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Apple en Chine, stratégie d'adaptation ou pressions politiques ?

Le 2017-12-10

Dans les théories du marketing international on évoque régulièrement la nécessité d’adapter le produit aux exigences d’un marché étranger pour espérer le conquérir. Mais jusqu’où pousser cette adaptabilité ?

C’est la question que nous pouvons nous poser face à la « polémique » qui touche Apple sur le marché chinois.

Petite histoire…

Pour espérer s’attirer les bonnes grâces du gouvernement chinois pour la distribution des appareils de la marque à la pomme, Tim Cook, le PDG d’Apple a accepté de supprimer environ 670 applications (dont Skype) de l’App Store, exigé par Pékin.
Selon le Figaro, cette suppression a rapidement faire réagir un certain nombre d’acteurs à commencer par le consommateur chinois, puis des parlementaires américains ainsi que des associations de défense des droits de l'Homme et de la liberté sur Internet. Tous reprochent à Apple de jouer le jeu d'un régime exerçant une censure le web.
En effet, Pékin a adopté ces dernières années une série de lois et de règlements qui renforcent son contrôle sur Internet. Cette initiative inquiète les entreprises étrangères qui cherchent à étendre leur base d'utilisateurs en Chine.

Pour se défendre Tim Cook annonçait « Quand vous allez dans un pays, que vous entrez sur son marché, vous êtes obligés de vous conformer à ses lois et à ses réglementations ». Rappelons que la Chine représente le deuxième marché pour Apple après les Etats-Unis.

Quant à la Chine, qui possède la politique en ligne la plus restrictive (ayant déjà par le passé évincé Gmail, Facebook, Twitter ou encore Snapchat), elle soutient que les différentes formes de censure mises en place sur son territoire sont nécessaires pour sa sécurité nationale.

Alors, est-ce de la stratégie marketing, une réponse à une pression politique ? Chacun peut se faire son avis...

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Starbucks, la Chine et Alibaba, une histoire de géants !

Le 2017-12-07

C’est ce mercredi 06 décembre 2017 que le l’enseigne phare du café à l’américaine à ouvert son plus grand magasin au monde en Chine.
C’est plus précisément à Shanghai que Starbucks a inauguré un espace de 2.700 m² (c'est l'équivalent d’un petit hypermarché en France) dédié à la vente de ses produits. Pour comparaison la superficie moyenne d’un Starbucks est d’environ 200 m² !
Résolument haut de gamme, ce nouveau concept de magasin est à la fois lieu de vente (sur place et à emporter) mais aussi un endroit où on peut visualiser virtuellement la torréfaction et la préparation du café. Le Starbucks de Shanghai est une véritable vitrine technologique interactive développée en partenariat avec le géant de l'internet chinois Alibaba.
Comme dans tous les autres 3.000 Starbucks de Chine (dont 600 dans la seule ville de Shanghai) les heureux clients pourront régler leurs consommations via leur smartphone, en utilisant simplement l'application Alipay (développée par Alibaba), ou WeChat (Tencent).

Avec plus de 15 000 salons de café dans 50 pays, Starbucks est aujourd’hui le premier torréfacteur et revendeur de cafés sélectionnés au monde.

 

 

Un flyer sinon rien !

Le 2017-12-07

Le flyer est-il encore un outil de communication intéressant en 2018 ?

La question revient régulièrement dans les esprits des responsables marketing quand il s’agit de définir la stratégie de communication de l’entreprise pour l’année suivante.
Dans le mix idéal à mettre en œuvre il y a des certitudes : Il est par exemple maintenant acquis que le digital doit être présent dans une stratégie publicitaire de nos jours.
Quelques chiffres : les investissements publicitaires sur Internet seront en croissance de +13% pour atteindre 205 milliards de dollars dans le monde en 2017. Le montant investi dans la publicité sur Internet en 2017 représentera 36,9% de l’ensemble des dépenses publicitaires et dépassera donc, pour la première fois, celui investi dans la télévision qui représentera 192 milliards de dollars.

Par contre pour d’autres outils ont se pose de façon récurrente la question de leur efficacité. F
Face au raz de marée digital en matière de communication, on peut raisonnablement se demander si des outils aussi « simples » que le flyer, la brochure, et tout l’univers de ce qu’on appelle le « print » a encore une raison d’être ?

Petite précision de vocabulaire, le « Print » désigne l’ensemble des supports imprimés utilisés en publicité, en marketing comme les flyers, les brochures, affiches et autres catalogues.

Et bien justement, et si la réponse se trouvait tout simplement dans un des termes cités ci-dessus : la « simplicité ». En effet, si comme on l’a dit précédemment, le digital était sans doute aujourd’hui incontournable dans une stratégie de communication efficace, il y a une autre vérité qui ne se discute pas, ce type de communication demande également un travail et un budget bien plus conséquent que pour l’utilisation d’un outil « papier ».

