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La Toussaint, Halloween, est-ce pour tout le monde ?
Le 2017-10-21
Comme bien souvent à l’occasion d’un événement calendaire, Le Dico en profite pour faire un point sur cet événement au niveau mondial. On ne le rappellera jamais assez, la réussite en marketing international passe avant tout par une connaissance, une compréhension des cultures différentes.
En France, depuis vendredi 20 novembre au soir, c’est les vacances de la Toussaint. Mais est-ce que la Toussaint existe partout dans le monde ?
Petit rappel : La Toussaint est une fête religieuse (catholique) qui fête tous les saints et qui se célèbre le 1er novembre, la veille du jour de la commémoration des défunts, le 2 novembre, où l’on prie pour les morts.
Il faut donc différencier les deux événements : Toussaint (1er novembre) et fête des morts (le 02 novembre, en France).
- En Europe, le jour de la Toussaint est férié dans différents pays comme la Hongrie, l'Espagne, la France, le Luxembourg, l'Italie, l'Autriche ou le Portugal. Par contre, dans les pays marqués par l'orthodoxie (Serbie, Russie, Grèce et Roumaine) ou ceux marqués par le protestantisme (Danemark, Pays Bas, Irlande, Finlande, Allemagne, Suède ou Angleterre), le jour de la Toussaint n'est pas férié.
- Au Danemark, la Toussaint est appelée "Allehelgensdag", le jour de tous les saints. Cette fête est célébrée lors du premier dimanche du mois de novembre.
- En Suède, il est de coutume d'aller se recueillir pendant cette journée. Pour ce faire, la plupart des suédois prennent un jour de congé. La coutume veut que l'on dépose des couronnes et des fleurs sur les sépultures. À cette occasion, des bougies ou des cierges sont aussi allumés sur les tombes.
En fait, dans le monde, on fête quasiment partout les morts mais pas forcément la Toussaint, c’est pour cette raison qu’il est important de connaître la différence entre les deux. Les dates ne sont pas toujours les mêmes, ni la façon de célébrer, mais sur tous les continents il existe un moment où les populations se retrouvent pour rendre hommage aux défunts.
Quid d’halloween ? Un petit point sur cette tradition qui a une ampleur internationale mais qui véhicule beaucoup de fausses idées. D’abord l’origine d’Halloween n’est pas les Etats-Unis ! Halloween est une fête celtique qui trouve ses origines en Irlande il y a plus de 2500 ans avec la fête du prince des morts Samhain (lors de la nuit de Samain). Cette fête célébrait la fin d’année, donc le nouvel an et à cette occasion, les Celtes pensaient que la frontière entre le monde des morts et celui des vivants était ouverte. Les esprits en profitaient pour rendre visite aux vivants. On comprend mieux le pourquoi des déguisements…
Ce n’est qu’au XIXème siècle que cette fête fût exportée aux Etats-Unis par les irlandais qui fuyaient massivement la Grande famine.
Petit à petit Halloween est fêté dans de nombreux pays anglo-saxons : Etats-Unis, Canada, Australie, Irlande, Grande-Bretagne…
Dans le reste du monde, c’est très variable. Cette tradition s’est plus ou moins implanté en France et dans d’autres pays à des degrés divers. Cependant, dans beaucoup de contes, légendes, traditions de pays du monde, on trouve des « histoires » qui peuvent avoir des points communs avec Halloween : la mort, les esprits, la rencontre avec les vivants…
Compte tenu de l'importance des religions dans le monde (toute religion confondu) avec la référence à un Dieu, à un "après la vie", ces célébrations ont beaucoup d'adeptes. Saviez-vous que seulement 16 % de la population mondial (environ) n'a pas d'affiliation religieuse ?
Pour conclure sur ce sujet, la référence aux défunts est un phénomène mondial. Certes à des degrés très différents, des pratiques différentes et des dates différentes. Il est important de s’informer de cet aspect lorsqu’on s’intéresse à la culture d’un pays avec l’ambition de commercer avec lui. Cela peut éviter de commettre des erreurs qui peuvent parfois être difficile à rattraper !
Le marché mondial du beurre sous tension !
Le 2017-10-14
C’est un bel exemple de la loi de l’offre et de la demande que nous apporte le marché mondial du beurre !
En effet, ce simple mécanisme du marché qui veut que quand l’offre devient inférieure à la demande ou tout du moins quand la demande augmente alors que l’offre baisse, les prix ont tendances à s’envoler. C’est ce qui risque de se passer avec le prix de notre petit croissant du matin et de toutes les viennoiseries !
