Blog

Les règles d'utilisation du blog

  • Le blog est en consultation totalement libre.
  • Si vous souhaitez proposer un billet à mettre sur le blog, vous pouvez me le soumettre par mail à travers la rubrique "Contact" du site. Sur ces billets vous pouvez aborder un sujet d'actualité sur les relations internationales au sens large du terme, vous pouvez commenter des billets postés par d'autres membres, ou encore un sujet lié aux études dans le domaines de l'international.
  • Une fois que le contenu de votre billet est validé, il est publié sur le blog.

Alors n'hésitez pas, rejoignez la communauté internationale du Dico du commerce international !

 

  A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z

La harpe à la française !

Le 2016-12-11

Le Dico souhaite aujourd’hui mettre l’accent sur une PME française originale et résolument internationale : La PME Harpes Camac.
Première aspect particulier et non des moindres, cette entreprise située près de Nantes se singularise notamment par son activité, puisque, comme son nom l’indique elle fabrique des harpes, c’est même le seul fabricant de harpes en France ! Au niveau mondial les fabricant de harpes ne sont que cinq (un en Italie, deux aux États-Unis et un au Japon).
La deuxième particularité, c’est que cette PME a dès sa création, le 1er avril 1972, eu des ambitions qui allaient au-delà des frontières pour aujourd’hui réaliser 60 % de ses 8 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’international.
Chaque année, 2 000 harpes celtiques et 300 harpes à pédale sont fabriquées. La clientèle vient des quatre coins de la planète, à l'exception de l'Afrique.
Sa réussite à l’étranger, Harpes Camac la doit à sa stratégie en misant sur la multiplication à l’international de ses magasins détenus en propre. Le réseau de distribution compte une quarantaine de points de vente : quatre magasins propres (Paris, Berlin, un en Espagne et bientôt un à Rotterdam en Hollande), une quinzaine de franchisés (Russie, États-Unis) et une vingtaine de partenaires à travers le monde.
Cette réussite à l’international ne s’arrête pas là, car c’est une nouvelle franchise qui doit voir le jour en Californie en novembre.
La PME doit aussi son succès au côté artisanal qu’elle conserve avec la fabrication de pièces uniques, mais aussi une activité qui intègre les technologies les plus modernes avec des machines à commandes numériques de haute précision. Une réponse à une clientèle d'artistes par nature exigeants.

Souhaitons à Harpes Camac que 2017 soit aussi propice à son développement que par le passé et que la PME tricolore continue à faire entendre le son du savoir-faire à la française dans le monde.

Résultat de recherche d'images pour "harpes camac"Résultat de recherche d'images pour "harpes camac"

Année record pour les compagnies aériennes mondiales, oui mais...

Le 2016-12-10

Selon IATA, 2017 va assister à la fin d’une période exceptionnelle pour les compagnies aériennes du monde entier !
Après cinq années de croissance ininterrompue, les profits du secteur devraient baisser en 2017. En cause, un environnement plus difficile avec les effets conjugués de la remontée des cours du pétrole et de la baisse de la recette unitaire.
Malgré cela, après un pic de cycle en 2016, l’IATA prévoit que 2017 sera la huitième année consécutive de rentabilité́ globale des compagnies aériennes. En moyenne, elles obtiendront un bénéfice de 7,54 dollars pour chaque passager transporté avec un prix moyen de billet de 363 euros.
Les prévisions pour l’année qui se termine tablent sur un bénéfice global record de 35,6 milliards de dollars, à peu près stable par rapport à l’année dernière mais en baisse par rapport aux prévisions initiales (39.4 milliards de dollars).
Parmi les facteurs défavorables évoqués, c’est les prix plus élevés du pétrole qui auront l’impact le plus important sur les prévisions pour 2017. Selon l’association, le prix du carburant d’aviation passera de 52,1 dollars par baril en 2016 à 64,9 dollars par baril en 2017. Le carburant devrait représenter 18,7 % de la structure de coût de l’industrie en 2017.
Enfin, les performances restent très variables selon les compagnies. Si les compagnies américaines affichent une rentabilité record, avec un bénéfice cumulé de 20,3 milliards de dollars ou 22,4 dollars par passager, les compagnies européennes sont nettement moins performantes, avec un bénéfice de 7,84 dollars par passager, et sont donc plus exposées à une baisse des recettes.

