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USA-Canada, un conflit de voisin pour un avion !

Le 2017-12-21

Le Dico termine l’année 2017 par un nouvel exemple de la malheureuse tendance des Etats-Unis à pratiquer un protectionnisme renforcé.

Cette fois ce n’est pas à l’encontre de la France ou de l’Europe mais de son voisin canadien.

En effet, l’administration Trump a décidé de taxer à… 300 % (il n’y a pas de zéro de trop !) les importations d’avions canadiens du constructeur Bombardier. Les américains estiment que ces avions du type moyen-courrier ont bénéficié de subventions du gouvernement canadien et qu’ils sont par conséquence vendus en-dessous de leur prix de fabrication.
Ce niveau de taxe pour ces appareils est constitué de droits anti-dumping de 80% de leur coût, en plus des droits compensatoires de 220 % infligés par Washington.
Cette décision fait suite à une accusation de Boeing au printemps dernier, qui accusait le constructeur canadien de vendre ses avions à perte : prix pratiqué, 19.6 millions de dollars US (alors que l’avion en question est indiqué à 79.5 millions $US au catalogue) pour un coût de fabrication de 33.2 millions de dollars US.

La réaction du gouvernement canadien ne s’est pas faite attendre à l’annonce de la décision des Etats-Unis. La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a assuré que son gouvernement était "extrêmement déçu par la décision préliminaire prise par le département du Commerce" et qu’elle était en complet désaccord avec la vision des américains. Pour la Ministre canadienne, Boeing manipule l’administration américaine.
Le paradoxe de cette décision des Etats-Unis, c’est qu’en agissant contre l’avionneur Bombardier, Washington met en péril 23 000 emplois américains qui dépendent plus ou moins directement du constructeur canadien et de ses fournisseurs !

Cette affaire vient s’ajouter aux tensions qui existent déjà entre les deux pays dans le contexte de renégociation de l’ALENA qui regroupe les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. D’ailleurs n’y a-t-il pas un lien entre les deux « affaires » ?

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Kiabi, une enseigne à la fois digitale et internationale !

Le 2017-12-17

Tout le monde connaît l’enseigne de prêt-à-porter Kiabi. Ce qu’on sait moins c’est la tendance internationale de l’une des premières enseignes de vêtement en France.

En effet, depuis sa création en 1978 avec son premier magasin à Roncq près de Lille, Kiabi a fait preuve d’un dynamisme en termes d’ouverture. L’enseigne aborde l’international dès 1993 avec une ouverture en Espagne. Depuis, c’est dans 14 pays que le français est implanté, et 39 pays qui sont desservis grâce à son site de e-commerce KIABI.com.

Aujourd’hui c’est avec un nouvel outil numérique que Kiabi poursuit son développement en France comme à l’étranger. « We Are Kiabi », c’est le nom de la nouvelle plateforme que vient d’ouvrir le vendeur de vêtement. Entre réseau social et plateforme de contenu, « We are Kiabi » est le résultat d’une collaboration entre la marque et sa communauté de client, le tout accompagné par l’agence Sensio Grey.
L’objet de la plateforme est d’inciter les échanges entre fans (les Kiaddicts) en offrant les moyens de partager leurs inspirations et envies, d’échanger leurs lookbooks, organiser des vide-dressings, ou encore proposer des covoiturages pour se rendre au magasin Kiabi le plus proche de chez eux, une manière également de replacer le point de vente au centre de l’expérience de marque.

Ce nouvel outil est clairement orienté international : les membres peuvent, en temps réel, identifier les looks et articles en vogue ou suivre un événement mode dans un autre pays. De plus une cliente peut aussi obtenir le badge "globe trotteuse" en likant un look dans chaque continent ou le badge "fashion addict" en publiant cinq looks.

D’un point de vue marketing, « We are Kiabi » propose un nouveau paradigme de la relation client en récompensant la fidélité non pas en fonction des achats, mais en fonction du niveau d'engagement.