Explications :
La crise du beurre, (le mot n’est pas trop fort pour décrire l’état actuel de ce marché) est due à la concordance de plusieurs phénomènes.
D’un côté on trouve une demande mondiale de beurre qui augmente de façon importante (+ 5% sur les 12 derniers mois). Cette croissance s’explique notamment par un appétit grandissant pour les pâtisseries et autres viennoiseries dans le monde, surtout en Asie. Ensuite on a un regain d’image de la plaquette de beurre en matière de santé dans les sociétés occidentales.
En effet, suite à une étude scientifique américaine sur les qualités nutritionnelles du beurre, la consommation de ce dernier ne représente pas une augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires qu'on lui a longtemps attribué. Pas plus qu'il n'est responsable de votre taux trop élevé de cholestérol. Cette réhabilitation de la matière grasse cumulée à une diabolisation croissante de l'huile de palme pour des raisons de santé publique mais aussi d'écologie en lien avec la déforestation a entraîné un changement de comportement.
Exemple de conséquence, Aux Etats-Unis, McDonald's procède à un revirement total de ses méthodes de cuisine pour n'employer que le beurre au détriment de la margarine. « Ce changement de stratégie du géant de la restauration rapide a généré un surcroît de demande de 20.000 tonnes de beurre en plus chaque année. Et les autres industriels et restaurateurs américains n'ont pas manqué de suivre ", explique Gérard Calbrix, directeur des affaires économiques de l'Association de la transformation laitière française (Atla).
Ce serait une tendance de fond qui se dessine sur la scène mondiale. Dans les pays émergents, la demande explose elle aussi. En 2016, avec 162.000 tonnes de beurre européen exportées, les ventes à l'étranger n'ont jamais été aussi élevées depuis 2010. Eurostat pointe une hausse de 11 % en 2016 vers les Etats-Unis, de 34 % vers l'Arabie saoudite, de 72 % vers le Maroc, de 64 % vers le Japon, de 109 % vers l'Iran et... de 173 % vers le Canada. La Chine, à elle seule, a augmenté ses commandes de 23 %, dont la moitié environ provient de France.
Du côté de l’offre, c’est l’inverse, elle diminue de 5% sur les dix derniers mois ! Un climat européen peu favorable à la production (une sécheresse nuisible aux fourrages) ; des producteurs qui ont préféré se tourner vers une production plus rémunératrice comme le fromage ; des investissements dans les installations en diminutions….
Un marché déséquilibré qui a pour conséquence de voir le prix du beurre s’envoler. Sur les 20 derniers mois la hausse atteint 200 %, avec une tonne qui passe de 2 500 euros en avril 2016 à 8000 euros fin septembre.
Résultat pour nous français, plus gros consommateurs de beurre au monde avec près de 8 kilos par an (0,1 kg pour un Chinois…), les rayons se vident !
Certes, la raison de cette conséquence visible dans nos magasins est plus liée à un conflit entre la grande distribution et les producteurs : Face à la flambée des prix, les grandes surfaces ont refusé d'ajuster leurs prix et donc d’acheter plus cher le beurre aux producteurs (dans la grande distribution, les prix des produits sont fixés une fois par an, en février). De ce fait, les fournisseurs ont cessé de livrer les grandes surfaces.
Qui a dit que les langues étrangères étaient un problème ? Pas Google !
Le 2017-10-08
Pour ce dimanche le Dico du commerce international vous parle d’un sujet qui peut redonner le sourire aux nombreux exportateurs (et étudiants) qui ont des difficultés à parler autre chose que la langue de Molière. En effet, comme on le sait tous l’une des difficultés des entreprises françaises pour l’export c’est la maîtrise de(s) langue(s) étrangères(s). Quasiment incontournable pour réussir sur un marché étranger, savoir parler une langue étrangère est un point faible pour les français.
Alors, comme dans beaucoup d’autres cas, les géants de la technologie volent à notre secours. Là, c’est Google qui a présenté mardi dernier lors de sa conférence de rentrée, les Pixel Buds !
C’est quoi des Pixel Buds ?