Résultat de recherche d'images pour "compagnies aériennes mondiale bénéfice"

 

Tour du monde des pubs de Noël 2

Le 2016-12-04

Un nouveau spot publicitaire sur la thématique de Noël. Cette fois il vient des Etats-Unis et a été fait pour les magasins Meijer.

Comme dit le slogan : pour voir le Père Noël, il suffit d'y croire ! La tête des enfants est assez significative de la magie qui existe encore autour du personnage.

 

Une pub anglaise à voir pour Noël !

Le 2016-12-03

L'approche des fêtes de fin d'année, notamment de Noël, amène un vent d'inspiration aux publicitaires du monde entier.

Le Dico à décider de vous montrer au fil des jours qui nous sépare de l'une des fêtes les plus attendues par tous les enfants du monde, des publicités étrangères qui marquent par leur originalité.

Aujourd'hui le Dico commence par la chaîne de grands magasins anglais John Lewis. Attention, une pub bondissante !!!!

 

Le risque client, une réalité à l'international comme nationale !

Le 2016-12-02

La gestion du risque client est devenu l’un des aspects stratégiques les plus importants pour les entreprises en France comme à l’étranger.
S’il est reconnu que pour les exportateurs, parmi les nombreux risques liés à l’activité international, l’un des plus important est le risque client, le danger existe également sur le territoire national.
Certes, les défaillances d’entreprises dans le monde ont reculé de 12 % l’an dernier (dont - 4 % en Europe), tendance qui devrait se poursuivre cette année avec un nouveau recul de 3 % anticipé. 
Cependant, dans de nombreux pays, la situation financière des entreprises, en particulier des PME, reste délicate. Un constat : les retards de paiement interentreprises n’ont cessé de s’allonger ces dernières années, avec une moyenne de quasiment 15 jours en 2015 mais avec des extrêmes beaucoup plus inquiétants.
Dans l’hexagone, une entreprise sur 4 dépose le bilan à cause des conséquences d’un impayé ! Les créances clients dans une entreprise peuvent représenter jusqu’à 40% de l’actif du bilan et avoir des répercussions financières désastreuses.

Que ce soit à l’international ou sur un plan local, il existe différentes précautions que peut prendre une entreprise dans ce domaine. Il existe par exemple un certains nombres d’assurances possibles pour couvrir ce risque client.

L’autre possibilité est aussi de se faire accompagner par un spécialiste du domaine. Il en existe beaucoup sur le marché. Parmi eux on peut citer SL AVOCATS. Ce type de prestataire peut soulager une entreprise de l’ensemble des risques présents dans le monde des affaires en proposant toute une gamme de services spécifiques : Prévention d’impayés, contentieux commercial, affacturage, concurrence déloyale, rupture de pourparlers…
Si ce type d’accompagnement est facturé à l’entreprise, il lui permet néanmoins de se concentrer sur d’autres aspects liés à son métier.

L’entreprise évolue dans un environnement concurrentiel qui l’oblige, chaque jour, à veiller au respect de ses intérêts commerciaux. Cette veille, chronophage et technique peut se sous-traiter et permettre ainsi à l’entreprise de se focaliser sur son cœur de métier.

Résultat de recherche d'images pour "SL AvOCATS"

Les salons, pour un premier pas vers l'export !

Le 2016-12-02

Parce qu’ils sont à la fois un lieu de vente et de rencontres, les salons professionnels constituent de formidables outils de communication et de développement commercial. Prospection, relations commerciales privilégiées, veille concurrentielle… les motivations pour visiter et exposer sur les salons professionnels sont multiples.