Certes pour les deux types de communication on peut faire appel à des agences spécialisées. Mais l’avantage dans la réalisation d’un flyer par exemple, c’est que vous pouvez déjà largement travailler en amont pour préparer le travail et utiliser les services de spécialiste en ligne comme  www.impressionprospectus.fr pour vous accompagner dans la finition du travail.
L’intérêt de ce type de société spécialisé dans les supports « papiers » c’est qu’elle peut intervenir à différents stades de la démarche selon les besoins : élaboration du flyer ou tract, impression, stratégie de distribution… Cette souplesse permet de faire le lien avec l’autre avantage de ce type de communication, c’est son coût. Elaborer une opération de distribution de tract à différents moments de l’année représente un investissement bien moins important que ce que demande l’achat d’espace publicitaire sur le net. On peut trouver le même genre de prestataire très spécialisé mais capable d’une adaptation à vos besoins précis dans le domaine de l’imprimerie brochure.

A l’inverse pour mettre en œuvre une communication numérique les prestataires doivent normalement être présent dès le début du projet et cela représente un investissement qui peut être important.

Finalement, la question n’est pas de trancher si l’emblématique flyer trouve toujours sa place dans une stratégie de communication, c’est une évidence. Sa simplicité de conception, son coût très abordable et la présence de prestataires capables de vous accompagner sur étapes bien précises en font un incontournable du mix de communication, même en 2018 !

 

 

L'Europe et la Chine s'entendent sur les brevets !

Le 2017-11-28

Il est incontestable que l’une des précautions majeures que doit prendre une entreprise lorsqu’elle se lance à l’international est de faire protéger ses propriétés intellectuelles : brevet d’invention, processus de production, marque…

Si Le Dico reprend cette évidence, c’est pour évoquer la récente signature (23 novembre) d’un accord pour renouveler le partenariat entre l'Office européen des brevets (OEB) et l'Office d'État de la propriété intellectuelle de la République populaire de Chine, en anglais State Intellectuel Property Office (SIPO).
L’entente entre les deux puissances n’est pas récente puisque cette coopération dans le domaine de la propriété intellectuelle existe depuis 1985.

Ce partenariat stratégique définit les principes de coopération dans plusieurs domaines, dont les lois et les réglementations, le processus d'octroi de brevets, les services aux utilisateurs ou encore la formation. Cette relation, qui a débuté par un accompagnement européen lorsque la Chine à construit son système de brevet, a évolué au fil du temps pour devenir une collaboration plus stratégique, aidant la Chine à réviser sa réglementation sur les brevets et à introduire des outils de pointe pour leur examen.

Dorénavant l’accord est d’une durée illimitée et sera complété par des ambitions et objectifs annuels.

Rappelons qu’en matière de demande de brevet, la France était en 2016 le deuxième pays européen derrière l’Allemagne et 4ème sur le plan mondial derrière les Etats-Unis, l’Allemagne et le Japon. La Chine était 6ème de ce classement.

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Demain c'est le Black Friday !

Le 2017-11-23

Tout le monde en parle et c’est ce vendredi, c’est le Black Friday (littéralement le « vendredi noir ») ! Mis à part le fait que ce soit une journée de soldes monstres, savez-vous d’où vient cet événement ?

Comme beaucoup d’autres tendances commerciales, le Black Friday vient des Etats-Unis. Dès les années 1960, l’expression désigne le lendemain du repas de Thanksgiving. C’est un grand jour de soldes pour lancer la traditionnelle saison des achats liés aux fêtes de fin d’année aux États-Unis.
Selon les versions, l’expression vient de la période où les magasins espéraient littéralement « sortir du rouge » grâce aux soldes et pouvoir ainsi changer la couleur de l’encre utilisée dans les livres de compte. Il évoque également les rues noires de camions venus livrer les commerces pour les fêtes. 

En France, c’est la 3ème année où le Black Friday fait vraiment parler de lui. En 2016, c’est environ 15 millions de français qui ont profité de la grande braderie. Si au départ les soldes concernaient surtout le e-commerce, c’est aujourd’hui tous les commerçants, aussi bien « physiques » que « virtuels » qui proposent des remises particulièrement alléchantes. Pour l’histoire, l’année dernière Amazon avait annoncé avoir réalisé la meilleure journée d’affaires de son histoire : 1.4 millions de produits vendus en une journée (40 % de plus qu’n 2015 !).

Qu’en sera-t-il cette année ?

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Donald Trump va t-il vouloir laver son linge à la mode américaine ?

Le 2017-11-23

Tout le monde le sait, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le GATT, puis l’OMC ont œuvré pour la suppression des barrières douanières et ainsi facilité le commerce mondial. Si tout le monde semble globalement et officiellement d’accord sur ce principe (malgré quelques exceptions), sur le « terrain » c’est moins évident et l’actualité international nous apporte régulièrement de quoi illustrer la tendance inverse.