Ce sont des écouteurs sans-fil Connectés en Bluetooth au smartphone (sous android). Ils s'utilisent comme un casque classique, pour écouter de la musique ou le son de vidéos. Grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, ils permettent aussi d'accéder à Google Assistant, l'assistant personnel développé par Google, et ses fonctionnalités. Cela comprend notamment son outil de traduction automatique. Là ça devient intéressant ! L’outil peut permettre de traduire plus de 40 langues instantanément.
Proche des films de science-fiction, cette technologie paraît pouvoir supprimer définitivement la barrière des langues !
Une démonstration a été effectué en direct entre un suédois et un anglais. A priori, selon les interlocuteurs qui ont pu converser chacun dans leur langue natale par l’intermédiaire d’un smartphone, il n’y a pas de temps de latence et la traduction apparaît très efficace : « La personne qui porte les écouteurs indique d'abord à Google Translate, l'outil de traduction de Google, quelle langue elle souhaite traduire. Le logiciel analyse ensuite le discours de son interlocuteur, puis propose sa traduction dans l'oreille de l'utilisateur. Pour répondre, ce dernier prend la parole dans sa langue natale. L'appareil propose ensuite une traduction orale, diffusée sur le haut-parleur du smartphone, à l'interlocuteur étranger ».
Les Pixels Buds ont une autonomie d’environ 5 heures et sont vendus avec un boîtier de recharge.
Si le prix de 179 euros ne paraît pas exorbitant pour cette technologie, il reste un gros bémol pour nous français : leur commercialisation n’est d’abord prévue qu’aux Etats-Unis, puis ensuite, Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie et Singapour.
Le débat qui peut s’ouvrir autour de ce sujet est de savoir si combler des « lacunes » humaines par la technologie est forcément une bonne chose ? La question est posée….
Les régimes de sanctions de l'UE en quelques clics !
Le 2017-10-01
Les mesures restrictives ou "sanctions" constituent un instrument essentiel de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l'UE. Elles sont destinées à susciter un changement de politique ou de comportement de la part des personnes ou entités visées, afin de promouvoir les objectifs de la PESC.
Le problème pour les entreprises françaises (ou européennes) lorsqu’elles veulent exporter est de savoir si leur « client » ne fait pas l’objet de la plusieurs dizaines de mesures prise par l’UE de par le monde. Dans le doute, cela entraîne un comportement de censure excessive parce les entreprises craignent d'exporter vers certains pays dès qu'ils sont visés par des sanctions. Alors que celles-ci sont très souvent limitées à certains secteurs d’activité.
C’est l’Union Européenne elle-même qui apporte une solution à cette difficulté.
En effet, L'UE a lancé vendredi un site cartographiant ses différents régimes de sanctions, qui s'afficheront après un simple clic sur le pays ciblé ou grâce à des filtres thématiques (embargo sur les armes, pétrolier, etc.) afin d'aider les entreprises européennes à s'y retrouver.
Le site "EU Sanctions Map" (https://www.sanctionsmap.eu/) est en fait une gigantesque base de données qui répertorie et détaille la quarantaine de régimes de sanctions qui touchent une trentaine de pays qui vont de l'Afghanistan au Zimbabwe en passant par la Corée du Nord ou la Syrie, mais aussi des "organisations terroristes" comme le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), Al-Qaïda ou l'Etat islamique (EI).
D’utilisation très simple, c’est à partir de pictogrammes compréhensibles qui apparaissent en un clic sur une carte interactive, qu’une entreprise peut ainsi appréhender ce qui repose en réalité sur 500 à un millier d’actes juridiques complexes à comprendre.
Uniquement en anglais, le site accessible gratuitement est à l’initiative de Juuli Hiio, une diplomate estonienne à l'origine du projet. Rappelons que l’Estonie préside l'Union jusqu'en décembre 2017.
Une vidéo explicative très claire ci-dessous :
Déclaration en douane et données statistiques.
Le 2017-09-30
Monsieur Sliwa, un contributeur régulier du Dico du commerce international et lui même blogeur spécialisé dans l'import-export (http://import-export-produits-pays-entreprises.over-blog.com/) nous propose un article sur les déclarations en douane des importations et exportations. A lire ci-dessous pour voir et revoir des fondamentaux de la discipline.
Encore merci à Monsieur Sliwa.
Les échanges commerciaux des produits entre les pays et les entreprises sont pour les gouvernements et de nombreuses professions un sujet d’intérêt et d’études, de première importance, dans plusieurs domaines : l’économie, la fiscalité, les transferts financiers, l’emploi, la protection du consommateur, les prix, l’approche et le suivi des marchés, les ventes, la concurrence, etc.
