur pour Danone », indique Franck Riboud, l'ex-PDG du groupe. En effet, le chiffre d’affaires a été multiplié par six en 6 ans et le groupe opère de nombreuses acquisitions avec une présence aujourd’hui dans 40 pays. Un nouveau territoire clé pour le groupe.

Source : LSA

Création d'une banque de l'exportation

Le 2015-02-12

François Hollande a annoncé vendredi dernier lors d'un forum franco-africain à Paris, la création d'ici la fin mars d'une "banque de l'exportation" destinée à faciliter la conclusion de "grands contrats internationaux", notamment en Afrique. 
Dans les faits, les crédits export octroyés par les banques seront refinancés par la Société de financement local (Sfil) avec la garantie de l’Etat via l’assureur-crédit Coface. C’est une banque à 100 % publique dont l’Etat est l’actionnaire de référence, à hauteur de 75%, aux côtés de la Caisse des dépôts et consignations (CDC 20%) et de La Banque Postale (LBP 5%).

Le chef de l'Etat français a précisé que "Ce dispositif concernera tous les pays, tous les secteurs économiques sans restriction et chaque fois qu'il y aura un contrat qui dépasse un certain volume, 100 ou 200 millions d'euros".

L'ouverture de cette banque est prévue en mars 2015.