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Commerce extérieur de la France, où en sommes-nous ?

Le 2017-08-30

A l’aube de cette rentrée scolaire et universitaire, le Dico souhaite faire un point sur l’état du commerce extérieur de la France.

Commençons par un petit rappel 2016 : La balance commerciale du pays était déficitaire (comme depuis 2005) avec un solde de – 48.1 milliards d’euros. La part de marché de la France dans les exportations mondiales était de 3.5 % (stable depuis 2011). Le pays comptait en 2016, 124 100 entreprises exportatrices.

Où en sommes pour ce premier semestre 2017 ? Côté solde, les chiffres restent mauvais et même s’aggravent. Des importations en hausse de 4.4 %, des exportations qui progressent moins vite (+ 1.3 %) donnent un déficit commercial 34.4 milliards d’euros sur le premier semestre 2017 (il était de – 22.9 Mds Eur au 1er semestre 2016 et 26.2 Mds Eur au second semestre 2016).
Le déficit commercial se creuse sous l’effet d’une accélération des importations et de la remontée de la facture énergétique que porte la reprise en France et en Europe et la hausse des prix pétroliers mondiaux. Selon les spécialistes, le déficit 2017 sera supérieur à celui de 2016.

La structure géographique des échanges de la France : Un signe positif !
Cette 1ère partie d’année 2017 voit une tendance positive intéressante pour les exportations hors UE avec + 2.7 % (et +3.3 % au semestre dernier). Les exportations vers l’UE ont augmenté de 0.9 % seulement sur la même période. Résultat encourageant dans la mesure où l’une des faiblesses de l’appareil exportateur français est d’être trop concentré sur l’UE (qui pèse malgré tout encore 57,9 % de nos exportations au premier semestre 2017).
Les exportations françaises connaissent notamment des hausses importantes vers l’Asie (+ 8.9%) et vers l’Afrique (+ 3.3 %).

Les principaux reculs de cette première partie d’année sont les exportations vers le continent américain (- 1.6 %), notamment vers le Brésil. Le Proche et Moyen-Orient enregistrent également un net ralentissement.

La structure du type d’échange de la France :
Hors aéronautique (-10.7 %), la quasi-totalité des secteurs progresse à l’export : les produits métallurgiques et chimiques, les machines industrielles, les équipements mécaniques et matériels électriques, électroniques et informatiques, l’automobile, enregistrent des hausses allant de 1 à 10 %. Autres hausses importantes, celle des produits de luxe. Les exportations de parfums et cosmétiques ont ainsi atteint un nouveau record avec 7,5 Mds EUR au premier semestre 2017.

Espérons que les mesures que devraient prendre le gouvernement permettent de déjouer les mauvais pronostics pour l’année !

Import export stockwerk fotolia com

La saga Brexit, suite des répercussions et désaccords !

Le 2017-08-25

En cette période de rentrée, Le Dico revient sur la saga « Brexit ». Plus d’un an déjà que les britanniques ont dit « Yes » au brexit. Nous avons vu que le processus se mettait en place petit à petit pour arriver le 29 mars 2019 à la sortie effective du Royaume-Uni de l’UE.

En attendant, l’actualité nous fait part des répercussions mais aussi des désaccords de cet événement géopolitique historique.
Le Dico revient sur deux aspects estivaux récents.

Le premier point concerne la démographie de la Grande-Bretagne. Si l’effet était attendu, on n’avait pas encore de statistique significative sur ce sujet. C’est chose faite :  Les citoyens européens installés en Grande-Bretagne ont ainsi été 122.000 à quitter le Royaume, où ils étaient installés, entre mars 2016 et avril 2017, soit un bond de +37 % et le plus haut niveau de « sorties » atteint depuis 9 ans, selon les chiffres publiés jeudi par l'Office national des statistiques britanniques (ONS). Cette hausse est particulièrement alimentée par les départs des citoyens roumains et bulgares (+ 100 %) et par ceux des ressortissants d'Europe de l'Est (+ 58 % pour le groupe de pays regroupant Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie). Le solde migratoire de citoyens européens au Royaume-Uni reste néanmoins positif sur la période, à + 126 000 arrivées, mais accuse une forte baisse par rapport à 2016 (- 29 %).
On note en particulier la baisse du nombre d’étudiants étrangers venant suivre leurs études au Royaume-Uni (- 16 % sur un an).