Ces études sont principalement réalisées à partir des statistiques rassemblant les données figurant dans les déclarations déposées lors des dédouanements par les importateurs et exportateurs ou pour leur compte par des commissionnaires en douane.
Ces données concernent principalement les quatre éléments clés des déclarations : l’espèce tarifaire, l’origine, la valeur, les quantités/poids.
L’espèce tarifaire des produits échangés, l’élément de base de ces études, figure dans le tarif des douanes, dans une nomenclature, sous des positions et sous positions composées d’un code à 2, 4, 6, 8 et 10 chiffres et d’un libellé. Le positionnement est régi par des règles générales, des notes de section, de chapitre, de position, de sous-position, complémentaires qui permettent en toute hypothèse ce classement. Ainsi que par des décisions et avis de classement qui sont rendus d’initiative par les autorités de tutelle et suite aux demandes des opérateurs.
Tout produit est de fait sans exception classable dans le tarif.
Pour les pays membres de l’Union européenne, ce tarif est constitué pour 2017 du Règlement d’exécution (UE) 2016/1821 de la Commission du 6 octobre 2016, modifiant l’annexe I du règlement (CEE) no 2658/87 du Conseil relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun.
Ce règlement est complété pour la détermination de l’espèce tarifaire des Notes explicatives de la nomenclature combinée de l’Union européenne. Cette publication est faite en vertu de l'article 9, paragraphe 1, du règlement (CEE) n o 2658/87 du Conseil du 23 juillet 1987 relatif à la nomenclature tarifaire et statistique et au tarif douanier commun (1)
S’agissant des avis de classement, ceux-ci sont repris dans une base de données de l’Union européenne, consultables à cette adresse :
http://ec.europa.eu/taxation_
Notons par ailleurs que le tarif précise, pour chaque produit, en fonction de son origine, quels sont les droits et taxes ainsi que les mesures autres (obligations relatives aux normes par exemple) applicables à chacun d’eux, comme prévu par l’article 56 du code des douanes de l’Union européenne.
Revenons aux études pour préciser que publiées sous forme de bases de données douanières nationales, communautaires, mondiale à destination des gouvernements, des opérateurs, des professionnels de l’import-export et de tout public intéressé : analystes, économistes, journalistes, enseignants, étudiants, etc., ces données statistiques permettent d’apprécier :
- la situation d’un pays en termes d’échanges et de commerce extérieur :
- son positionnement dans le commerce mondialisé ;
- ce qu’il importe, exporte et produit (produits, valeurs, prix, origines, quantités) ;
- l’évolution des échanges dans le temps et l’espace (produits, valeurs, prix, origines, quantités) ;
- a contrario ce qu’il ne produit pas ou peu, ce qu’il n’importe et/ou n’exporte pas ;
- son niveau d’externalisation à l’étranger de ses productions, pour certains secteurs, produits, ce qui revêt un grand intérêt en termes d’emploi ;
- les niveaux d’ouverture, de fermeture, de son économie, de gestion des échanges à risques, sur le plan sanitaire, par exemple ;
- la portée des mesures, des aides, des soutiens pris aux niveaux national et communautaire ;
- le niveau et l’importance des recettes (droits, taxes) et leur évolution espace/temps ;
- globalement et dans le détail ses forces et faiblesses.
Pour les entreprises, importatrices et exportatrices, les éléments fournis participent, par un juste retour des données en quelque sorte, entre autres :
- à l’élaboration des études de marché (pays, produit, valeurs et prix, quantités, concurrents, …) ;
- à l’évaluation des coûts, de la rentabilité des projets, des réalisations ;
- à la recherche des opportunités et à leur faisabilité ;
- à l’appréhension des obligations (déclaratives, statut EORI, normes, …) ;
- à la détermination des charges et risques encourus, etc.
L’important dans les recherches et les études pratiquées est d’identifier avec précision la position et la sous position concernée, et de savoir que les résultats comportent certaines limites (Cas des globalisations, produits non nommément repris dans le tarif notamment). Les statistiques révèlent en toute hypothèse des tendances lourdes, correspondant aux échanges pratiqués.
Pour en savoir plus et passer à l’acte, à la collecte de données et aux études, il convient de se reporter entre autres sources, au tarif des douanes et aux sites internet suivants :
- http://lekiosque.finances.