Aujourd’hui c’est les Etats-Unis qui viennent alimenter la rubrique « retour vers le protectionnisme ». En effet, la célèbre Commission fédérale du commerce international (ITC, pour International Trade Commission) a rendu public ses recommandations concernant le marché des machines à laver. C’est le fabricant américain Whirlpool qui avait, en début d’année, porté plainte devant l’arrivée massive de machines étrangères (notamment d’Asie) sur les terres de l’Oncle Sam.

Verdict de l’organisme américain, ces importations, notamment les quelques deux millions de machines vendues par an (environ 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires) par Samsung Electronics et LG Electronic, sont considérées comme une menace de nature à pénaliser sérieusement l’industrie domestique de machines à laver et donc l’emploi aux Etats-Unis.

Face à ce danger, l’agence fédérale propose d’appliquer une fiscalité allant jusqu’à 50 % de la valeur des biens !

Cette guerre des machines à laver n’en est pas à son premier round. En 2012, les Etats-Unis avaient déjà pris des mesures contre les produits provenant de Corée du Sud et du Mexique, et plus tard de Chine. Comme les fabricants Coréen on déplacer leur centre de production en Thaïlande et au Vietnam, cette fois l’administration Trump devrait généraliser les droits de douane.
La proposition de l’ITC vient à un moment où les deux fabricants coréens ont fait savoir qu’ils avaient des projets d’implantations aux Etats-Unis avec à la clé plusieurs centaines de créations d’emplois.

La décision est maintenant entre les mains du Président américain qui a annoncé qu'il allait examiner les situations... ; peut-on avoir un doute sur la décision qu’il va prendre ???

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Brexit : Paris sait faire jouer ses atouts !

Le 2017-11-22

Les premiers effets du Brexit commencent à se préciser pour la France ! Là, il s’agit d’une conséquence positive pour l’hexagone de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
En effet, lundi soir, à Bruxelles, Paris a emporté le vote des ministres européens des Affaires étrangères sur la future destination du siège de l'Autorité bancaire européenne (EBA), qui devra quitter la capitale anglaise après l'entrée en vigueur du Brexit, fin mars 2019.

Selon une source diplomatique, la capitale française a finalement été tirée au sort face à Dublin. Les deux villes, qui au départ étaient en concurrence avec huit autres candidatures (Luxembourg, Bruxelles, Varsovie…), ayant enregistré le même nombre de voix au troisième tour de vote, auquel participaient les ministres des 27 pays, ont donc été partagé par le hasard.

Avec ses 170 salariés, l'EBA est connue principalement pour les tests de résistance des banques européennes mais aussi pour la rédaction de règles bancaires communes à tous les Etats membres de l'UE et enfin son rôle de protection des consommateurs de produits bancaires.

Dans cette grande valse des institutions européennes, il n’y a pas que des bonnes nouvelles pour la France, puisque Lille vient de voir l’Agence européenne du médicament et ses quelque 1.000 fonctionnaires lui passer sous le nez, au profit d’Amsterdam !

Tout ça dans un contexte où les négociations sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l’UE avancent péniblement, notamment sur le montant de la facture que doit payer Londres pour concrétiser le divorce !

Paris

Ça plane pour Airbus !

Le 2017-11-18

Le ciel est bleu, sans nuage pour Airbus !
A l’occasion du salon international de l'aéronautique à Dubaï, l’avionneur européen a enregistré une vente record, même historique dans le monde de l’aéronautique : 430 avions pour un montant de 49.5 milliards de dollars !
Alors que ce salon avait commencé avec un « raté » (un contrat avec la compagnie du golfe Emirates qui ne se concrétise pas), la société Indigo Partners vient jouer le père-Noël avant l’heure et permet à Airbus de terminer l'événement en fanfare !
Cette entreprise américaine, dont l’activité est de d’acheter des appareils pour ensuite les louer à des compagnies low-cost (comme Wizz air par exemple), a effectivement choisi la famille des A320/A321 Neo pour le développement de son activité. Rappelons que l'A320 est le produit phare de l’avionneur : 16.000 ventes pour cet appareil lancé à la fin des années 80 ! Aujourd'hui, sur la planète, un A320 décolle toutes les deux secondes.

Si cette commande apporte une véritable bulle d’air dans l’activité d’Airbus, elle lui permet également de rattraper son retard sur son concurrent historique, Boeing, voir même de le dépasser sur le critère du nombre de livraisons en 2019.

Seule interrogation concernant cette bonne nouvelle, les sous-traitants vont-ils pouvoir suivre le rythme de production ? Si Airbus peut augmenter sa production, ce n’est pas forcément le cas pour la multitude de sous-traitants qui gravitent autour de l’avionneur.

Malgré ce doute et dans un contexte judiciaire un peu compliqué à cause des affaires de corruption, la commande d’Indigo Partners est très positive pour le groupe. Pour preuve, la bourse de Paris a réagi rapidement à cette annonce, puisque le titre Airbus à pris plus de 3 % ce jour-là !

A320