Le deuxième point concerne un désaccord entre l’UE et la Grande-Bretagne : Dans l’après brexit,

L'UE souhaite en effet pouvoir continuer à se référer à la plus haute juridiction européenne en cas de litiges, notamment au sujet du respect des droits de ses ressortissants installés au Royaume-Uni, qui sont plus de trois millions. Le Royaume-Unis à fait connaître son désaccord sur ce sujet en précisant qu'il ne reconnaîtrait plus la compétence directe de la Cour de justice de l'UE (CJUE) après mars 2019. En effet, le gouvernement britannique déclare qu’il existe « d’autres moyens de résoudre les différends dans les accords internationaux, sans la juridiction directe de la CJUE». Il cite l’exemple d’instances politiques et de cours d’arbitrage déjà utilisées par l’Union européenne pour faire appliquer des accords internationaux avec des pays tiers, soulignant que des mécanismes similaires pourraient être utilisés avec le Royaume-Uni après le Brexit.

Cette divergence de point de vue constitue un nouveau point qui devra trouver une solution pour l’après brexit !

Brexit

Walmart contre Amazon une "guerre" à tous les niveaux !

Le 2017-08-24

Walmart, le numéro un mondial de la distribution, s’intéresse de près à la livraison par drones pour réinventer sa logistique. Attention, on ne parle pas de juste avoir quelques drones pour livrer des clients ponctuellement, là il s’agit d’un projet d’entrepôt volant en ballon dirigeable, automatisé ou non, à partir duquel partiraient une multitude d'engins volants automatisés (UAS, Unmanned Aircraft Systems) pour effectuer les livraisons. 
Pour les fidèles lecteurs du blog du Dico, ce projet n’est pas sans rappeler celui d’Amazon qui avait fait l’objet d’un article en janvier dernier (https://www.glossaire-international.com/blog/amazon-s-envoie-en-l-air.html). Amazon qui a d’ailleurs déposé une demande de brevet il y a deux ans déjà.

Walmart a donc à son tour déposé une demande de brevet pour un système d'entrepôt logistique volant (type zeppelin),  téléguidé ou autonome d'où partiraient des drones de livraison. Walmart précise avec détails le fonctionnement de ce centre logistique volant, là où Amazon se contentait d'une description générale plutôt sommaire.

Projet WalmartBrevet ballon walmart 1024x682 1                                  Projet Amazon   Amazon brevet livraison dirigeable 4


L’enjeu est de taille et à la mesure de la rivalité entre ces 2 géants de la distribution. Tous les experts s’accordent pour dire que la bataille du e-commerce (ou du commerce tout simplement) se jouera dans les années à venir sur la rapidité et le coût de la livraison, notamment la maîtrise du « dernier kilomètre » qui reste le moment délicat dans le processus.
Cette nouvelle précède de quelques jours celle concernant un partenariat entre Walmart et Google pour la vente d’articles en ligne (via sa plateforme de livraison à domicile Google Express) et permettre à Walmart de commencer à combler son retard dans ce domaine. Virage stratégique pour le 1er distributeur mondial qui est aussi une réaction devant les ambitions d’Amazon qui lui se lance dans la vente physique grâce au rachat de la chaîne de supermarchés Whole Food Market et prévoit d’ouvrir ses propres magasins.

Même si pour l’instant la lutte se situe essentiellement sur le continent américain, à travers cette « guerre » des titans à coup d’innovations, de partenariats, de changements stratégiques, il est fort à parier que c’est le monde du commerce en général et sur toute la planète qui sera impacté ! L’effet papillon du commerce international…

 

Walmart amazon 1 0

Mac Do en Inde, une histoire pas si évidente !

Le 2017-08-23

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Le développement international d’une entreprise passe bien souvent par la qualité d’un partenaire local qui gère l’implantation et la réussite d’une marque sur un territoire étranger. Le choix de ce partenaire est donc d’une importance vitale et conditionne le succès de l’expérience.

C’est l’amère constat que fait actuellement Mc Donald’s en Inde. Malgré l’envergure mondiale du géant du hamburger et ses 36 899 restaurants implantés dans 119 pays (ce qui démontre une certaine expérience dans le domaine…), c’est environ 40 %, soit 169 des 400 restaurants Mc Donald’s franchisés qui vont fermer en Inde.
En effet, la chaîne américaine a annoncé il y a quelques jours qu'elle mettait fin à son accord de franchise avec un partenaire local, Connaught Plaza Restaurants Private Limited (CPRL). La majorité des McDonald's de New Delhi avaient déjà fermé il y a deux mois en raison de la bataille entre le géant de la restauration rapide et son partenaire indien Vikram Bakshi. La licence sanitaire nécessaire pour leur ouverture n'avait pas été renouvelée depuis le mois de mars.
Les autres restaurants Mac Do de ce pays ne seront pas impactés par cette décision car gérés par d’autres partenaires.