- http://www.trademap.org/ (données mondiales)
- http://ec.europa.eu/eurostat/
Google, HTC, des smartphones !
Le 2017-09-26
Le monde du commerce international a la particularité d’être fait de rachats, ententes, partenariats et autres relations plus ou moins visibles.
L’exemple d’actualité est celui de Google et de HTC (ancienne gloire des mobiles).
En effet, c’est jeudi 21 septembre que le géant de Mountain View a annoncé le rachat partiel des activités du fabricant de mobiles taiwanais. Ce n’est pas vraiment un rachat, il s’agit plutôt d’un accord entre les deux groupes permettant à Google de prendre la direction des activités « mobile » de HTC : licences de propriété intellectuelle, savoir-faire ainsi que sur la moitié des équipes de HTC employées dans la recherche, soit environ 2.000 personnes sur les 4000 salariés de l’entreprise.
Le montant de la facture est de 1.1 milliard de dollars, soit 924 millions d’euros.
Ce rapprochement n’est pas très étonnant puisque jusqu’à ce jour les deux entités étaient déjà des partenaires privilégiés, ainsi beaucoup des salariés de HTC œuvraient déjà au déploiement des smartphones Pixel de Google.
Cette nouvelle constitue cependant une étape clé dans la transformation du roi des moteurs de recherche et sa volonté de prendre une position plus importante dans la fabrication des appareils mobiles. Donc six ans après le rachat de Motorola (revendu en 2015 à Lenovo), Google se décide à remettre un pied dans le monde du hardware.
D’ailleurs, Google doit dévoiler son prochain smartphone, le Pixel 2, le 4 octobre
Enfin, l'accord, encore soumis à autorisation, devrait être effectif début 2018. Précisons que HTC conserve tout de même une partie de ses activités mobiles, avec ses propres modèles de smartphone. Il poursuit également ses activités liées à son casque de réalité virtuelle, le HTC Vive.
UE-Canada, en avant les affaires !
Le 2017-09-23
C’est parti ! La partie commerciale du CETA est entrée en application provisoire le 21 septembre 2017.
En effet, Après 7 ans de négociations, le texte de l'accord économique et commercial global liant l’Union européenne et le Canada (AECG ou CETA - Comprehensive and Economic Trade Agreement) qui a été publié au JOUE L11 du 14 janvier 2017, est en vigueur.
Certes un début partiel, car ce n'est que lorsque tous les États membres de l'UE auront ratifié l’accord que celui-ci entrera en vigueur de façon définitive et totale. D’ailleurs cette phase, qui doit permettre d'adopter les volets sur l'investissement et le mécanisme de règlement des différends, pourrait mettre du temps.
Concrètement, l’accord, dit de « nouvelle génération », vise à offrir aux entreprises européennes, quelle que soit leur taille, de nouvelles possibilités d'exporter vers le Canada, 12ème partenaire commercial de l’UE. Les prévisions permettent d’espérer une progression de 25 % du commerce entre les deux pays.
C’est notamment la suppression des droits de douane sur 98 % des produits (lignes tarifaires) que l'UE échange avec le Canada qui devrait permettre aux entreprises de l'UE d'économiser 590 millions d'euros par an.
Il faut savoir que l’UE est le deuxième partenaire commercial du Canada, ce qui s’est traduit en 2016 par 35 milliards d’euros de biens et 18 milliards de services exportés entre les deux partenaires.
Parmi les chapitres provisoirement exclus, se trouve l’un des points les plus sensibles des négociations : le fameux tribunal d'arbitrage. Celui-ci donnera la possibilité à une multinationale investissant à l'étranger de porter plainte contre un Etat qui adopterait une politique publique contraire à ses intérêts.
Afin de bénéficier du démantèlement tarifaire prévu par l'accord, L’administration douanière rappelle qu’il est d'ores et déjà possible d'obtenir le statut d'Exportateur Enregistré.
Une offre partenaire pour les fidèles du Dico !
Le 2017-09-20
Le Dico vous fait par aujourd'hui d'une offre d'un de ses partenaires, Amazon.
En effet, dans le cadre du partenariat qui lie le Dico au géant du e-commerce, notamment pour la très complète bibliothèque que vous propose le Dico du commerce international (https://www.glossaire-international.com/pages/la-bibliotheque-du-commerce-international/), il y a aussi des offres spécifiques pour les fidèles lecteurs. celle-ci concerne le service VIP d''Amazon : "Amazon Prime".
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