Avec près de 500 magasins dans le monde, Kiabi s’impose en N°1 des ventes de prêt-à-porter en France, et accélère son internationalisation. En ligne de mire : l’Europe de l’Est, l’Arabie Saoudite, le Moyen orient et l’Afrique Subsaharienne.

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Häagen-Dazs une marque américaine "made in France" !

Le 2017-12-11

Vous connaissez la célèbre marque de glace Häagen-Dazs ? Sans doute !  Sa réputation, forgée sur la qualité de ses crèmes glacées haut de gamme, est largement internationale.

Par contre,  saviez-vous que c’est en France et plus précisément à Arras qu’est fabriquée la glace pour quasiment le monde entier ?
En effet, Häagen-Dazs est une marque américaine (groupe General Mills), qui produit en France et est distribué sur toute la planète.
Certes il y a trois exceptions, la glace pour les Etats-Unis, le Japon et le Canada ne sont pas made in France, mais pour le reste oui !

Si Le Dico vient à évoquer la célèbre marque de crème glacée c’est que ce site d’Arras vient de fêter ses 25 ans ! Cet anniversaire est l’occasion de faire un zoom sur cette réussite internationale.

Créée en 1992, l’usine de Tilloy-lès-Mofflaines (proche d’Arras) produit chaque année plus de 62 millions de litres de crème glacée qu’elle exporte à hauteur de 80 % dans près de 90 pays. Dernier marché en date, l’Australie et ses 23 millions de consommateurs potentiels !
Devant un succès planétaire qui ne se dément pas, le site des Hauts de France, 22 000 m² de bâtiment construit sur un espace d’environ 15 hectares, va voir l’arrivée d’une 14ème ligne de production grâce à un investissement de 10 millions d’euros cette année. Cette augmentation des capacités de production devrait se traduire par un recrutement de plus de 80 personnes, ce qui devrait faire passer l’effectif à plus de 600 salariés (saisonniers compris).

On peut se demander pourquoi les américains ont opté pour ce lieu d’implantation ? C’est la situation géographique d’Arras qui explique en partie ce choix, entre Europe du Nord et du Sud avec des autoroutes à proximité.

Aujourd’hui numéro 3 mondial (derrière l’anglo-neerlandais Unilever et le suisse Nestlé), Häagen-Dazs compte bien continuer de peser sur ce marché qui représentait en 2016  treize milliards de litres de crème glacée dans le monde !

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Apple en Chine, stratégie d'adaptation ou pressions politiques ?

Le 2017-12-10

Dans les théories du marketing international on évoque régulièrement la nécessité d’adapter le produit aux exigences d’un marché étranger pour espérer le conquérir. Mais jusqu’où pousser cette adaptabilité ?

C’est la question que nous pouvons nous poser face à la « polémique » qui touche Apple sur le marché chinois.

Petite histoire…

Pour espérer s’attirer les bonnes grâces du gouvernement chinois pour la distribution des appareils de la marque à la pomme, Tim Cook, le PDG d’Apple a accepté de supprimer environ 670 applications (dont Skype) de l’App Store, exigé par Pékin.
Selon le Figaro, cette suppression a rapidement faire réagir un certain nombre d’acteurs à commencer par le consommateur chinois, puis des parlementaires américains ainsi que des associations de défense des droits de l'Homme et de la liberté sur Internet. Tous reprochent à Apple de jouer le jeu d'un régime exerçant une censure le web.
En effet, Pékin a adopté ces dernières années une série de lois et de règlements qui renforcent son contrôle sur Internet. Cette initiative inquiète les entreprises étrangères qui cherchent à étendre leur base d'utilisateurs en Chine.

Pour se défendre Tim Cook annonçait « Quand vous allez dans un pays, que vous entrez sur son marché, vous êtes obligés de vous conformer à ses lois et à ses réglementations ». Rappelons que la Chine représente le deuxième marché pour Apple après les Etats-Unis.