Véritable vitrine à l’international des secteurs les plus porteurs, les nombreux salons internationaux, organisés chaque année en France, structurent et valorisent les grandes filières économiques françaises.
Ces rendez-vous connaissent un succès grandissant. Qu’ils soient un premier pas vers les marchés étrangers ou l’occasion d’explorer de nouvelles cibles, les salons professionnels sont un puissant tremplin vers l’exportation. C’est la réponse la plus adaptée et la plus accessible aux ambitions des PME à l’international.
En réunissant sur un même site l’ensemble des acteurs d’un secteur ou d’une filière à l’échelle internationale, le salon génère un gain de temps et de moyens pour les entreprises souhaitant se développer à l’international. En effet, avec plus de 1,2 million de visiteurs étrangers et plus de 30 000 exposants étrangers, les salons professionnels français offrent la possibilité de rencontrer sur une courte période, un nombre très important de clients ou de fournisseurs potentiels. Faciles d’accès pour les PME, 113 salons professionnels de dimension internationale sont organisés chaque année en France, dont 75 % en Ile-de-France. Autant d’opportunités pour commencer à prospecter les marchés lointains à moindre coût.
Encore faut-il savoir profiter de l’expérience ! Pour ça il existe des structures capables d’accompagner une entreprise dans ses démarches : les CCI, Business France ou, pour un aspect financier, Bpifrance.
Au-delà de tous ces aspects, si participer à une foire ou un salon international en France ou à l’étranger devient régulier, il peut être intéressant d’investir dans du matériel d’exposition. De nombreux prestataires sont présent sur le marché pour proposer l’ensemble du matériel incontournable à un exposant : un stand d’exposition, des meubles adaptés, des bannières, roll-up et autres totems…
Parmi ces acteurs fournisseurs en matériel d’exposition, on peut citer Standexposium. Cette société est la contraction d’un ensemble de compétences très spécifiques et complémentaires dans leurs domaines. Les métiers de la communication associés à ceux de l’exposition leur permettent de mettre à la disposition des entreprises une offre globale pour profiter de façon efficace à l’opportunité de participer à un salon. De la création d’un stand d’exposition sur-mesure, à la création graphique de support de communication, un prestataire comme Standexposium permet à l’entreprise exposant de se concentrer sur les objectifs commerciaux du salon.

Que ce soit pour prospecter, veiller sur la concurrence, maintenir une présence sur un marché, l’aspect multi-fonction des foires et salons en font des moyens très efficace, notamment pour un démarrage à l’export.

Pour trouver le salon international qui convient le mieux, Le Dico propose une sitographie qui aidera à faire le choix de la bonne opportunité. A consulter en cliquant ici.

Résultat de recherche d'images pour "stand exposium"

Leroy Merlin se développe au pays du rouble !

Le 2016-12-01

Aujourd’hui le Dico décide de faire un focus sur le leader français du bricolage et sa stratégie d’internationalisation. En effet, à l’annonce de l’ouverture de 4 nouveaux magasins en Russie, Leroy Merlin mérite qu’on revienne rapidement sur son développement.

Pour rappel, Leroy Merlin est né dans le Nord Pas de Calais en 1923 (pour la petite histoire, à l’époque, l’entreprise était “Au Stock américain”, elle ne devient Leroy Merlin qu’en 1960).

Après un développement rapide dans l’hexagone, l’enseigne de bricolage souhaite étendre ses activités au-delà des frontières et ouvre un premier magasin en Espagne en 1989.C’est ensuite une succession d’ouvertures dans différents pays du monde (400 magasins dans 12 pays) qui fait aujourd’hui de Leroy Merlin le 4ème acteur mondial, le 2ème en Europe et le 1er en France dans le domaine du bricolage.