Le géant de la restauration rapide va désormais se mettre à la recherche d’un nouvel interlocuteur local, mais cette séparation assombrit son futur dans un marché de la restauration indienne en pleine expansion : rappelons que l’Inde c’est 1.25 milliards d’habitants et un intérêt croissant pour le marché de la restauration rapide (environ + 15 % par an) !

Macdo 1

La gestion du courrier, critère de performance pour les entreprises !

Le 2017-08-17

Le traitement du courrier est une tâche importante au sein d’une société. Effectivement, il consiste à analyser les contenus de toutes les enveloppes dans le but de déterminer le type de courrier. Cette gestion de tous les courriers entrants et sortants peuvent s’avérer lassants pour tous les concerner. Pour y remédier, plusieurs professionnels proposent de nombreux services pour sécuriser, simplifier et surtout accélérer toutes les tâches concernées.

L’impact du traitement du courrier sur la performance

Pour réaliser l’importance du courrier dans une société, il suffit de compter le nombre de courriers électroniques envoyés et reçus. Cependant, l’optimisation de ce domaine reste une tout autre chose. Aujourd’hui, tous les communiqués et les actualités se font par courrier électronique, les entreprises se doivent d’opter pour des outils performants et efficaces pour gérer convenablement le flux de courrier présent dans sa société. En effet, les outils à installer au sein de l’entreprise devront être d’actualité. L’idéal serait de mettre en place un outil ayant la capacité de centraliser toute action et information en relation directe avec les flux de courriers que ce soit un fax, un e-mail ou encore un courrier papier. La sécurisation de ses courriers est également importante vu que certains seront confidentiels. Par ailleurs, une mauvaise gestion engendrera éventuellement des pertes considérables dans une société. Cette gestion en entreprise s’avère être capitale étant donné le temps et le budget que cela peut engendrer.

Des services nécessaires pour gérer les courriers

L’externalisation du traitement des courriers d’une entreprise est à la fois un gain de temps et une économie de budget pour les sociétés. En effet, un grand nombre de services aide les sociétés à optimiser la gestion du courrier. Les solutions adaptées aux besoins de chaque entreprise sont prises en compte par tous les experts dans le domaine. Pour une société, le traitement du courrier est une tâche récurrente pour les employés, elle consiste à récupérer, trier, mettre sous plis et enfin à procéder à l’envoi simple ou recommandé des courriers. Les courriers électroniques sont également lassants, car les tâches à faire sont similaires, mais la différence se trouve sur la rédaction des réponses. Ainsi, de nombreuses solutions sont disponibles pour l’optimisation de ce domaine dans une entreprise. En effet, elles permettront de favoriser l’augmentation la productivité et une gestion plus pratique des documents postaux. Les services de gestion feront également en sorte que les courriers de toutes les entreprises soient sécurisés. D’une manière ou d’une autre, opter pour ses services pratiques reste rentable pour une entreprise tant sur le budget que sur la performance de l’entreprise en question. Ainsi, l’optimisation du traitement de ces courriers reste une solution adaptée pour se permettre une augmentation de la productivité.

Louis Vuitton, naissance digitale dans l'Empire du milieu !

Le 2017-07-28

Il est loin le temps où Louis Vuitton prenait la direction de la capitale avec pour ambition de devenir malletier ! Depuis la création de l’entreprise en 1854, la marque emblématique de LVMH est devenue le symbole du luxe à travers le monde.

Le géant mondial du luxe fait de nouveau parler de lui en ce mois de juillet, en annonçant vendredi dernier le lancement de son site de e-commerce en Chine. En effet, depuis le 20 juillet, les consommateurs chinois peuvent trouver sur le site officiel de Louis Vuitton Chine toute la dernière collection de la marque.