Quant à la Chine, qui possède la politique en ligne la plus restrictive (ayant déjà par le passé évincé Gmail, Facebook, Twitter ou encore Snapchat), elle soutient que les différentes formes de censure mises en place sur son territoire sont nécessaires pour sa sécurité nationale.

Alors, est-ce de la stratégie marketing, une réponse à une pression politique ? Chacun peut se faire son avis...

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Starbucks, la Chine et Alibaba, une histoire de géants !

Le 2017-12-07

C’est ce mercredi 06 décembre 2017 que le l’enseigne phare du café à l’américaine à ouvert son plus grand magasin au monde en Chine.
C’est plus précisément à Shanghai que Starbucks a inauguré un espace de 2.700 m² (c'est l'équivalent d’un petit hypermarché en France) dédié à la vente de ses produits. Pour comparaison la superficie moyenne d’un Starbucks est d’environ 200 m² !
Résolument haut de gamme, ce nouveau concept de magasin est à la fois lieu de vente (sur place et à emporter) mais aussi un endroit où on peut visualiser virtuellement la torréfaction et la préparation du café. Le Starbucks de Shanghai est une véritable vitrine technologique interactive développée en partenariat avec le géant de l'internet chinois Alibaba.
Comme dans tous les autres 3.000 Starbucks de Chine (dont 600 dans la seule ville de Shanghai) les heureux clients pourront régler leurs consommations via leur smartphone, en utilisant simplement l'application Alipay (développée par Alibaba), ou WeChat (Tencent).

Avec plus de 15 000 salons de café dans 50 pays, Starbucks est aujourd’hui le premier torréfacteur et revendeur de cafés sélectionnés au monde.

 

 

Un flyer sinon rien !

Le 2017-12-07

Le flyer est-il encore un outil de communication intéressant en 2018 ?

La question revient régulièrement dans les esprits des responsables marketing quand il s’agit de définir la stratégie de communication de l’entreprise pour l’année suivante.
Dans le mix idéal à mettre en œuvre il y a des certitudes : Il est par exemple maintenant acquis que le digital doit être présent dans une stratégie publicitaire de nos jours.
Quelques chiffres : les investissements publicitaires sur Internet seront en croissance de +13% pour atteindre 205 milliards de dollars dans le monde en 2017. Le montant investi dans la publicité sur Internet en 2017 représentera 36,9% de l’ensemble des dépenses publicitaires et dépassera donc, pour la première fois, celui investi dans la télévision qui représentera 192 milliards de dollars.

Par contre pour d’autres outils ont se pose de façon récurrente la question de leur efficacité. F
Face au raz de marée digital en matière de communication, on peut raisonnablement se demander si des outils aussi « simples » que le flyer, la brochure, et tout l’univers de ce qu’on appelle le « print » a encore une raison d’être ?

Petite précision de vocabulaire, le « Print » désigne l’ensemble des supports imprimés utilisés en publicité, en marketing comme les flyers, les brochures, affiches et autres catalogues.

Et bien justement, et si la réponse se trouvait tout simplement dans un des termes cités ci-dessus : la « simplicité ». En effet, si comme on l’a dit précédemment, le digital était sans doute aujourd’hui incontournable dans une stratégie de communication efficace, il y a une autre vérité qui ne se discute pas, ce type de communication demande également un travail et un budget bien plus conséquent que pour l’utilisation d’un outil « papier ».

Certes pour les deux types de communication on peut faire appel à des agences spécialisées. Mais l’avantage dans la réalisation d’un flyer par exemple, c’est que vous pouvez déjà largement travailler en amont pour préparer le travail et utiliser les services de spécialiste en ligne comme  www.impressionprospectus.fr pour vous accompagner dans la finition du travail.
L’intérêt de ce type de société spécialisé dans les supports « papiers » c’est qu’elle peut intervenir à différents stades de la démarche selon les besoins : élaboration du flyer ou tract, impression, stratégie de distribution… Cette souplesse permet de faire le lien avec l’autre avantage de ce type de communication, c’est son coût. Elaborer une opération de distribution de tract à différents moments de l’année représente un investissement bien moins important que ce que demande l’achat d’espace publicitaire sur le net. On peut trouver le même genre de prestataire très spécialisé mais capable d’une adaptation à vos besoins précis dans le domaine de l’imprimerie brochure.