Cette aventure mondiale se poursuit pour l’enseigne au triangle vert : D’ici la fin de l'année, Leroy Merlin Russia va ajouter 4 magasins aux 55 déjà ouverts depuis sa 1ère implantation en 2004. En 2017, 20 s'y ajouteront, et 20 autres l'année suivante, qui verra la filiale russe du groupe Adeo dépasser en CA la branche française de l'enseigne. Un succès commercial et une croissance qui doivent beaucoup à la Supply Chain.
Pour assurer son développement au pays du rouble, Leroy Merlin a mis en route à Moscou un centre de distribution de 100.000 m² opéré par FM Logistic et développé par Radius Group pour 5 Mds de roubles (environ 70 M€). Un 2ème entrepôt géant et plus mécanisé suivra en 2019 au nord de l'agglomération moscovite, y prenant le relais d'un site en location avec FM. Le reste du pays n'est pas en reste : d'ici-là 3 nouveaux sites logistiques seront loués à Rostov, St-Pétersbourg et Vladivostok, en plus de ceux déjà occupés à Novossibirsk et Samara.

La réussite des implantations des magasins dans le monde montre que l’enseigne travail, pour chaque projet, sur une véritable intégration dans le tissu local. Ça signifie concrètement pour l’enseigne…

  • Des recrutements conduits sur place,
  • Une collaboration avec des partenaires locaux,
  • La création d’une centrale d’achats propre à chaque pays,
  • La sélection d’un assortiment de produits et conseils adaptés aux habitants, habitats et habitudes d’achat de chaque pays, de chaque région, voire de chaque ville d’implantation.


Fort de cette réussite, il est plus que probable que ces ouvertures russes ne soient pas les dernières en dehors de nos frontières !

Afficher l'image d'origine

 

"Dans le noir ?", une vision résolument internationale !

Le 2016-11-27

Connaissez-vous les restaurants « Dans le noir ? » ? Laissez-moi vous éclairer sur le sujet…

Créé en 2004 à Paris, le concept original invitent les clients à déguster un plat dans l’obscurité la plus totale, guidés et servis par un personnel malvoyant. Un noir d’encre qui concentre les goûts et vise à ouvrir l’esprit… Comme le résume le fondateur, Edouard de Broglie, l'expérience apporte un bénéfice à la fois sensoriel, humain et social.
Si le Dico vous parle de ce restaurant, c’est que ce dernier a réussi un développement international plutôt efficace malgré son côté atypique.

C’est d’abord sur Londres qu’Edouard de Broglie, le fondateur, jette son dévolu en 2006. Une réussite qui rapporte 2 millions de chiffre d’affaires et la fréquentation du restaurant londonien par des membres de la famille royale.
« Dans le noir ? » enchaine alors les ouvertures via la franchise. D’abord Barcelone puis Saint-Péterbourg et quelques restaurants temporaires ont aussi été installés aux quatre coins de la planète, à Bangkok, Varsovie ou Riyad…

Puis c’est le cap vers les Etats-Unis, pays innovations en tout genre, où le concept ne peut que plaire…. Et pourtant, New York, envisagée comme une étape clé, a boudé « Dans le noir ? ». Le bouche à oreille, pilier de la réussite de la chaîne, n'a pas fonctionné outre-Atlantique. « Les New-yorkais n'étaient pas intéressés par une telle expérience sensorielle », regrette Edouard de Broglie. L'épisode malheureux est révélateur de la composante culturelle du projet : « Je pensais que c’était un concept universel, mais ce n'est pas le cas », admet le fondateur des restaurants.

Un échec qui ne freine pas l’appétit international du fondateur : Prochaines destinations : Madrid, où l’ouverture d’un restaurant est prévue pour janvier 2017, ainsi qu’une franchise à Auckland.

En France, l'expérience est réalisable à Paris ou à Nantes, alors pourquoi pas ?

Afficher l'image d'origine