Certes, cette plateforme n’est pas la première que Louis Vuitton ouvre (la première date de 2005). Cependant, celle-ci marque la volonté de LVMH à développer sa stratégie digitale en 2017. Le groupe d’ailleurs récemment dévoilé deux nouvelles plateformes en ligne : Clos19, consacrée aux maisons de son pôle Vins & Spiritueux, et 24Sèvres, dédiée aux marques du Bon Marché Rive Gauche, propriété du groupe.
Avec la Chine, Louis Vuitton s’attaque à un marché sur lequel les ventes en ligne explosent dans le luxe comme sur d’autres produits.
En tant que premier marché mondial de l'e-commerce, l’Empire du milieu a vu ses transactions numériques augmenter de 25,6 % pour s'établir à 3000 milliards de dollars en 2016.

Pour l’instant le lancement est limité à 12 villes (dont Pékin et Shangai) mais il devrait être étendu prochainement. Le paiement est disponible via UnionPay, Alipay et WeChat Pay, moyens préférés des consommateurs chinois. 

Ce lancement permettra également de compenser la fermeture de huit boutiques dans des villes chinoises de taille moyenne depuis l'an dernier et de contrecarrer les problèmes de contrefaçon qui avaient été détecté sur le site de e-commerce chinois Taobao, filiale d’Alibaba en décembre dernier !

Lien vers la plateforme chinoise : http://www.louisvuitton.cn/zhs-cn/homepage

 

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L'emblématique Fnac "quitte" la France !

Le 2017-07-27

La FNAC, « l’agitateur culturel » comme le clamait le slogan en 1991, est aujourd’hui, à son tour, bien agitée ! Le groupe subit ces derniers mois des virages stratégiques historiques !
Un an après son mariage avec Darty et à peine deux semaines après le départ de son PDG A.Bompard pour Carrefour, la Fnac Darty change de nationalité !

En effet, Artémis (holding de la famille Pinault), actionnaire majoritaire de Fnac Darty, a annoncé ce mercredi qu'il cédait sa participation de 24,33% au groupe de distribution allemand Ceconomy. L’enseigne française prend donc, de ce fait, les couleurs de nos voisins d’outre-Rhin.
Le rachat des parts représente une enveloppe de 452 millions d’euros (soit 70 euros par action).
Avec cette opération, la famille Pinault sort du capital Fnac Darty, dont elle avait le contrôle depuis 1994, pour laisser sa place à Ceconomy, spécialiste dans la distribution de produits électroniques, qui devient logiquement actionnaire majoritaire. C’est également, pour le groupe Allemand, l’opportunité de prendre position sur le territoire français de façon remarquable et remarquée. Objectif qui était convoité depuis un certain temps.
D’ailleurs, si cette première expérience est satisfaisante, il est fort possible que Ceconomy cherche à accroître sa part (une clause du contrat prévoit des dispositions dans cette éventualité).

On peut dire que cet événement sera sans aucun doute un des faits marquants de l’histoire de l'enseigne mythique (ex-française) créée en 1954 !

Fnac darty

Ça plane pour Airbus en Chine !

Le 2017-07-26

Ce mois de juillet 2017 aura été favorable à Airbus. En effet, l’avionneur européen a signé un accord portant sur la vente de 140 avions à la Chine, plus précisément la société China Aviation Supplies Holding Company (CAS) qui les répartira ensuite entre différentes compagnies aériennes chinoises. Cette transaction qui représente quelques 23 milliards de dollars, soit 20,3 milliards d’euros est l’une des plus grosses commandes signées par Airbus depuis longtemps.
Le contrat concerne la vente de 140 avions dont 100 appareils moyen-courriers A320 et 40 long-courriers A350 XWB. La livraison se fera durant les 5 à 6 prochaines années.

Au-delà de la vente de ces avions, ce contrat avec la Chine est aussi de bon augure pour l’image de l’industrie aéronautique européenne. D’ailleurs, Tom Enders s’est dit confiant pour une éventuelle commande du gros porteur A 380 (dont les ventes peinent à décoller) dans les années à venir.

A fin mai, les compagnies chinoises avaient une flotte d'environ 1.440 avions Airbus en service, ce qui représente 49 % du marché chinois pour Airbus !

Ce contrat va donc dans le sens de l’annonce faite lors du salon du Bourget en juin dernier par l’avionneur toulousain, battre le record de 680 avions fabriqués en 2016 en passant la barre des 700 livraisons !
Boeing, le concurrent historique d’Airbus qui avait annoncé 17 milliards de dollars de commandes lors de ce même salon, n’a qu’à bien se tenir !

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