A l’inverse pour mettre en œuvre une communication numérique les prestataires doivent normalement être présent dès le début du projet et cela représente un investissement qui peut être important.

Finalement, la question n’est pas de trancher si l’emblématique flyer trouve toujours sa place dans une stratégie de communication, c’est une évidence. Sa simplicité de conception, son coût très abordable et la présence de prestataires capables de vous accompagner sur étapes bien précises en font un incontournable du mix de communication, même en 2018 !

 

 

L'Europe et la Chine s'entendent sur les brevets !

Le 2017-11-28

Il est incontestable que l’une des précautions majeures que doit prendre une entreprise lorsqu’elle se lance à l’international est de faire protéger ses propriétés intellectuelles : brevet d’invention, processus de production, marque…

Si Le Dico reprend cette évidence, c’est pour évoquer la récente signature (23 novembre) d’un accord pour renouveler le partenariat entre l'Office européen des brevets (OEB) et l'Office d'État de la propriété intellectuelle de la République populaire de Chine, en anglais State Intellectuel Property Office (SIPO).
L’entente entre les deux puissances n’est pas récente puisque cette coopération dans le domaine de la propriété intellectuelle existe depuis 1985.

Ce partenariat stratégique définit les principes de coopération dans plusieurs domaines, dont les lois et les réglementations, le processus d'octroi de brevets, les services aux utilisateurs ou encore la formation. Cette relation, qui a débuté par un accompagnement européen lorsque la Chine à construit son système de brevet, a évolué au fil du temps pour devenir une collaboration plus stratégique, aidant la Chine à réviser sa réglementation sur les brevets et à introduire des outils de pointe pour leur examen.

Dorénavant l’accord est d’une durée illimitée et sera complété par des ambitions et objectifs annuels.

Rappelons qu’en matière de demande de brevet, la France était en 2016 le deuxième pays européen derrière l’Allemagne et 4ème sur le plan mondial derrière les Etats-Unis, l’Allemagne et le Japon. La Chine était 6ème de ce classement.

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Demain c'est le Black Friday !

Le 2017-11-23

Tout le monde en parle et c’est ce vendredi, c’est le Black Friday (littéralement le « vendredi noir ») ! Mis à part le fait que ce soit une journée de soldes monstres, savez-vous d’où vient cet événement ?

Comme beaucoup d’autres tendances commerciales, le Black Friday vient des Etats-Unis. Dès les années 1960, l’expression désigne le lendemain du repas de Thanksgiving. C’est un grand jour de soldes pour lancer la traditionnelle saison des achats liés aux fêtes de fin d’année aux États-Unis.
Selon les versions, l’expression vient de la période où les magasins espéraient littéralement « sortir du rouge » grâce aux soldes et pouvoir ainsi changer la couleur de l’encre utilisée dans les livres de compte. Il évoque également les rues noires de camions venus livrer les commerces pour les fêtes. 

En France, c’est la 3ème année où le Black Friday fait vraiment parler de lui. En 2016, c’est environ 15 millions de français qui ont profité de la grande braderie. Si au départ les soldes concernaient surtout le e-commerce, c’est aujourd’hui tous les commerçants, aussi bien « physiques » que « virtuels » qui proposent des remises particulièrement alléchantes. Pour l’histoire, l’année dernière Amazon avait annoncé avoir réalisé la meilleure journée d’affaires de son histoire : 1.4 millions de produits vendus en une journée (40 % de plus qu’n 2015 !).

Qu’en sera-t-il cette année ?

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